Monde: 186.000 sans abris au Brésil

186.000 sans abris au Brésil en raison de fortes pluies
La télévision montrait mardi les toits des maisons dépassant des eaux et les habitants se déplaçant en barques dans les villes. Les coulées de boue ont transformé les maisons en pataugeoires et obligé les résidents à rejoindre des abris d'urgence. Sept états sont touchés par les pluies, qui arrosent la région depuis des mois, d'après la protection civile. Le site Globo G1 rapporte trois décès supplémentaires dans l'Etat de Bahia, mais non confirmés par les autorités. Le président Lula da Silva a souligné l'urgence de scruter plus attentivement les questions climatiques, en apportant en hélicoptère des paniers de vivres aux sinistrés.

Grippe A/H1N1:  19 cas suspects en Suisse
Sont concernés les cantons d'Argovie, Berne, Bâle, Genève, Saint-Gall, Soleure, Vaud et Zurich.
Jusqu'ici, 73 déclarations de cas suspects ont été enregistrées dans 14 cantons. Dans 53 cas, la grippe dite mexicaine a pu être exclue. Un seul cas avéré a été recensé. Il concerne un jeune homme de 19 ans qui a pu quitter l'hôpital de Baden dimanche dernier. Il n'était plus malade et ne présentait plus de risque de contagion.

Côte d’Ivoire:  Jean Paul Ney en liberté provisoire
Le Secrétaire d’Etat français à la coopération, Alain Joyandet, a annoncé mercredi, à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, que le journaliste français Jean Paul Ney, incarcéré en janvier 2008, pour "attentat et complot contre l’autorité de l’Etat" devrait être libéré provisoirement. Cette annonce, issue d’une discussion entre le secrétaire d’Etat et le président ivoirien Laurent Gbagbo ne rassure pas complètement le journaliste, qui a « du mal à y croire », rapporte l’Alsace.fr

La France confirme l'accueil d'un ex-Guantanamo algérien
"La décision française s'inscrit dans le cadre d'une concertation européenne même s'il s'agit d'une décision nationale", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier, lors du point de presse électronique régulier. M. Chevallier a refusé de dire pourquoi l'ex-prisonnier ne regagnait pas l'Algérie, soulignant que la France a fait connaître ses "critères" d'accueil: "une décision au cas par cas en réponse à la demande d'une personne qui pense ne pas être en mesure ou qui ne souhaite pas retourner dans son pays d'origine, une évaluation judiciaire et de sécurité, et l'existence, sous une forme ou sous une autre, d'un lien avec la France".

Des dizaines d'Afghans tués dans un bombardement américain
Jessica Barry, porte-parole du CICR à Kaboul, a précisé qu'une équipe de la Croix-Rouge avait pu gagner mardi après-midi le lieu des combats, dans la province occidentale de Farah, où ils ont vu des dizaines de cadavres, dont des femmes et des enfants. "Il semble qu'ils essayaient de s'abriter dans des maisons qui ont été touchées", a-t-elle ajouté. C'est la première confirmation internationale de ce grave incident imputé à l'aviation américaine, que les autorités américaines et afghanes disent vérifier.

Patxi Lopez:  basque, sans excès
Toutes proportions gardées, un socialiste à la tête du Pays basque, c'est un événement aussi inédit que l'installation d'un président noir à la Maison Blanche. Patxi Lopez, 50 ans, incarne ce changement. Cet homme discret, dont le sourire arrondit encore les traits d'un visage poupin, est, depuis mardi 5 mai, le chef du gouvernement non nationaliste d'une région considérée jusque-là comme une forteresse inexpugnable du Parti nationaliste basque.

Entretien Lieberman-Kouchner:  Paris rappelle son soutien à la création d'un Etat palestinien
Arrivé en provenance d'Italie, première étape de son périple, Avigdor Lieberman est arrivé en fin d'après-midi au ministère des Affaires étrangères à Paris, aux abords duquel la police anti-émeute a arrêté deux manifestants et en a refoulé d'autres. Une manifestation, organisée sur l'esplanade des Invalides voisine, a réuni une centaine de personnes, certaines brandissant un immense drapeau palestinien.

L'ONU demande des compensations à Israël pour le bombardement de ses écoles à Gaza
L'enquête ordonnée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a conclu que les armes israéliennes -y compris certaines au phosphore- étaient la cause des dégâts subis par plusieurs écoles gérées par l'ONU, un dispensaire et le siège de l'UNRWA à Gaza. Au moins 40 personnes ont été tuées dans l'un de ces bombardements. A nouveau sur la défensive alors qu'on l'accuse de possibles crimes de guerre pendant son offensive de l'hiver, Israël dément avoir intentionnellement frappé les installations de l'ONU, et avoir été contrainte à agir contre des assaillants s'y cachant.