Dmitri Medvedev dénonce une sécurité insuffisante à Domodedovo
Le président russe Dmitri Medvedev a mis en cause mardi la direction de l'aéroport moscovite Domodedovo au lendemain de l'attentat suicide qui a fait 35 morts et plus de 150 blessés dans la zone d'arrivée du premier aéroport de Russie. "C'est à l'évidence un acte terroriste qui été préparé de longue date afin de provoquer la mort du plus grand nombre de personnes possible", a déclaré Dmitri Medvedev. Le président russe a ajouté que la direction de Domodedovo devrait répondre de cet attentat et expliquer comment le kamikaze présumé avait pu pénétrer dans l'aéroport muni de ses explosifs. "Ce qui s'est passé montre qu'il y a eu clairement des violations de la sécurité", a-t-il déclaré.
L'aéroport Domodedovo a rejeté toute responsabilité dans l'attentat, assurant que toutes les mesures de sécurité avaient été respectées. L'explosion a eu lieu dans la zone d'arrivée de l'aéroport vers 16h30 (13h30 GMT). Les médias russes spéculent mardi sur l'identité du kamikaze présumé. L'agence Itar-Tass, citant un enquêteur, a déclaré que l'attaque avait apparemment été perpétrée par un homme corpulent d'une trentaine d'années, mais d'autres médias parlent d'une femme kamikaze, voire de deux assaillants. Le ministère des Situations d'urgence a publié une liste des personnes décédées où figurent huit étrangers: deux Britanniques, un Allemand, un Bulgare, un Kirghize, un Tadjik, un Ouzbek et un Ukrainien. On compterait des Français, des Italiens et des Allemands parmi les blessés hospitalisés, mais ces informations n'ont pu être confirmées auprès de leurs ambassades. (Reuters)
Attentat de Moscou: 8 étrangers parmi les 35 morts
Huit étrangers, dont deux Britanniques, un Allemand et un Bulgare, figurent parmi les 35 personnes tuées dans l'attentat-suicide de lundi à l'aéroport de Moscou, a annoncé mardi le ministère des Situations d'urgence. La liste des victimes fait notamment état d'un mort originaire de chacune des anciennes républiques soviétiques d'Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et d'Ukraine. L'attentat au terminal international de l'aéroport de Domodedovo, qui a également fait 110 blessés, n'a pas été revendiqué mais les soupçons se portent sur les militants islamistes tchétchènes. L'agence de presse Interfax affirme que la tête du kamikaze a été retrouvée. Les djihadistes tchétchènes ont assumé la responsabilité de nombreux autres actes terroristes en Russie ces dernières années, y compris le double attentat-suicide qui avait fait 40 morts dans le métro de Moscou en mars 2010. En 2004 déjà, deux femmes kamikazes avaient embarqué dans deux avions à l'aéroport de Domodedovo, le plus fréquenté de la métropole, et fait exploser leurs charges en vol, tuant 90 personnes. L'aéroport se trouve à 42km au sud-est de Moscou. (AP)
Nouvelles critiques de l'Eglise catholique italienne
Le chef de l'Eglise catholique italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, a appelé lundi le personnel politique à "se contrôler" et faire preuve de "sobriété", critiquant implicitement le président du Conseil Silvio Berlusconi, impliqué dans une affaire de moeurs avec une jeune Marocaine, surnommée Ruby. Le cardinal Bagnasco, président de la Conférence des évêques italiens, n'a pas cité nommément le chef du gouvernement italien lundi lors d'un discours devant l'assemblée des évêques à Ancône, dans le centre-est du pays. Mais le prélat avait déclaré la semaine dernière qu'il évoquerait le Rubygate durant son discours, et ses propos ne laissent guère de doute. Mgr Bagnasco s'est ainsi déclaré attristé de voir se multiplier les informations parlant de "comportements contraires à la bienséance publique", de "styles incompatibles avec la sobriété et la correction". Les Italiens, a-t-il estimé, sont las de ces scandales. Ils "regardent avec consternation les acteurs de la scène publique" et éprouvent un "malaise moral évident", a-t-il ajouté. "Nous savons que la vie démocratique requiert un équilibre délicat, fondé sur la capacité de chacun à se contrôler", a-t-il souligné. Vendredi, le pape Benoît XVI a souligné que les responsables publics se devaient d'être des exemples de moralité. Le pape n'a pas non plus fait nommément référence à Silvio Berlusconi, ni cité explicitement le scandale. Mais au cours d'une audience avec le chef de la police de Rome, le souverain pontife a estimé que les responsables publics devaient "redécouvrir leurs racines spirituelles et la morale". Ses commentaires ont fait écho à ceux tenus la veille par le cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican qui a fait part de la préoccupation du Saint-Siège. (AP)
Chute de la natalité en Italie
Le nombre de naissances a chuté significativement en Italie en 2010, a annoncé lundi l'agence des statistiques italienne ISTAT. Le nombre de naissance a chuté de 12.000 passant à 557.000 naissances l'année dernière, après quatre ans de croissance modérée. C'est le chiffre le plus bas depuis 2005. L'ISTAT attribue cette baisse à une fertilité plus faible parmi la génération des baby-boomers qui fait des enfants plus vieux mais aussi à des facteurs socio-économiques. (AP)
Open d'Australie: Federer sans pitié Wozniacki à l'usure
Le Suisse Roger Federer s'est aisément qualifié mardi à Melbourne pour les demi-finales de l'Open d'Australie en écrasant 6-1 6-3 6-3 son compatriote Stanislas Wawrinka, tête de série n°19. Incapable de rééditer sa performance précédente face à l'Américain Andy Roddick, le numéro deux suisse a été une proie facile pour le tenant du titre, qui a évolué en toute décontraction en s'appuyant sur un service redoutable (77% de premières balles). "C'est vrai que le score paraît facile mais Stan a mieux joué au début du deuxième set, il s'est créé la première occasion de break. Mais mener deux manches à zéro a été crucial", a souligné Roger Federer. "C'est un ami mais je n'ai pas eu le temps de me dire 'Pauvre Stan' car quand j'ai servi pour le match, il a mené 0-30, et je ne voulais pas perdre le fil. Avoir affronté mon pote Marco Chiudinelli à Doha m'a aidé dans la préparation du match." Illustration de la bonne période que traverse le champion suisse: il a enregistré son quinzième succès consécutif depuis le Masters de Londres. "En fait après Wimbledon, je n'ai plus souffert du dos et j'ai pu me reconstruire un physique. Ensuite, la confiance est revenue avec les résultats", a expliqué l'ancien numéro un mondial. Le Suisse, 29 ans, a avoué ne pas avoir de préférence quant à l'identité de son adversaire en demi-finale, à savoir le gagnant du match nocturne entre le Serbe Novak Djokovic (n°3) et le Tchèque Tomas Berdych (n°6). "Novak et Tomas m'ont tous les deux battu sur les deux derniers Grands Chelems donc ce sera un beau challenge", a estimé Roger Federer. "Novak est à mon sens un meilleur athlète mais Tomas possède un meilleur service." (Reuters)
L'intérêt serait massif pour la première émission du FESF
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) devrait procéder mardi à sa première émission d'obligations garanties par les Etats de la zone euro pour un montant de trois à cinq milliards d'euros de maturité juillet 2016, apprend-on lundi de sources proches des chefs de file. De même source, on indique qu'un "livre d'intentions", qui ne comporte pas d'engagement, a été ouvert lundi et qu'en fin de matinée il dépassait les 13,0 milliards d'euros. "L'intérêt est massif. L'opération se fera probablement demain (mardi)", a-t-on déclaré. Le prix de revente de cette émission inaugurale du FESF, noté "AAA", devrait offrir un rendement compris entre 8 et 10 points de base au-dessus de la courbe des swaps. HSBC, Société générale CIB et Citi sont chefs de file de l'opération. Le FESF s'inscrit dans le dispositif européen de solidarité financière mis en place jusqu'en 2013 pour venir en aide aux pays de la zone euro en grande difficulté en raison du poids de leur dette. Le FESF peut emprunter jusqu'à 440 milliards d'euros sur le marché avec la garantie des Etats de la zone euro, hormis l'Irlande. Compte tenu du nombre limité de pays de la zone euro notés "AAA" (six pays : France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande et Autriche), le FESF ne peut emprunter effectivement que 250 milliards d'euros avec une note "AAA". Outre le FESF, qui est une nouvelle structure, le dispositif comprend un mécanisme d'urgence propre à l'Union européenne qui permet à Bruxelles de lever des fonds dans la limite de 60 milliards d'euros. La Commission européenne a ainsi levé le 5 janvier 5,0 milliards d'euros à 5 ans afin de venir en aide à l'Irlande, premier pays à avoir fait appel au mécanisme européen. L'opération offrait un rendement de 12 points de base au-dessus des swaps, soit 2,59%. La demande avait dépassé les 20,0 milliards d'euros. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
.
Le président russe Dmitri Medvedev a mis en cause mardi la direction de l'aéroport moscovite Domodedovo au lendemain de l'attentat suicide qui a fait 35 morts et plus de 150 blessés dans la zone d'arrivée du premier aéroport de Russie. "C'est à l'évidence un acte terroriste qui été préparé de longue date afin de provoquer la mort du plus grand nombre de personnes possible", a déclaré Dmitri Medvedev. Le président russe a ajouté que la direction de Domodedovo devrait répondre de cet attentat et expliquer comment le kamikaze présumé avait pu pénétrer dans l'aéroport muni de ses explosifs. "Ce qui s'est passé montre qu'il y a eu clairement des violations de la sécurité", a-t-il déclaré.
L'aéroport Domodedovo a rejeté toute responsabilité dans l'attentat, assurant que toutes les mesures de sécurité avaient été respectées. L'explosion a eu lieu dans la zone d'arrivée de l'aéroport vers 16h30 (13h30 GMT). Les médias russes spéculent mardi sur l'identité du kamikaze présumé. L'agence Itar-Tass, citant un enquêteur, a déclaré que l'attaque avait apparemment été perpétrée par un homme corpulent d'une trentaine d'années, mais d'autres médias parlent d'une femme kamikaze, voire de deux assaillants. Le ministère des Situations d'urgence a publié une liste des personnes décédées où figurent huit étrangers: deux Britanniques, un Allemand, un Bulgare, un Kirghize, un Tadjik, un Ouzbek et un Ukrainien. On compterait des Français, des Italiens et des Allemands parmi les blessés hospitalisés, mais ces informations n'ont pu être confirmées auprès de leurs ambassades. (Reuters)
Attentat de Moscou: 8 étrangers parmi les 35 morts
Huit étrangers, dont deux Britanniques, un Allemand et un Bulgare, figurent parmi les 35 personnes tuées dans l'attentat-suicide de lundi à l'aéroport de Moscou, a annoncé mardi le ministère des Situations d'urgence. La liste des victimes fait notamment état d'un mort originaire de chacune des anciennes républiques soviétiques d'Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et d'Ukraine. L'attentat au terminal international de l'aéroport de Domodedovo, qui a également fait 110 blessés, n'a pas été revendiqué mais les soupçons se portent sur les militants islamistes tchétchènes. L'agence de presse Interfax affirme que la tête du kamikaze a été retrouvée. Les djihadistes tchétchènes ont assumé la responsabilité de nombreux autres actes terroristes en Russie ces dernières années, y compris le double attentat-suicide qui avait fait 40 morts dans le métro de Moscou en mars 2010. En 2004 déjà, deux femmes kamikazes avaient embarqué dans deux avions à l'aéroport de Domodedovo, le plus fréquenté de la métropole, et fait exploser leurs charges en vol, tuant 90 personnes. L'aéroport se trouve à 42km au sud-est de Moscou. (AP)
Nouvelles critiques de l'Eglise catholique italienne
Le chef de l'Eglise catholique italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, a appelé lundi le personnel politique à "se contrôler" et faire preuve de "sobriété", critiquant implicitement le président du Conseil Silvio Berlusconi, impliqué dans une affaire de moeurs avec une jeune Marocaine, surnommée Ruby. Le cardinal Bagnasco, président de la Conférence des évêques italiens, n'a pas cité nommément le chef du gouvernement italien lundi lors d'un discours devant l'assemblée des évêques à Ancône, dans le centre-est du pays. Mais le prélat avait déclaré la semaine dernière qu'il évoquerait le Rubygate durant son discours, et ses propos ne laissent guère de doute. Mgr Bagnasco s'est ainsi déclaré attristé de voir se multiplier les informations parlant de "comportements contraires à la bienséance publique", de "styles incompatibles avec la sobriété et la correction". Les Italiens, a-t-il estimé, sont las de ces scandales. Ils "regardent avec consternation les acteurs de la scène publique" et éprouvent un "malaise moral évident", a-t-il ajouté. "Nous savons que la vie démocratique requiert un équilibre délicat, fondé sur la capacité de chacun à se contrôler", a-t-il souligné. Vendredi, le pape Benoît XVI a souligné que les responsables publics se devaient d'être des exemples de moralité. Le pape n'a pas non plus fait nommément référence à Silvio Berlusconi, ni cité explicitement le scandale. Mais au cours d'une audience avec le chef de la police de Rome, le souverain pontife a estimé que les responsables publics devaient "redécouvrir leurs racines spirituelles et la morale". Ses commentaires ont fait écho à ceux tenus la veille par le cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican qui a fait part de la préoccupation du Saint-Siège. (AP)
Chute de la natalité en Italie
Le nombre de naissances a chuté significativement en Italie en 2010, a annoncé lundi l'agence des statistiques italienne ISTAT. Le nombre de naissance a chuté de 12.000 passant à 557.000 naissances l'année dernière, après quatre ans de croissance modérée. C'est le chiffre le plus bas depuis 2005. L'ISTAT attribue cette baisse à une fertilité plus faible parmi la génération des baby-boomers qui fait des enfants plus vieux mais aussi à des facteurs socio-économiques. (AP)
Open d'Australie: Federer sans pitié Wozniacki à l'usure
Le Suisse Roger Federer s'est aisément qualifié mardi à Melbourne pour les demi-finales de l'Open d'Australie en écrasant 6-1 6-3 6-3 son compatriote Stanislas Wawrinka, tête de série n°19. Incapable de rééditer sa performance précédente face à l'Américain Andy Roddick, le numéro deux suisse a été une proie facile pour le tenant du titre, qui a évolué en toute décontraction en s'appuyant sur un service redoutable (77% de premières balles). "C'est vrai que le score paraît facile mais Stan a mieux joué au début du deuxième set, il s'est créé la première occasion de break. Mais mener deux manches à zéro a été crucial", a souligné Roger Federer. "C'est un ami mais je n'ai pas eu le temps de me dire 'Pauvre Stan' car quand j'ai servi pour le match, il a mené 0-30, et je ne voulais pas perdre le fil. Avoir affronté mon pote Marco Chiudinelli à Doha m'a aidé dans la préparation du match." Illustration de la bonne période que traverse le champion suisse: il a enregistré son quinzième succès consécutif depuis le Masters de Londres. "En fait après Wimbledon, je n'ai plus souffert du dos et j'ai pu me reconstruire un physique. Ensuite, la confiance est revenue avec les résultats", a expliqué l'ancien numéro un mondial. Le Suisse, 29 ans, a avoué ne pas avoir de préférence quant à l'identité de son adversaire en demi-finale, à savoir le gagnant du match nocturne entre le Serbe Novak Djokovic (n°3) et le Tchèque Tomas Berdych (n°6). "Novak et Tomas m'ont tous les deux battu sur les deux derniers Grands Chelems donc ce sera un beau challenge", a estimé Roger Federer. "Novak est à mon sens un meilleur athlète mais Tomas possède un meilleur service." (Reuters)
L'intérêt serait massif pour la première émission du FESF
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) devrait procéder mardi à sa première émission d'obligations garanties par les Etats de la zone euro pour un montant de trois à cinq milliards d'euros de maturité juillet 2016, apprend-on lundi de sources proches des chefs de file. De même source, on indique qu'un "livre d'intentions", qui ne comporte pas d'engagement, a été ouvert lundi et qu'en fin de matinée il dépassait les 13,0 milliards d'euros. "L'intérêt est massif. L'opération se fera probablement demain (mardi)", a-t-on déclaré. Le prix de revente de cette émission inaugurale du FESF, noté "AAA", devrait offrir un rendement compris entre 8 et 10 points de base au-dessus de la courbe des swaps. HSBC, Société générale CIB et Citi sont chefs de file de l'opération. Le FESF s'inscrit dans le dispositif européen de solidarité financière mis en place jusqu'en 2013 pour venir en aide aux pays de la zone euro en grande difficulté en raison du poids de leur dette. Le FESF peut emprunter jusqu'à 440 milliards d'euros sur le marché avec la garantie des Etats de la zone euro, hormis l'Irlande. Compte tenu du nombre limité de pays de la zone euro notés "AAA" (six pays : France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande et Autriche), le FESF ne peut emprunter effectivement que 250 milliards d'euros avec une note "AAA". Outre le FESF, qui est une nouvelle structure, le dispositif comprend un mécanisme d'urgence propre à l'Union européenne qui permet à Bruxelles de lever des fonds dans la limite de 60 milliards d'euros. La Commission européenne a ainsi levé le 5 janvier 5,0 milliards d'euros à 5 ans afin de venir en aide à l'Irlande, premier pays à avoir fait appel au mécanisme européen. L'opération offrait un rendement de 12 points de base au-dessus des swaps, soit 2,59%. La demande avait dépassé les 20,0 milliards d'euros. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
.
A lire également:
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus
-
Visite de la diplomatie allemande en Ukraine : un soutien indéfectible
-
Catastrophes naturelles en Europe : Tempêtes, orages et inondations face au changement climatique
-
Aperçu des tendances et des facteurs de l'évolution des loyers en Europe en 2025
-
Vivre en Suisse bon plan ou pas ?