'Lors d'une visite en RDA en 1989, à l'occasion du 40e anniversaire de la République est-allemande, j'ai été très impressionné par ce que j'ai vu, explique-t-il. Les jeunes qui participaient à la manifestation criaient des slogans qui prouvaient que le pays était en effervescence et qu'il allait y avoir de grands changements très bientôt. (...) Le premier ministre polonais, Mieczyslaw Rakowski, s'est approché de moi en me demandant si je comprenais l'allemand. J'ai répondu : suffisamment pour savoir ce que disent les pancartes et les slogans. Alors il m'a dit : c'est la fin. J'ai dit oui.'
Plus loin, il indique qu'en 1985, à la mort de son prédécesseur, Konstantin Tchernenko, il a assuré les représentants des pays frères que l'URSS n'interviendrait pas dans leurs affaires intérieures et n'aurait pas recours à la force pour arrêter les mouvements à l'oeuvre en Europe de l'Est, comme en 1953 (émeutes ouvrières en Allemagne de l'Est), 1956 (insurrection de Budapest) et 1968 (printemps de Prague).
Cette retenue a, selon l'ancien président, 'évité une troisième guerre mondiale' : ' A l'époque, l'Europe était pleine d'armes nucléaires. Il y avait environ deux millions de soldats des deux côtés du rideau de fer. Imaginez simplement ce qui aurait pu arriver si nous avions utilisé la force.'
C'est au même moment qu'il a entrepris de réformer l'URSS, son économie, de rendre leur liberté de mouvement aux citoyens, et d'introduire la liberté d'expression et de religion. 'A cette époque, je n'avais aucune hésitation, je savais que c'était le chemin à suivre. Et j'ai cru que l'on pourrait ainsi préserver l'Union soviétique.'
Source: Le Monde via Yahoo News
Plus loin, il indique qu'en 1985, à la mort de son prédécesseur, Konstantin Tchernenko, il a assuré les représentants des pays frères que l'URSS n'interviendrait pas dans leurs affaires intérieures et n'aurait pas recours à la force pour arrêter les mouvements à l'oeuvre en Europe de l'Est, comme en 1953 (émeutes ouvrières en Allemagne de l'Est), 1956 (insurrection de Budapest) et 1968 (printemps de Prague).
Cette retenue a, selon l'ancien président, 'évité une troisième guerre mondiale' : ' A l'époque, l'Europe était pleine d'armes nucléaires. Il y avait environ deux millions de soldats des deux côtés du rideau de fer. Imaginez simplement ce qui aurait pu arriver si nous avions utilisé la force.'
C'est au même moment qu'il a entrepris de réformer l'URSS, son économie, de rendre leur liberté de mouvement aux citoyens, et d'introduire la liberté d'expression et de religion. 'A cette époque, je n'avais aucune hésitation, je savais que c'était le chemin à suivre. Et j'ai cru que l'on pourrait ainsi préserver l'Union soviétique.'
Source: Le Monde via Yahoo News
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