'Il faut mettre un terme à des pratiques qui ont suscité, à raison, l'indignation des Français', a déclaré Nicolas Sarkozy, lors de ses vœux aux forces économiques, jeudi 15 janvier, à Vesoul (Haute-Saône), en faisant allusion aux 'parachutes dorés', ces fameuses indemnités de départ versées aux patrons des grandes sociétés cotées. 'C'est très simple : soit les recommandations des organisations patronales sont appliquées, et c'est parfait, soit elles ne le sont pas et le gouvernement préparera une loi rendant ces recommandations juridiquement contraignante', a-t-il ajouté avant de préciser : 'Le rendez-vous, ce n'est pas la fin de cette année, c'est la fin du premier trimestre.' Lire la suite l'article
A ce jour, la plupart des entreprises cotées en Bourse se sont engagées à respecter le code éthique élaboré par l'Afep et le Medef, à l'invite des pouvoirs publics, afin de mettre fin aux abus du passé. 'Au 7 janvier 2009, 94 % des plus fortes capitalisations françaises de la Bourse de Paris ont adhéré à ce code', a précisé l'Autorité des marchés financiers (AMF), dans un communiqué publié mardi 13 janvier. Mais le gouvernement ne se satisfait pas de ces engagements. Il demande à ce que ces derniers se traduisent dans la pratique, c'est-à-dire que de nouvelles règles de rémunération soient votées sans délai par les conseils d'administration, afin d'être entérinées par les assemblées générales d'actionnaires au printemps. A ce titre, les politiques de rémunération des dirigeants restent souvent opaques et permettent, dans bon nombre d'entreprises, un empilement d'indemnités autorisant des excès. Selon la photographie la plus récente dont on dispose, une étude du cabinet de conseil international Hewitt Associates, datée de novembre 2008, les grandes entreprises ont du chemin à faire pour se mettre en conformité avec les nouvelles normes fixées par le Medef et l'Afep.
Source: Yahoo News
A ce jour, la plupart des entreprises cotées en Bourse se sont engagées à respecter le code éthique élaboré par l'Afep et le Medef, à l'invite des pouvoirs publics, afin de mettre fin aux abus du passé. 'Au 7 janvier 2009, 94 % des plus fortes capitalisations françaises de la Bourse de Paris ont adhéré à ce code', a précisé l'Autorité des marchés financiers (AMF), dans un communiqué publié mardi 13 janvier. Mais le gouvernement ne se satisfait pas de ces engagements. Il demande à ce que ces derniers se traduisent dans la pratique, c'est-à-dire que de nouvelles règles de rémunération soient votées sans délai par les conseils d'administration, afin d'être entérinées par les assemblées générales d'actionnaires au printemps. A ce titre, les politiques de rémunération des dirigeants restent souvent opaques et permettent, dans bon nombre d'entreprises, un empilement d'indemnités autorisant des excès. Selon la photographie la plus récente dont on dispose, une étude du cabinet de conseil international Hewitt Associates, datée de novembre 2008, les grandes entreprises ont du chemin à faire pour se mettre en conformité avec les nouvelles normes fixées par le Medef et l'Afep.
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