"Trop souvent, nous n'avons rien vu d'autre dans ces documents que des chiffres sur des pages, ou un inventaire de programmes. Ce n'est pas ce que je vois dans ce document. J'y vois une vision pour l'Amérique, j'y vois la maquette de notre avenir", a dit M. Obama mardi devant le Congrès.
Après avoir consacré son premier mois de présidence à faire adopter les mesures d'urgence face à la récession, M. Obama a décrit son budget pour 2010 comme un des moyens pour "rétablir l'Amérique dans toute sa force économique".
Le document qui sera publié jeudi mais qui tracera seulement des grandes lignes budgétaires avant d'être détaillé plus tard dans l'année "investira dans trois domaines absolument vitaux pour l'avenir de notre économie: l'énergie, la couverture santé et l'éducation", a dit M. Obama.
Le budget devrait créer un fonds de 634 milliards de dollars sur dix ans pour financer la généralisation de la couverture santé promise par M. Obama durant la campagne, a indiqué un responsable de l'administration.
Ce fonds serait financé par la suppression d'abattements fiscaux pour les hauts revenus et par des économies faites sur les paiements de l'Etat aux organismes de couverture sociale, aux hôpitaux et aux médecins.
L'augmentation des impôts sur les plus riches servirait aussi à combler le déficit de l'Etat. M. Obama laisserait expirer certaines dispositions fiscales prises par son prédécesseur George W. Bush et permettrait que le plafond d'imposition sur les revenus passe de 35 à 39,6%.
L'un des grands objectifs de ce budget qui se projette aussi sur dix ans est de réduire de moitié le déficit de l'Etat au cours des quatre années de présidence Obama.
Le découvert pourrait dépasser le chiffre record de 1.500 milliards de dollars cette année. Le but est de le réduire à 533 milliards, soit environ 3% du produit intérieur brut, d'ici à 2013.
Il va falloir faire "le sacrifice de priorités tout à fait valables", a dit M. Obama à l'attention des parlementaires. Son administration a commencé à passer en revue chaque ligne de dépense et a déjà répertorié 2.000 milliards d'économies possibles sur dix ans.
Elle va éliminer les contrats qui n'ont pas fait l'objet d'appels d'offres en Irak, supprimer les dépenses pour des systèmes d'armement obsolètes et tailler dans les programmes de santé ou d'éducation inutiles.
M. Obama aura fort à faire pour concilier cette rigueur et la promesse de grandes réformes, comme celle de la couverture santé, qu'il s'est engagé à apporter aux 46 millions d'Américains qui en seraient dépourvus.
La réforme "n'attendra pas une année de plus", a-t-il assuré.
Le budget mettra aussi l'accent sur l'école, pour faire en sorte que "chaque enfant ait accès à une éducation complète et compétitive", et sur les énergies renouvelables, pour lesquelles il a budgétisé 15 milliards de dollars par an.
Pour M. Obama, ce budget offre l'occasion de démontrer sa volonté de transparence. Alors que les guerres en Irak et en Afghanistan faisaient l'objet de lois de finances distinctes sous M. Bush, leur coût sera inscrit dans le budget 2010.
"Nous sommes depuis sept ans un pays en guerre. Nous n'en dissimulerons plus le prix", a-t-il promis.
Source: Yahoo News
Après avoir consacré son premier mois de présidence à faire adopter les mesures d'urgence face à la récession, M. Obama a décrit son budget pour 2010 comme un des moyens pour "rétablir l'Amérique dans toute sa force économique".
Le document qui sera publié jeudi mais qui tracera seulement des grandes lignes budgétaires avant d'être détaillé plus tard dans l'année "investira dans trois domaines absolument vitaux pour l'avenir de notre économie: l'énergie, la couverture santé et l'éducation", a dit M. Obama.
Le budget devrait créer un fonds de 634 milliards de dollars sur dix ans pour financer la généralisation de la couverture santé promise par M. Obama durant la campagne, a indiqué un responsable de l'administration.
Ce fonds serait financé par la suppression d'abattements fiscaux pour les hauts revenus et par des économies faites sur les paiements de l'Etat aux organismes de couverture sociale, aux hôpitaux et aux médecins.
L'augmentation des impôts sur les plus riches servirait aussi à combler le déficit de l'Etat. M. Obama laisserait expirer certaines dispositions fiscales prises par son prédécesseur George W. Bush et permettrait que le plafond d'imposition sur les revenus passe de 35 à 39,6%.
L'un des grands objectifs de ce budget qui se projette aussi sur dix ans est de réduire de moitié le déficit de l'Etat au cours des quatre années de présidence Obama.
Le découvert pourrait dépasser le chiffre record de 1.500 milliards de dollars cette année. Le but est de le réduire à 533 milliards, soit environ 3% du produit intérieur brut, d'ici à 2013.
Il va falloir faire "le sacrifice de priorités tout à fait valables", a dit M. Obama à l'attention des parlementaires. Son administration a commencé à passer en revue chaque ligne de dépense et a déjà répertorié 2.000 milliards d'économies possibles sur dix ans.
Elle va éliminer les contrats qui n'ont pas fait l'objet d'appels d'offres en Irak, supprimer les dépenses pour des systèmes d'armement obsolètes et tailler dans les programmes de santé ou d'éducation inutiles.
M. Obama aura fort à faire pour concilier cette rigueur et la promesse de grandes réformes, comme celle de la couverture santé, qu'il s'est engagé à apporter aux 46 millions d'Américains qui en seraient dépourvus.
La réforme "n'attendra pas une année de plus", a-t-il assuré.
Le budget mettra aussi l'accent sur l'école, pour faire en sorte que "chaque enfant ait accès à une éducation complète et compétitive", et sur les énergies renouvelables, pour lesquelles il a budgétisé 15 milliards de dollars par an.
Pour M. Obama, ce budget offre l'occasion de démontrer sa volonté de transparence. Alors que les guerres en Irak et en Afghanistan faisaient l'objet de lois de finances distinctes sous M. Bush, leur coût sera inscrit dans le budget 2010.
"Nous sommes depuis sept ans un pays en guerre. Nous n'en dissimulerons plus le prix", a-t-il promis.
Source: Yahoo News
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