Publié à deux semaines de la rentrée, ce plan prévoit la diffusion d'une information générale aux parents d'élèves et aux personnels éducatifs, ainsi qu'un schéma d'alerte permettant aux préfets de fermer des établissements à partir de trois cas.
Un plan national d'enseignement télévisé ou à distance en cas de besoin est également prévu.
"Nous devons éviter deux écueils, la banalisation qui serait le meilleur allié de la propagation du virus et la dramatisation qui aurait pour effet d'inquiéter inutilement les familles", a dit le ministre de l'Education Luc Chatel lors d'une conférence de presse.
La France est peu touchée par l'épidémie pour l'instant avec 691 cas confirmés et 367 probables au 11 août. Une seule personne contaminée par le virus et souffrant d'autres pathologies graves est décédée.
Ce chiffre conduit le gouvernement à exclure un report de la rentrée scolaire programmée le 2 septembre. Aucune fermeture générale des établissements sur tout le territoire n'est envisagée non plus pour l'instant, a précisé Luc Chatel.
Il fait face à des demandes du personnel éducatif. Le secrétaire général du syndicat des chefs d'établissements lui a demandé mardi sur RTL "des protocoles clairs et simples à appliquer", notamment sur l'information des familles.
Le principal syndicat d'enseignants du primaire, le SNUipp, a aussi écrit au ministre pour lui demander davantage d'information et de prévention. Aucune circulaire n'a encore été diffusée aux professeurs, regrette-t-il.
"De nombreux points restent à préciser comme la question des fratries, la conduite à tenir par les enseignants dont les propres enfants seront atteints par l'épidémie, l'éventualité d'une vaccination, l'organisation des ramassages scolaires", écrit le syndicat dans sa lettre transmise à la presse.
"A ce stade, nous n'avons pas prévu de vaccination systématique, à la fois collective, ou bien de catégories de population ciblées. C'est la recommandation du ministère de la Santé, c'est celle que nous appliquons", a dit Luc Chatel.
Cependant, dans un dépliant d'information mis au point par son ministère, on peut lire : "Une campagne de vaccination aura lieu à partir de cet automne, vous serez informé le moment venu de son organisation".
Le 31 juillet, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait annoncé que les personnes souffrant de pathologies respiratoires, puis les personnels de santé, seraient vaccinés en priorité mais n'avait pas évoqué de campagne généralisée.
Les 94 millions de doses de vaccin commandées par le gouvernement pour un milliard d'euros doivent être livrées entre le début octobre et la fin décembre, mais des incertitudes subsistent sur ces dates, l'efficacité du vaccin, les modalités de son administration et la pertinence d'une campagne générale.
Le ministère a décidé que les préfets pourraient, à partir de trois cas en moins d'une semaine survenant dans une même classe ou des classes différentes avec activités partagées, fermer une classe, un établissement ou plusieurs suivant la situation.
La décision sera prise "au cas par cas" et ne sera donc pas automatique, a précisé Luc Chatel. La fermeture durera au moins six jours et prendra fin après nettoyage complet des locaux.
Les parents devront s'organiser avec leurs familles ou leurs voisins pour faire garder leurs enfants, a dit le ministre, qui estime que cette situation n'est pas vraiment nouvelle, des épidémies de gastro-entérite amenant des situations similaires.
Des programmes de 264 heures de télévision qui seraient diffusées sur France 5 à raison de 5h30 par jour, quatre jours par semaine, sont prêts, ainsi que des programmes radio, a dit le ministre. De nouvelles réunions sont prévues fin août sur le sujet avec les recteurs et les "correspondants grippe A".
Source: Reuters via Yahoo News
Un plan national d'enseignement télévisé ou à distance en cas de besoin est également prévu.
"Nous devons éviter deux écueils, la banalisation qui serait le meilleur allié de la propagation du virus et la dramatisation qui aurait pour effet d'inquiéter inutilement les familles", a dit le ministre de l'Education Luc Chatel lors d'une conférence de presse.
La France est peu touchée par l'épidémie pour l'instant avec 691 cas confirmés et 367 probables au 11 août. Une seule personne contaminée par le virus et souffrant d'autres pathologies graves est décédée.
Ce chiffre conduit le gouvernement à exclure un report de la rentrée scolaire programmée le 2 septembre. Aucune fermeture générale des établissements sur tout le territoire n'est envisagée non plus pour l'instant, a précisé Luc Chatel.
Il fait face à des demandes du personnel éducatif. Le secrétaire général du syndicat des chefs d'établissements lui a demandé mardi sur RTL "des protocoles clairs et simples à appliquer", notamment sur l'information des familles.
Le principal syndicat d'enseignants du primaire, le SNUipp, a aussi écrit au ministre pour lui demander davantage d'information et de prévention. Aucune circulaire n'a encore été diffusée aux professeurs, regrette-t-il.
"De nombreux points restent à préciser comme la question des fratries, la conduite à tenir par les enseignants dont les propres enfants seront atteints par l'épidémie, l'éventualité d'une vaccination, l'organisation des ramassages scolaires", écrit le syndicat dans sa lettre transmise à la presse.
"A ce stade, nous n'avons pas prévu de vaccination systématique, à la fois collective, ou bien de catégories de population ciblées. C'est la recommandation du ministère de la Santé, c'est celle que nous appliquons", a dit Luc Chatel.
Cependant, dans un dépliant d'information mis au point par son ministère, on peut lire : "Une campagne de vaccination aura lieu à partir de cet automne, vous serez informé le moment venu de son organisation".
Le 31 juillet, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait annoncé que les personnes souffrant de pathologies respiratoires, puis les personnels de santé, seraient vaccinés en priorité mais n'avait pas évoqué de campagne généralisée.
Les 94 millions de doses de vaccin commandées par le gouvernement pour un milliard d'euros doivent être livrées entre le début octobre et la fin décembre, mais des incertitudes subsistent sur ces dates, l'efficacité du vaccin, les modalités de son administration et la pertinence d'une campagne générale.
Le ministère a décidé que les préfets pourraient, à partir de trois cas en moins d'une semaine survenant dans une même classe ou des classes différentes avec activités partagées, fermer une classe, un établissement ou plusieurs suivant la situation.
La décision sera prise "au cas par cas" et ne sera donc pas automatique, a précisé Luc Chatel. La fermeture durera au moins six jours et prendra fin après nettoyage complet des locaux.
Les parents devront s'organiser avec leurs familles ou leurs voisins pour faire garder leurs enfants, a dit le ministre, qui estime que cette situation n'est pas vraiment nouvelle, des épidémies de gastro-entérite amenant des situations similaires.
Des programmes de 264 heures de télévision qui seraient diffusées sur France 5 à raison de 5h30 par jour, quatre jours par semaine, sont prêts, ainsi que des programmes radio, a dit le ministre. De nouvelles réunions sont prévues fin août sur le sujet avec les recteurs et les "correspondants grippe A".
Source: Reuters via Yahoo News
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