Ali Bongo était ministre de la Défense de son père, mort le 8 juin à Barcelone à l'âge de 73 ans après avoir régné d'une main de fer plus de 41 ans sur son petit pays d'Afrique centrale riche en pétrole.
Le candidat vainqueur a été crédité de 41,73% des suffrages exprimés, sur un total d'un peu plus de 800.000 électeurs inscrits, après une réunion marathon de la commission électorale entamée mercredi.
La longue attente avant la proclamation des résultats avait suscité de tensions, ses deux principaux adversaires, l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obamé et l'opposant Pierre Mamboundou, prétendant eux aussi à la victoire et dénonçant une manipulation des résultats.
Selon un décompte effectué par Reuters sur la base des résultats officiels dans les neuf province du pays, Ben Bongo aurait obtenu quelque 140.000 voix, Mba Obamé 87.000 et Mamboundou un peu plus de 50.000.
La majorité relative suffisait pour remporter cette élection à un tour et le fils d'Omar Bongo "a été élu", ont annoncé successivement le président de la commission électorale, René Aboghé Ella, et le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou, à la télévision d'Etat.
Omar Ben Bongo était le candidat officiel du Parti démocratique gabonais (PDG), l'ancien parti unique fondé par son père, qui ne s'est résigné au multipartisme qu'en 1990.
En attendant la proclamation des résultats, des centaines d'opposants avaient campé toute la nuit sur une place du centre de Libreville proche du siège de la commission électorale.
Ils ont été dispersés dans la matinée à coups de gaz lacrymogènes par les forces de sécurité. Dans l'après-midi, Les rues de la capitale étaient calmes et, à l'exception du maintien d'un important dispositif de sécurité, largement désertes.
L'élection d'Ali Bongo confirme la crainte de ses rivaux que ne s'installe une sorte de dynastie familiale dans ce petit pays dont les richesses, en dépit de sa faible population, ont été inégalement réparties sous de le règne d'Omar Bongo.
Analystes et marchés financiers n'excluent pas que les contestations électorales entraînent quelques troubles, mais ils minimisent les risques de bouleversements majeurs.
Source: Reuters via Yahoo News
Le candidat vainqueur a été crédité de 41,73% des suffrages exprimés, sur un total d'un peu plus de 800.000 électeurs inscrits, après une réunion marathon de la commission électorale entamée mercredi.
La longue attente avant la proclamation des résultats avait suscité de tensions, ses deux principaux adversaires, l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obamé et l'opposant Pierre Mamboundou, prétendant eux aussi à la victoire et dénonçant une manipulation des résultats.
Selon un décompte effectué par Reuters sur la base des résultats officiels dans les neuf province du pays, Ben Bongo aurait obtenu quelque 140.000 voix, Mba Obamé 87.000 et Mamboundou un peu plus de 50.000.
La majorité relative suffisait pour remporter cette élection à un tour et le fils d'Omar Bongo "a été élu", ont annoncé successivement le président de la commission électorale, René Aboghé Ella, et le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou, à la télévision d'Etat.
Omar Ben Bongo était le candidat officiel du Parti démocratique gabonais (PDG), l'ancien parti unique fondé par son père, qui ne s'est résigné au multipartisme qu'en 1990.
En attendant la proclamation des résultats, des centaines d'opposants avaient campé toute la nuit sur une place du centre de Libreville proche du siège de la commission électorale.
Ils ont été dispersés dans la matinée à coups de gaz lacrymogènes par les forces de sécurité. Dans l'après-midi, Les rues de la capitale étaient calmes et, à l'exception du maintien d'un important dispositif de sécurité, largement désertes.
L'élection d'Ali Bongo confirme la crainte de ses rivaux que ne s'installe une sorte de dynastie familiale dans ce petit pays dont les richesses, en dépit de sa faible population, ont été inégalement réparties sous de le règne d'Omar Bongo.
Analystes et marchés financiers n'excluent pas que les contestations électorales entraînent quelques troubles, mais ils minimisent les risques de bouleversements majeurs.
Source: Reuters via Yahoo News
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