'Nous ouvrons un débat sur une réforme globale du régime foncier', a-t-il déclaré lundi 15 février devant le Parlement, au Cap, en ajoutant qu'un projet de loi serait introduit prochainement au Parlement. En 1994, à la chute du régime d'apartheid, 87 % des terres arables étaient aux mains de la minorité blanche et le gouvernement s'est fixé pour objectif d'en redistribuer 30 % à des Noirs ou Métis d'ici à 2015. Mais 15 ans plus tard, à peine 5 % de ces terres ont effectivement changé de mains. Lors de son discours sur l'état de la nation, jeudi 11 février, le président Jacob Zuma a promis de donner des titres de propriété à au moins un demi-million de foyers d'ici à la fin de son mandat en 2014.
La question foncière est particulièrement sensible en Afrique du Sud depuis l'adoption en 2000 par le président zimbabwéen, Robert Mugabe, d'une réforme agraire controversée, qui a conduit au départ précipité de plus de 4 000 des 4 500 fermiers blancs du pays et à une désorganisation du secteur agricole. Contrairement au Zimbabwe, l'Afrique du Sud fonctionne actuellement sur la base du principe 'acheteur volontaire, vendeur volontaire'. Mais le ministre Nkwinti avait fait savoir en octobre que cette approche n'était pas gravée dans le marbre.
Source:Lemonde.fr via yahoo
La question foncière est particulièrement sensible en Afrique du Sud depuis l'adoption en 2000 par le président zimbabwéen, Robert Mugabe, d'une réforme agraire controversée, qui a conduit au départ précipité de plus de 4 000 des 4 500 fermiers blancs du pays et à une désorganisation du secteur agricole. Contrairement au Zimbabwe, l'Afrique du Sud fonctionne actuellement sur la base du principe 'acheteur volontaire, vendeur volontaire'. Mais le ministre Nkwinti avait fait savoir en octobre que cette approche n'était pas gravée dans le marbre.
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