La banque a expliqué dans un communiqué que le resserrement des spreads de crédit avait entraîné dans ses comptes un "impact comptable négatif" de 1,3 milliard d'euros, mais n'a pas donné d'estimation chiffrée de son résultat net du deuxième trimestre disant simplement qu'il sera "légèrement bénéficiaire".
Vers 16h15, le titre abandonnait 1,98% à 37,15 euros avec un indice sectoriel DJ Stoxx des banques européennes en recul de 1,76% au même moment.
"Les écarts sur les CDS sont importants, nettement supérieurs à ce qu'on attendait", commente Pascal Decque, analyste chez Natixis Securities, alors que celui-ci tablait sur un bénéfice de l'ordre de 500 millions d'euros pour la Société générale.
"Mais tout le reste est à peu près conforme. La banque de financement et d'investissement est bonne. Il n'y a pas beaucoup de provisions sur les actifs toxiques", a-t-il ajouté.
La Société générale, dont les actionnaires ont approuvé ce jour la nomination de Frédéric Oudéa à la présidence du groupe en remplacement de Daniel Bouton, en plus de ses fonctions de directeur général, ne s'attend pas à une augmentation marquée de ses provisions pour risque de crédit en raison de la crise.
"La charge du risque devrait être du même ordre de grandeur qu'au premier trimestre", fait savoir la Société générale.
La banque, qui publiera ses résultats du deuxième trimestre le 5 août, avait surpris le marché début mai en annonçant une perte nette de 278 millions au premier trimestre. Son coût du risque avait alors été multiplié par deux à fin mars, à 1.354 millions d'euros.
Répondant en assemblée générale à une question d'un actionnaire, Frédéric Oudéa a déclaré qu'il n'y avait pas de dépréciations de goodwill (écart de survaleur, ndlr) à attendre au deuxième trimestre.
La banque assure aussi qu'au deuxième trimestre, l'impact de ses actifs risqués dans ses comptes "devrait être limité".
"Nous avons poursuivi effectivement la réduction de nos expositions à risques", a dit à des journalistes Frédéric Oudéa à l'issue de l'assemblée générale du groupe, renvoyant à la publication des résultats trimestriels pour un chiffrage précis des actifs à risques de la Socgen.
A fin mars, les expositions à risques de la banque s'élevaient à 20 milliards d'euros.
La Société générale évoque également de "bonnes performances opérationnelles, et en particulier de la banque de financement et d'investissement".
Pour l'heure, la banque écarte toute nouvelle aide de l'Etat français dont elle a déjà reçu 3,4 milliards d'euros dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire.
Les ratios de solvabilité financière Tier 1 et Core Tier 1 du groupe devraient être proches de ceux de 9,2% et 7,0% respectivement au 31 mars après avoir pris en compte l'émission fin mai d'actions de préférence auprès de l'Etat français.
Source: Reuters via yahoo News
Vers 16h15, le titre abandonnait 1,98% à 37,15 euros avec un indice sectoriel DJ Stoxx des banques européennes en recul de 1,76% au même moment.
"Les écarts sur les CDS sont importants, nettement supérieurs à ce qu'on attendait", commente Pascal Decque, analyste chez Natixis Securities, alors que celui-ci tablait sur un bénéfice de l'ordre de 500 millions d'euros pour la Société générale.
"Mais tout le reste est à peu près conforme. La banque de financement et d'investissement est bonne. Il n'y a pas beaucoup de provisions sur les actifs toxiques", a-t-il ajouté.
La Société générale, dont les actionnaires ont approuvé ce jour la nomination de Frédéric Oudéa à la présidence du groupe en remplacement de Daniel Bouton, en plus de ses fonctions de directeur général, ne s'attend pas à une augmentation marquée de ses provisions pour risque de crédit en raison de la crise.
"La charge du risque devrait être du même ordre de grandeur qu'au premier trimestre", fait savoir la Société générale.
La banque, qui publiera ses résultats du deuxième trimestre le 5 août, avait surpris le marché début mai en annonçant une perte nette de 278 millions au premier trimestre. Son coût du risque avait alors été multiplié par deux à fin mars, à 1.354 millions d'euros.
Répondant en assemblée générale à une question d'un actionnaire, Frédéric Oudéa a déclaré qu'il n'y avait pas de dépréciations de goodwill (écart de survaleur, ndlr) à attendre au deuxième trimestre.
La banque assure aussi qu'au deuxième trimestre, l'impact de ses actifs risqués dans ses comptes "devrait être limité".
"Nous avons poursuivi effectivement la réduction de nos expositions à risques", a dit à des journalistes Frédéric Oudéa à l'issue de l'assemblée générale du groupe, renvoyant à la publication des résultats trimestriels pour un chiffrage précis des actifs à risques de la Socgen.
A fin mars, les expositions à risques de la banque s'élevaient à 20 milliards d'euros.
La Société générale évoque également de "bonnes performances opérationnelles, et en particulier de la banque de financement et d'investissement".
Pour l'heure, la banque écarte toute nouvelle aide de l'Etat français dont elle a déjà reçu 3,4 milliards d'euros dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire.
Les ratios de solvabilité financière Tier 1 et Core Tier 1 du groupe devraient être proches de ceux de 9,2% et 7,0% respectivement au 31 mars après avoir pris en compte l'émission fin mai d'actions de préférence auprès de l'Etat français.
Source: Reuters via yahoo News
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