La demande s'écroule; les prévisions de ventes en Europe pour 2009 sont inquiétantes : le marché devrait fléchir de 15 % à 20 %, après une chute de 7,8 % en 2008 à 14,7 millions d'unités. En janvier, les ventes de voitures neuves ont connu le pire depuis 1989, avec un effondrement de 27 %. Dans certains pays, c'est le marasme : - 41,6 % en Espagne, - 32,6 % en Italie... Le ciel est légèrement moins noir en France, où la baisse n'a été 'que' de 7,9 %, grâce à la prime à la casse.
L'écroulement de la demande commence à avoir des effets visibles sur l'emploi dans un secteur qui totalise, en Europe, 2,2 millions d'emplois directs et 10 millions d'emplois indirects. En 2009, PSA Peugeot Citroën va supprimer 11 000 emplois, Renault 9 000. Volkswagen, le premier constructeur européen, ne renouvellera pas ses 16 500 intérimaires.
Confrontés, au cours de la première partie de l'année 2008, à la flambée du prix du baril de pétrole, puis au ralentissement économique et, enfin, à la crise financière, les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes dégringoler. Face à une baisse de leur pouvoir d'achat, les consommateurs qui souhaitaient changer leur voiture ont décidé de surseoir.
Dans un climat de crise, la voiture est le premier achat que les consommateurs repoussent. Parallèlement, les banques ont restreint les crédits, freinant un peu plus les ventes. A partir de juin, les carnets de commandes ont commencé à se vider. Les stocks de voitures ont augmenté dangereusement sur les parkings des usines et chez les concessionnaires. On estime à deux millions de véhicules les surcapacités de production en Europe.
Source: Yahoo News
L'écroulement de la demande commence à avoir des effets visibles sur l'emploi dans un secteur qui totalise, en Europe, 2,2 millions d'emplois directs et 10 millions d'emplois indirects. En 2009, PSA Peugeot Citroën va supprimer 11 000 emplois, Renault 9 000. Volkswagen, le premier constructeur européen, ne renouvellera pas ses 16 500 intérimaires.
Confrontés, au cours de la première partie de l'année 2008, à la flambée du prix du baril de pétrole, puis au ralentissement économique et, enfin, à la crise financière, les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes dégringoler. Face à une baisse de leur pouvoir d'achat, les consommateurs qui souhaitaient changer leur voiture ont décidé de surseoir.
Dans un climat de crise, la voiture est le premier achat que les consommateurs repoussent. Parallèlement, les banques ont restreint les crédits, freinant un peu plus les ventes. A partir de juin, les carnets de commandes ont commencé à se vider. Les stocks de voitures ont augmenté dangereusement sur les parkings des usines et chez les concessionnaires. On estime à deux millions de véhicules les surcapacités de production en Europe.
Source: Yahoo News
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