1.699 bureaux de vote, installés dans des écoles pour les policiers et militaires, dans les hôpitaux et prisons du pays, ont ouvert à 07H00 (04H00 GMT) et doivent fermer leurs portes à 17H00 (14H00 GMT) pour les derniers.
La grande majorité des quelque 15 millions de personnes inscrites sur les listes électorales voteront samedi.
"La participation a été excellente, elle frôle les 100%. Certains bureaux ont même fermé à la mi-journée car tout le monde avait fait son devoir", a affirmé Kassem Aboudi, directeur administratif de la Commission électorale.
Interrogé sur la possibilité de fraude évoquée par l'ONG International Crisis Group, M. Aboudi a répondu en plaisantant: "Même avec l'aide de l'ange Gabriel, la fraude n'aurait pas été possible".
A Diwaniyah, à 180 km au sud de Bagdad, un jeune policier, Mohammed Abdel Wahed, a voté pour la première fois. "J'ai voté pour la liste d'Abdel Aziz Hakim", le leader du Conseil suprême islamique d'Irak, principale formation chiite du pays.
Un soldat, Ghassan Abed, assure avoir fait son devoir électoral "conformément aux directives de la Marjaïya", la haute autorité religieuse chiite. "Les élections de 2005 n'avaient rien changé à notre vie et je voterai cette fois pour la liste indépendante des tribus de Diwaniyah".
A Bassorah, dans le sud, quatre journalistes, ont été frappés et trois caméras cassées par les gardiens de la prison Al-Minah sans qu'il leur soit donné d'explications.
A Bagdad, des militaires ont voté tôt dans la matinée. Comme Jaafar Adnane, un lieutenant de l'armée. "J'ai voté pour la Coalition pour l'Etat de droit", la liste du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, et "je suis heureux car les élections se déroulent de manière démocratique et sans pression".
Et à Ramadi, la capitale de la province sunnite d'Al-Anbar, un grand nombre de policiers et de militaires se rendaient aux bureaux de vote.
Ce scrutin signe le retour des sunnites qui avaient boycotté les précédentes élections provinciales contribuant à laisser le champ libre aux chiites et aux Kurdes dans les conseils provinciaux.
Dans un rapport publié mercredi, l'organisation International Crisis Group (ICG) estime que cette élection pourrait marquer un "tournant" à condition que les fraudes n'entachent pas le scrutin.
"Alors que les élections de janvier 2005 avaient ouvert la voie à la guerre civile, ce scrutin pourrait représenter au contraire un tournant pacifique", estime ICG.
C'est également un test pour M. Maliki, qui dirige la liste donnée favorite.
Plus largement, ce vote intervient après la fin du mandat de l'ONU sur la présence des forces de la coalition en Irak. Depuis le 1er janvier, les Irakiens ont le contrôle de la sécurité et sont un peu plus maîtres de leur souveraineté et de leur destin.
14.431 candidats concourent pour 440 sièges à pourvoir, sous la forme d'un scrutin proportionnel à un tour au plus fort reste.
Les résultats doivent être proclamés à partir du 3 février.
Source: Yahoo News
La grande majorité des quelque 15 millions de personnes inscrites sur les listes électorales voteront samedi.
"La participation a été excellente, elle frôle les 100%. Certains bureaux ont même fermé à la mi-journée car tout le monde avait fait son devoir", a affirmé Kassem Aboudi, directeur administratif de la Commission électorale.
Interrogé sur la possibilité de fraude évoquée par l'ONG International Crisis Group, M. Aboudi a répondu en plaisantant: "Même avec l'aide de l'ange Gabriel, la fraude n'aurait pas été possible".
A Diwaniyah, à 180 km au sud de Bagdad, un jeune policier, Mohammed Abdel Wahed, a voté pour la première fois. "J'ai voté pour la liste d'Abdel Aziz Hakim", le leader du Conseil suprême islamique d'Irak, principale formation chiite du pays.
Un soldat, Ghassan Abed, assure avoir fait son devoir électoral "conformément aux directives de la Marjaïya", la haute autorité religieuse chiite. "Les élections de 2005 n'avaient rien changé à notre vie et je voterai cette fois pour la liste indépendante des tribus de Diwaniyah".
A Bassorah, dans le sud, quatre journalistes, ont été frappés et trois caméras cassées par les gardiens de la prison Al-Minah sans qu'il leur soit donné d'explications.
A Bagdad, des militaires ont voté tôt dans la matinée. Comme Jaafar Adnane, un lieutenant de l'armée. "J'ai voté pour la Coalition pour l'Etat de droit", la liste du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, et "je suis heureux car les élections se déroulent de manière démocratique et sans pression".
Et à Ramadi, la capitale de la province sunnite d'Al-Anbar, un grand nombre de policiers et de militaires se rendaient aux bureaux de vote.
Ce scrutin signe le retour des sunnites qui avaient boycotté les précédentes élections provinciales contribuant à laisser le champ libre aux chiites et aux Kurdes dans les conseils provinciaux.
Dans un rapport publié mercredi, l'organisation International Crisis Group (ICG) estime que cette élection pourrait marquer un "tournant" à condition que les fraudes n'entachent pas le scrutin.
"Alors que les élections de janvier 2005 avaient ouvert la voie à la guerre civile, ce scrutin pourrait représenter au contraire un tournant pacifique", estime ICG.
C'est également un test pour M. Maliki, qui dirige la liste donnée favorite.
Plus largement, ce vote intervient après la fin du mandat de l'ONU sur la présence des forces de la coalition en Irak. Depuis le 1er janvier, les Irakiens ont le contrôle de la sécurité et sont un peu plus maîtres de leur souveraineté et de leur destin.
14.431 candidats concourent pour 440 sièges à pourvoir, sous la forme d'un scrutin proportionnel à un tour au plus fort reste.
Les résultats doivent être proclamés à partir du 3 février.
Source: Yahoo News
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