A Paris, la manifestation démarre à 14h00 du Luxembourg pour rejoindre l'Assemblée nationale. Des défilés sont aussi prévus à Aix, Avignon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Toulouse ou Strasbourg.
Cette journée se tient à l'appel de la coordination nationale des universités et d'une large intersyndicale (FSU, CFDT, FO, Solidaires, Sauvons la recherche, Sauvons l'université, l'Unef).
Les syndicats Unsa-Education et AutonomeSup, les étudiants de la Fage et de la Confédération étudiante (Cé) et les lycéens de l'UNL ont apporté leur soutien.
La plupart réclament un retrait du décret modifiant le statut des enseignants, de la réforme de la formation des enseignants des écoles, collèges et lycées, et demandent l'abandon des suppressions de postes dans le supérieur et la recherche.
Un des enjeux de la journée sera de vérifier l'ampleur du soutien des étudiants, appelés à manifester par trois organisations, aux professeurs et maîtres de conférence.
Lundi, Mme Pécresse a cherché à déminer, en nommant sur le dossier du statut une médiatrice qui devra "retravailler" le projet de décret en "prolongeant la concertation" pendant deux mois. Mais elle ne semble pas avoir convaincu.
"Prolonger une concertation qui n'a pas eu lieu, ce n'est pas crédible. Et deux mois, de qui se moque-t-on? Ce n'est pas du tout à la hauteur des enjeux et de la colère des universitaires", a réagi à l'AFP le porte-parole de Sauvons l'université (SLU), Jean-Louis Fournel.
"Il faut aussi que la ministre comprenne que les enseignants-chercheurs ne sont pas seulement en train de défendre leur statut mais de poser la question de la place de l'éducation et de la recherche dans le monde de demain", a-t-il ajouté, en référence au rejet que suscite aussi, selon lui, la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire.
"On peut se réjouir que des négociations soient ouvertes", a dit à l'AFP le vice-président de la Fage, François-Loïc Pichard, mais il n'en a pas moins maintenu son appel à manifester, notamment pour un plan de recrutements dans les universités.
Quant au Sgen-CFDT, il a "maintenu sa demande d'ouverture de négociation sur l'ensemble des questions relatives à l'avenir des universités": le statut mais aussi "les postes et les budgets".
Des réformes sur lesquelles Mme Pécresse n'a pas vraiment la main. Celle de la formation des enseignants dépend surtout du ministre de l'Education, Xavier Darcos. Quant aux suppressions de postes, Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi sa volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Au-delà des manifestations, la mobilisation ne cesse de s'amplifier: plusieurs assemblées générales ont voté lundi la grève réconductible, une dizaine de présidents d'université ont demandé en Sorbonne le retrait du décret, puis deux autres (Paris-XI Orsay et Aix-Marseille-III) l'ont aussi critiqué. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, ont apporté leur soutien au mouvement.
Quant aux enseignants, ils varient les modes d'actions, par exemple en dispensant des cours "hors les murs": une "lecture marathon" de La Princesse de Clèves est ainsi prévue lundi prochain devant le Panthéon, à 15h00.
Source: Yahoo News
Cette journée se tient à l'appel de la coordination nationale des universités et d'une large intersyndicale (FSU, CFDT, FO, Solidaires, Sauvons la recherche, Sauvons l'université, l'Unef).
Les syndicats Unsa-Education et AutonomeSup, les étudiants de la Fage et de la Confédération étudiante (Cé) et les lycéens de l'UNL ont apporté leur soutien.
La plupart réclament un retrait du décret modifiant le statut des enseignants, de la réforme de la formation des enseignants des écoles, collèges et lycées, et demandent l'abandon des suppressions de postes dans le supérieur et la recherche.
Un des enjeux de la journée sera de vérifier l'ampleur du soutien des étudiants, appelés à manifester par trois organisations, aux professeurs et maîtres de conférence.
Lundi, Mme Pécresse a cherché à déminer, en nommant sur le dossier du statut une médiatrice qui devra "retravailler" le projet de décret en "prolongeant la concertation" pendant deux mois. Mais elle ne semble pas avoir convaincu.
"Prolonger une concertation qui n'a pas eu lieu, ce n'est pas crédible. Et deux mois, de qui se moque-t-on? Ce n'est pas du tout à la hauteur des enjeux et de la colère des universitaires", a réagi à l'AFP le porte-parole de Sauvons l'université (SLU), Jean-Louis Fournel.
"Il faut aussi que la ministre comprenne que les enseignants-chercheurs ne sont pas seulement en train de défendre leur statut mais de poser la question de la place de l'éducation et de la recherche dans le monde de demain", a-t-il ajouté, en référence au rejet que suscite aussi, selon lui, la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire.
"On peut se réjouir que des négociations soient ouvertes", a dit à l'AFP le vice-président de la Fage, François-Loïc Pichard, mais il n'en a pas moins maintenu son appel à manifester, notamment pour un plan de recrutements dans les universités.
Quant au Sgen-CFDT, il a "maintenu sa demande d'ouverture de négociation sur l'ensemble des questions relatives à l'avenir des universités": le statut mais aussi "les postes et les budgets".
Des réformes sur lesquelles Mme Pécresse n'a pas vraiment la main. Celle de la formation des enseignants dépend surtout du ministre de l'Education, Xavier Darcos. Quant aux suppressions de postes, Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi sa volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Au-delà des manifestations, la mobilisation ne cesse de s'amplifier: plusieurs assemblées générales ont voté lundi la grève réconductible, une dizaine de présidents d'université ont demandé en Sorbonne le retrait du décret, puis deux autres (Paris-XI Orsay et Aix-Marseille-III) l'ont aussi critiqué. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, ont apporté leur soutien au mouvement.
Quant aux enseignants, ils varient les modes d'actions, par exemple en dispensant des cours "hors les murs": une "lecture marathon" de La Princesse de Clèves est ainsi prévue lundi prochain devant le Panthéon, à 15h00.
Source: Yahoo News
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