"Nous réaffirmons notre solidarité avec le Soudan ainsi que notre rejet de la mesure prise (...) par la CPI à l'encontre du président Béchir", déclarent-ils dans le communiqué final rendu public à Doha.
L'intéressé, qui a bravé le mandat d'arrêt en se rendant en Egypte, en Erythrée et en Libye avant de gagner le Qatar dimanche, a remercié ses pairs et dénoncé la décision de la CPI, qui visait selon lui "l'unité nationale du Soudan".
Doha a dit la semaine dernière avoir fait l'objet de pressions pour refuser la venue de Béchir, mais son Premier ministre s'est rendu à Khartoum pour lui confirmer l'invitation.
Si le Qatar avait fait de la réconciliation le mot d'ordre de ce sommet, celle de Tripoli et de Ryad a toutefois créé la surprise. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont ainsi tiré un trait sur une querelle vieille de six ans.
Kadhafi a interrompu la séance inaugurale du sommet pour prononcer un discours qui, dans un premier temps, semblait dirigé contre le royaume wahhabite, qualifié de "création britannique sous protection américaine".
Il l'a cependant achevé sous les applaudissements en disant qu'il considérait leur accrochage de 2003 comme une affaire classée et a proposé l'organisation de visites croisées. Les deux hommes se sont ensuite entretenus en tête-à-tête pendant une demi-heure.
La Libye doit accueillir le sommet de la Ligue arabe en 2010.
Abordant le conflit israélo-palestinien, le président syrien Bachar al Assad a déclaré que la paix entre Israël et les pays arabes ne se ferait pas sans la bonne volonté de l'Etat juif et a estimé que son offensive contre le Hamas à Gaza en janvier avait remis en cause le plan de paix adopté en 2002 par la Ligue arabe.
Lors du sommet extraordinaire qui s'est tenu en janvier au Qatar en présence de dirigeants du Hamas et du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Assad avait jugé caduc ce plan qui propose à Israël une paix en bonne et due forme en échange de son retrait de tous les territoires arabes occupés en 1967.
"C'est Israël qui a tué l'initiative arabe, pas ce sommet de Doha", a dit le chef de l'Etat syrien, dont la remise en cause du plan arabe avait été contestée par l'Arabie saoudite, son inspiratrice, qui a toutefois souligné qu'il ne serait pas éternellement sur la table.
Le sommet de janvier avait mis en lumière le clivage croissant entre les Etats arabes modérés comme l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, qui redoutent l'influence croissante de l'Iran, et un axe constitué du Qatar, de la Syrie, du Hezbollah et du Hamas, soutenu par Téhéran.
Le roi Abdallah d'Arabie et le président Hosni Moubarak avaient boudé la réunion. Le chef de l'Etat égyptien boycotte aussi celle de lundi, reprochant au Qatar ses efforts pour rallier des soutiens au Hamas durant la crise de janvier.
Soucieux de voir le monde arabe offrir une image de cohésion, le roi Abdallah a pour sa part fait le déplacement après avoir récemment reçu à Ryad le président Assad pour tenter d'assurer le succès du sommet de Doha.
Source: Yahoo News
L'intéressé, qui a bravé le mandat d'arrêt en se rendant en Egypte, en Erythrée et en Libye avant de gagner le Qatar dimanche, a remercié ses pairs et dénoncé la décision de la CPI, qui visait selon lui "l'unité nationale du Soudan".
Doha a dit la semaine dernière avoir fait l'objet de pressions pour refuser la venue de Béchir, mais son Premier ministre s'est rendu à Khartoum pour lui confirmer l'invitation.
Si le Qatar avait fait de la réconciliation le mot d'ordre de ce sommet, celle de Tripoli et de Ryad a toutefois créé la surprise. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont ainsi tiré un trait sur une querelle vieille de six ans.
Kadhafi a interrompu la séance inaugurale du sommet pour prononcer un discours qui, dans un premier temps, semblait dirigé contre le royaume wahhabite, qualifié de "création britannique sous protection américaine".
Il l'a cependant achevé sous les applaudissements en disant qu'il considérait leur accrochage de 2003 comme une affaire classée et a proposé l'organisation de visites croisées. Les deux hommes se sont ensuite entretenus en tête-à-tête pendant une demi-heure.
La Libye doit accueillir le sommet de la Ligue arabe en 2010.
Abordant le conflit israélo-palestinien, le président syrien Bachar al Assad a déclaré que la paix entre Israël et les pays arabes ne se ferait pas sans la bonne volonté de l'Etat juif et a estimé que son offensive contre le Hamas à Gaza en janvier avait remis en cause le plan de paix adopté en 2002 par la Ligue arabe.
Lors du sommet extraordinaire qui s'est tenu en janvier au Qatar en présence de dirigeants du Hamas et du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Assad avait jugé caduc ce plan qui propose à Israël une paix en bonne et due forme en échange de son retrait de tous les territoires arabes occupés en 1967.
"C'est Israël qui a tué l'initiative arabe, pas ce sommet de Doha", a dit le chef de l'Etat syrien, dont la remise en cause du plan arabe avait été contestée par l'Arabie saoudite, son inspiratrice, qui a toutefois souligné qu'il ne serait pas éternellement sur la table.
Le sommet de janvier avait mis en lumière le clivage croissant entre les Etats arabes modérés comme l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, qui redoutent l'influence croissante de l'Iran, et un axe constitué du Qatar, de la Syrie, du Hezbollah et du Hamas, soutenu par Téhéran.
Le roi Abdallah d'Arabie et le président Hosni Moubarak avaient boudé la réunion. Le chef de l'Etat égyptien boycotte aussi celle de lundi, reprochant au Qatar ses efforts pour rallier des soutiens au Hamas durant la crise de janvier.
Soucieux de voir le monde arabe offrir une image de cohésion, le roi Abdallah a pour sa part fait le déplacement après avoir récemment reçu à Ryad le président Assad pour tenter d'assurer le succès du sommet de Doha.
Source: Yahoo News
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