Le Tango de Manuel Valls à ouvert la boite de Pandore. Loin d'affaiblir la gauche, il donne par exemple au Front et au Parti de gauche l'opportunité d'ouvrir le débat avec les députés PS (Parti Socialiste) que l'on peut toujours prétendre dissidents et dans la crainte de perdre leurs sièges et leurs indemnités. Il n'en demeure pas moins que notre Premier ministre les fait danser avec lui un tango explosif, lequel peut-être pourrait bien nous sortir de la république conflictuelle où les clivages politiques (C'est mon parti, c'est pas ton parti, je suis socialiste et tu n'es pas socialiste, je suis de gauche et tu es de droite et blablabla je m’oppose et tu n'as pas le droit de t'y opposer, tu t'opposes et je m'oppose). Bien sûr, Manuel Valls ne parviendra pas à nous piquer cinquante milliards d'euros. De toute évidence, on ne le laissera pas faire. Mais si, après tout, il faut en parler pour faire plaisir à Berlin, Bruxelles, Washington, le FMI, la Banque Mondiale et la BCE, pourquoi pas? Il reste que ce que Manuel Valls et François Hollande devraient craindre, c'est que ce tango que nous fait danser Valls pourrait se terminer dans la rue par diverses réactions populaires spontanées qui feront que, si l’État ne comprend pas que son premier devoir est de prendre soin des citoyens, il pourrait bien imploser. Nous nous retrouverions enfin à danser le notre, de tango. Ce qui ferait valser les potentats, cette oligarchie qui depuis quarante ans veut absolument nous faire penser que nous coutons trop cher.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN