L'homme qui a rendu ses lettres de noblesse à la natation française
Claude Fauquet, ancien directeur technique national, a mis en place des exigences draconiennes pour atteindre l'excellence. En 1996, les nageurs français étaient rentrés des Jeux d'Atlanta sans la moindre médaille. L'an dernier aux Championnats d'Europe de Budapest, les Bleus ont décroché 21 médailles, dont 8 en or, au premier rang du classement des nations. Cette semaine à Shanghai, cette tendance se confirme. Il y a 20 ans, "nous étions des amateurs", raconte Sophie Kamoun, pilier de l'équipe de France des années 80, "une époque où placer un nageur en finale mondiale suffisait au bonheur de la délégation. La natation française évoluait dans l'à-peu-près. Chacun travaillait dans son coin, replié sur lui-même, sans moyen pour progresser. Je me souviens que je nageais avec un maillot qui faisait une poche dans le dos." Depuis, tout a changé. Un homme a pris les choses en main et les nageurs tricolores ont compris tout le sens du mot "exigence". Claude Fauquet, ancien prof d'EPS débarqué par hasard dans la natation, un intello féru de philosophie, se voit confier les clefs du navire au milieu des années 90. En pleine disette. Une époque où, résume-t-il, règne la "culture de l'exceptionnel" : l'équipe de France compte alors quelques meneurs, Stephan Caron, Catherine Plewinski, Franck Esposito, mais le milieu les observe comme on s'émerveille devant la cage aux lions. Une poignée de cas d'espèce, sortis d'on ne sait où, sans autre explication qu'un geste du destin.(l'express.fr) Les lettres de noblesse ne sont pas rendues, mais prises.
Natation: Lacourt et Stravius en or sur 100 m dos
Camille Lacourt et Jérémy Stravius ont remporté ex aequo au centième de seconde près la médaille d'or du 100 m dos, mardi, à Shanghai, et sont devenus les premiers nageurs français champions du monde de natation. Les deux vainqueurs ont été chronométrés en 52"76. Le Japonais Ryosuke Irie a pris la troisième place en 52"98. "Avant de partir, on s'était dit qu'on aurait la Marseillaise et l'autre sur le podium. Là, on l'aura tous les deux", a déclaré Camille Lacourt, triple champion d'Europe de la discipline, sur France Télévisions. Jérémy Stravius a reconnu qu'il existait entre les deux nageurs français "une rivalité dans l'eau mais pas à l'extérieur" et qu'ils éprouvaient tous deux "un grand respect l'un envers l'autre".(fr.reuters.com) De bons sportifs en somme.
Tour de France: une bonne dose de plaisir
Je me suis longtemps creusé la tête pour savoir ce que je retiendrai de ce Tour 2011. Après 24 heures de réflexion, je crois que j'ai trouvé: ce Tour m'a plu, et cela suffit à le différencier des précédents. A vrai dire, depuis que j'ai appris comme tout le monde ce qui se passait dans le peloton, je regardais le Tour d'un oeil amusé. Enthousiaste pour les barouds victorieux, désabusé par les démonstrations de puissance en montagne. Je n'ai jamais accroché aux années Armstrong. Pas de suspense, pas crédible. Vinrent les duettistes Landis et Pereiro en 2006, un grand cru pour moi, et peu importe que l'Américain ait été gaulé à la testostérone après le Tour: l'Espagnol qui se glisse dans l'échappée de Montélimar et refait sa demie-heure de retard, la défaillance de l'Américain dans la Toussuire et son épopée du lendemain vers Morzine... Seules les escapades surhumaines de Michael Rasmussen gâchaient un peu le plaisir. Le Tour 2007 fut pollué par le dopage et les affaires de dopage - l'un peut aller sans l'autre -. Je garderai longtemps l'image de Contador et Rasmussen arrivant frais comme des gardons au sommet du Plateau de Beille. J'étais là-haut et beaucoup de suiveurs avaient la chair de poule.(slate.fr) Il est vrai que ce tour de France fut étonnament transparent, et le plaisir était de taille.
Source: Yahoo Actualités
Claude Fauquet, ancien directeur technique national, a mis en place des exigences draconiennes pour atteindre l'excellence. En 1996, les nageurs français étaient rentrés des Jeux d'Atlanta sans la moindre médaille. L'an dernier aux Championnats d'Europe de Budapest, les Bleus ont décroché 21 médailles, dont 8 en or, au premier rang du classement des nations. Cette semaine à Shanghai, cette tendance se confirme. Il y a 20 ans, "nous étions des amateurs", raconte Sophie Kamoun, pilier de l'équipe de France des années 80, "une époque où placer un nageur en finale mondiale suffisait au bonheur de la délégation. La natation française évoluait dans l'à-peu-près. Chacun travaillait dans son coin, replié sur lui-même, sans moyen pour progresser. Je me souviens que je nageais avec un maillot qui faisait une poche dans le dos." Depuis, tout a changé. Un homme a pris les choses en main et les nageurs tricolores ont compris tout le sens du mot "exigence". Claude Fauquet, ancien prof d'EPS débarqué par hasard dans la natation, un intello féru de philosophie, se voit confier les clefs du navire au milieu des années 90. En pleine disette. Une époque où, résume-t-il, règne la "culture de l'exceptionnel" : l'équipe de France compte alors quelques meneurs, Stephan Caron, Catherine Plewinski, Franck Esposito, mais le milieu les observe comme on s'émerveille devant la cage aux lions. Une poignée de cas d'espèce, sortis d'on ne sait où, sans autre explication qu'un geste du destin.(l'express.fr) Les lettres de noblesse ne sont pas rendues, mais prises.
Natation: Lacourt et Stravius en or sur 100 m dos
Camille Lacourt et Jérémy Stravius ont remporté ex aequo au centième de seconde près la médaille d'or du 100 m dos, mardi, à Shanghai, et sont devenus les premiers nageurs français champions du monde de natation. Les deux vainqueurs ont été chronométrés en 52"76. Le Japonais Ryosuke Irie a pris la troisième place en 52"98. "Avant de partir, on s'était dit qu'on aurait la Marseillaise et l'autre sur le podium. Là, on l'aura tous les deux", a déclaré Camille Lacourt, triple champion d'Europe de la discipline, sur France Télévisions. Jérémy Stravius a reconnu qu'il existait entre les deux nageurs français "une rivalité dans l'eau mais pas à l'extérieur" et qu'ils éprouvaient tous deux "un grand respect l'un envers l'autre".(fr.reuters.com) De bons sportifs en somme.
Tour de France: une bonne dose de plaisir
Je me suis longtemps creusé la tête pour savoir ce que je retiendrai de ce Tour 2011. Après 24 heures de réflexion, je crois que j'ai trouvé: ce Tour m'a plu, et cela suffit à le différencier des précédents. A vrai dire, depuis que j'ai appris comme tout le monde ce qui se passait dans le peloton, je regardais le Tour d'un oeil amusé. Enthousiaste pour les barouds victorieux, désabusé par les démonstrations de puissance en montagne. Je n'ai jamais accroché aux années Armstrong. Pas de suspense, pas crédible. Vinrent les duettistes Landis et Pereiro en 2006, un grand cru pour moi, et peu importe que l'Américain ait été gaulé à la testostérone après le Tour: l'Espagnol qui se glisse dans l'échappée de Montélimar et refait sa demie-heure de retard, la défaillance de l'Américain dans la Toussuire et son épopée du lendemain vers Morzine... Seules les escapades surhumaines de Michael Rasmussen gâchaient un peu le plaisir. Le Tour 2007 fut pollué par le dopage et les affaires de dopage - l'un peut aller sans l'autre -. Je garderai longtemps l'image de Contador et Rasmussen arrivant frais comme des gardons au sommet du Plateau de Beille. J'étais là-haut et beaucoup de suiveurs avaient la chair de poule.(slate.fr) Il est vrai que ce tour de France fut étonnament transparent, et le plaisir était de taille.
Source: Yahoo Actualités
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