Le président Barroso, accusé d'ultralibéralisme à gauche et critiqué pour son manque de réactivité face à la crise, devait présenter son programme pour les cinq prochaines années au cours d'un dîner de travail.
Selon le texte d'un courrier adressé aux chefs d'Etat rendu public par la Commission, il prône plus de solidarité dans le domaine économique, plus d'investissements dans la recherche et les infrastructures, se prononce pour une croissance soutenable, pour une lutte ambitieuse contre le changement climatique et s'engage pour la régulation des marchés financiers et contre le protectionnisme.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont engagés à soutenir le Portugais, rejoints par leurs collègues conservateurs. Plusieurs chefs de gouvernement de gauche se sont alignés sur cette position, comme le chancelier autrichien Werner Faymann ou encore le Premier ministre portugais José Socrates, qui a affirmé jeudi matin devant les eurodéputés socialistes que "M. Barroso avait fait du bon travail".
Angela Merkel a réaffirmé jeudi à Bruxelles que la candidature de M. Barroso était largement soutenue par les chefs d'Etat et de gouvernement européens. "Je pense qu'il y a un large soutien parmi les dirigeants", a-t-elle déclaré.
Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfelds a, lui, estimé que les Vingt-Sept devaient reconduire le Portugais "dès que possible". "L'UE est dans une profonde crise économique (...) Il y a donc besoin d'une direction claire, pas de confusion", a-t-il affirmé.
Des compliments auxquels le président du groupe socialiste au Parlement européen Martin Schulz a répondu par une sévère critique du président sortant, dont le bilan est "vraiment mauvais".
Le conseil souhaite obtenir un accord large des groupes au Parlement européen en juillet pour formaliser cette désignation. Mais les libéraux et les conservateurs réunis n'ont qu'une majorité relative et les autres grands groupes sont vent debout contre le Portugais, ce qui pourrait retarder la décision.
Au premier jour de leur rencontre, les Vingt-Sept devront aussi s'entendre sur les concessions susceptibles de convaincre les électeurs irlandais d'accepter en septembre ou octobre le traité de Lisbonne qu'ils ont rejeté par référendum il y a un an. L'Union devrait pour cela adjoindre au "mini-traité" un texte rassurant les Irlandais sur la préservation de leurs règles sur l'avortement, la politique de la famille, l'éducation ou la fiscalité, ainsi qu'une déclaration réaffirmant la neutralité de l'Irlande.
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a dit ce jeudi avoir bon espoir d'obtenir de ses homologues européens des garanties sur la souveraineté de son pays sur lesquelles il pourra ensuite s'appuyer pour organiser un nouveau référendum en Irlande. "J'espère finaliser nos arrangements, ce qui nous servira de base pour organiser un deuxième référendum", a-t-il déclaré.
Les Vingt-Sept vont aussi se pencher sur une renforcement des banques et des marchés financiers. Devant les réticences de la Grande-Bretagne, qui craint de voir de nouvelles agences européennes susceptibles d'imposer leurs décisions à la City, les chefs d'Etat pourrait décider de reporter l'examen détaillé de ce volet, estimait-on jeudi de sources diplomatiques européennes.
Alors que débutait la rencontre, des agriculteurs ont perturbé la circulation à Bruxelles avec environ 600 tracteurs pour protester contre la chute des prix des produits laitiers. Ils ont été tenus éloignés des locaux du conseil européen.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Selon le texte d'un courrier adressé aux chefs d'Etat rendu public par la Commission, il prône plus de solidarité dans le domaine économique, plus d'investissements dans la recherche et les infrastructures, se prononce pour une croissance soutenable, pour une lutte ambitieuse contre le changement climatique et s'engage pour la régulation des marchés financiers et contre le protectionnisme.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont engagés à soutenir le Portugais, rejoints par leurs collègues conservateurs. Plusieurs chefs de gouvernement de gauche se sont alignés sur cette position, comme le chancelier autrichien Werner Faymann ou encore le Premier ministre portugais José Socrates, qui a affirmé jeudi matin devant les eurodéputés socialistes que "M. Barroso avait fait du bon travail".
Angela Merkel a réaffirmé jeudi à Bruxelles que la candidature de M. Barroso était largement soutenue par les chefs d'Etat et de gouvernement européens. "Je pense qu'il y a un large soutien parmi les dirigeants", a-t-elle déclaré.
Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfelds a, lui, estimé que les Vingt-Sept devaient reconduire le Portugais "dès que possible". "L'UE est dans une profonde crise économique (...) Il y a donc besoin d'une direction claire, pas de confusion", a-t-il affirmé.
Des compliments auxquels le président du groupe socialiste au Parlement européen Martin Schulz a répondu par une sévère critique du président sortant, dont le bilan est "vraiment mauvais".
Le conseil souhaite obtenir un accord large des groupes au Parlement européen en juillet pour formaliser cette désignation. Mais les libéraux et les conservateurs réunis n'ont qu'une majorité relative et les autres grands groupes sont vent debout contre le Portugais, ce qui pourrait retarder la décision.
Au premier jour de leur rencontre, les Vingt-Sept devront aussi s'entendre sur les concessions susceptibles de convaincre les électeurs irlandais d'accepter en septembre ou octobre le traité de Lisbonne qu'ils ont rejeté par référendum il y a un an. L'Union devrait pour cela adjoindre au "mini-traité" un texte rassurant les Irlandais sur la préservation de leurs règles sur l'avortement, la politique de la famille, l'éducation ou la fiscalité, ainsi qu'une déclaration réaffirmant la neutralité de l'Irlande.
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a dit ce jeudi avoir bon espoir d'obtenir de ses homologues européens des garanties sur la souveraineté de son pays sur lesquelles il pourra ensuite s'appuyer pour organiser un nouveau référendum en Irlande. "J'espère finaliser nos arrangements, ce qui nous servira de base pour organiser un deuxième référendum", a-t-il déclaré.
Les Vingt-Sept vont aussi se pencher sur une renforcement des banques et des marchés financiers. Devant les réticences de la Grande-Bretagne, qui craint de voir de nouvelles agences européennes susceptibles d'imposer leurs décisions à la City, les chefs d'Etat pourrait décider de reporter l'examen détaillé de ce volet, estimait-on jeudi de sources diplomatiques européennes.
Alors que débutait la rencontre, des agriculteurs ont perturbé la circulation à Bruxelles avec environ 600 tracteurs pour protester contre la chute des prix des produits laitiers. Ils ont été tenus éloignés des locaux du conseil européen.
Source: Associated Presse via Yahoo News
A lire également:
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus
-
Visite de la diplomatie allemande en Ukraine : un soutien indéfectible
-
Catastrophes naturelles en Europe : Tempêtes, orages et inondations face au changement climatique
-
Aperçu des tendances et des facteurs de l'évolution des loyers en Europe en 2025
-
Vivre en Suisse bon plan ou pas ?