La France a lâché Ben Ali à la dernière minute
L'abandon à la dernière minute par Paris de son soutien à l'ancien président tunisien Ben Ali illustre la pression qui s'exerce sur la France pour qu'elle rompe avec des années de soutien aveugle à certains dirigeants étrangers. La France, comme le reste du monde, a été prise de court quand les troubles en Tunisie ont finalement précipité le départ de Zine al Abidine Ben Ali vendredi. Après une réunion d'urgence au sommet de l'Etat, Paris a décidé de lui refuser son hospitalité. La volte-face a été rapide après le long soutien de l'ancienne puissance coloniale au régime, dont la stabilité politique protégeait les intérêts économiques français et la répression des groupes fondamentalistes faisait de la Tunisie un rempart laïc. Les analystes politiques s'interrogent désormais sur l'éventuel effet d'entraînement de ce changement de régime sur d'autres pays de la région et le président Nicolas Sarkozy est pressé de renouveler la diplomatie française en Afrique du Nord et le monde arabe. "Il y a un risque de contagion", dit Christian Bouquet, spécialiste de l'Afrique du Nord et professeur de géopolitique à l'université Bordeaux III. "Il est clair que la France va être obligée d'avoir une position éthiquement plus correcte par rapport aux droits de l'homme, à la liberté d'expression, et donc probablement commencer à réfléchir sur ce qu'elle va dire désormais sur l'Algérie et, tant qu'on y est, sur le Maroc." (Reuters)
Jacques Servier cité à comparaître en correctionnelle
Servier, fondateur et président du laboratoire Servier, le fabricant du Médiator, est appelé à comparaître devant la 15e chambre du TGI de Nanterre le 11 février, rapporte le Figaro dimanche soir. Le quotidien précise que la comparution de Jacques Servier, 88 ans, est la conséquence de la citation directe déposée par deux avocats parisiens, dont le premier représente plusieurs familles de victimes au pénal et le second représente une victime du Médiator. La citation concerne également les laboratoires Servier et Biopharma, qui a commercialisé le médicament suspendu en France depuis novembre 2009, mais également des personnes physiques, le directeur général délégué et pharmacien responsable de la firme. Les plaignants attaquent Servier pour avoir "délibérément trompé les patients consommateurs de Médiator sur la nature, l'espèce et les qualités substantielles, la composition" du médicament. Dans un rapport accablant, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) affirme que le fabricant du Médiator a "anesthésié" les acteurs du médicament pour dissimuler les risques liés à cet anorexigène. Le rapport affirme que le Médiator aurait dû être retiré de la vente dès 1999, soit dix ans avant sa suspension officielle. Soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, il aurait même dû être, selon l'Igas, remis en cause dès 1995 lorsqu'a été établie la dangerosité d'anorexigènes du même type. (Reuters)
Viavoice: Sarkozy baisse d'un point et Fillon de trois
Nicolas Sarkozy et François Fillon voient la proportion d'opinions positives à leur égard baisser d'un et trois points respectivement en un mois, selon un sondage Viavoice à paraître lundi dans Libération. Le président Nicolas Sarkozy recueille ainsi 34% d'opinions positives et le Premier ministre François Fillon 47%. A l'inverse, 62% des sondés ont une opinion négative du chef de l'Etat (+1 point) et 47% une opinion négative du chef du gouvernement (+3). Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international et possible candidat à la primaire pour désigner le candidat socialiste à la présidentielle de 2012, arrive en tête d'une liste de personnalités avec 54% d'opinions positives et 34% d'opinions négatives. (Reuters)
Meurtre devant la discothèque de Marseille
Deux filles de 18 et 17 ans en garde à vue depuis samedi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une adolescente de 16 ans, poignardée samedi devant une discothèque de Marseille, seront déférées lundi matin au parquet de la ville, a-t-on appris dimanche de source policière. La première, qui avait été interpellée peu après les faits, devrait répondre d'"homicide volontaire". La seconde, qui s'est constituée prisonnière dans l'après-midi, est soupçonnée d'avoir participé, dans des conditions encore troubles, à l'agression physique qui a causé la mort de la mineure de 16 ans.
L'adolescente a été poignardée de deux coups de couteau, dont un mortel, portés dans la région cardiaque, au terme d'une rixe devant une discothèque du quartier Saint-Victor, proche du Vieux-Port. Le maire PS de secteur, Patrick Mennucci, avait demandé la fermeture au moins momentanée de l'établissement, ce qui a eu lieu. (AP)
Jean-Marie Le Pen ironise sur l'origine juive d'un journaliste
Jean-Marie Le Pen a déclaré dimanche que l'origine juive du journaliste de France 24 expulsé samedi soir d'une réunion du Front national à Tours ne se voyait pas sur sa carte de presse ou sur son nez. Reprochant aux télévisions d'avoir diffusé l'information en boucle, le président d'honneur du FN a affirmé que Mickaël Szames avait été simplement expulsé, et non frappé comme il l'a déclaré. Puis il a ajouté : "Il a dit que c'était parce qu'il était juif qu'il avait été expulsé. Ca ne se voyait ni sur sa carte de presse, ni sur son nez, si j'ose dire." "Quelqu'un qui a violé les règles élémentaires, il était normal qu'il soit expulsé. Il n'a pas été frappé. C'est une provocation, c'est tout", a ajouté le dirigeant d'extrême droite lors d'un point de presse. A la suite de cet incident, France 24 a décidé de ne plus poursuivre la couverture du congrès du FN, qui s'achève dimanche à Tours, ont rapporté des journalistes de la chaîne. Mickaël Szames a expliqué dimanche avoir été molesté par des membres du service d'ordre la veille au soir pour s'être présenté à la soirée de gala du parti, qui était fermée à la presse. Il a pu pénétrer sans problème dans l'enceinte du Palais des congrès de Tours où se déroulait la soirée, "et même discuter avec Marine Le Pen et son père". (Reuters)
Renault licencierait les trois cadres soupçonnés d'espionnage
Il a envoyé des lettres de licenciement aux trois cadres qu'il soupçonne d'espionnage industriel, et l'un d'eux l'a reçue samedi matin à son domicile, a déclaré son avocat. Le constructeur automobile, qui a porté plainte contre X dans cette affaire d'espionnage présumé, avait reçu mardi les trois salariés mis en cause pour un entretien préalable à licenciement pour faute lourde. La loi imposait ensuite à l'entreprise un délai de réflexion d'au moins 48 heures avant l'officialisation du licenciement. "La lettre est arrivée. Le licenciement prend effet à réception du courrier", a déclaré au téléphone Xavier Thouvenin, avocat de Michel Balthazard, ancien directeur de l'amont et des projets et membre du comité de direction du groupe. L'avocat a ajouté que Renault reprenait dans son courrier l'accusation de transfert d'informations stratégiques en échange de pots-de-vin, des faits que son client nie toujours "catégoriquement". Il a précisé que, dans la lettre de licenciement, le constructeur dit avoir acquis la "conviction" que des informations ont été données. "Ils n'ont pas la certitude, c'est très différent", a souligné Xavier Thouvenin, avant d'ajouter qu'il allait saisir prochainement le conseil des Prud'hommes. Thibault de Montbrial, avocat d'un autre cadre mis en cause, Matthieu Tenenbaum, directeur adjoint du programme véhicules électriques, a déclaré pour sa part que son client n'avait pas reçu sa lettre. (Reuters)
Airbus remporte la bataille des commandes
Airbus a battu Boeing sur le fil dans la bataille des commandes de nouveaux avions en 2010, exercice également marqué par un nombre de livraisons record, a déclaré lundi l'avionneur européen, filiale à 100% d'EADS. Cette dernière, qui attribue ses performances commerciales à une forte reprise du marché dans les pays émergents et dans le segment des compagnies à bas coûts, a fait état de 644 commandes pour l'année dernière, pour un total de plus de 84 milliards de dollars aux prix catalogue, contre 625 pour son rival américain. A fin novembre 2010, Airbus était encore à la traîne de Boeing en la matière. "Ces chiffres montrent que la situation économique est en voie d'amélioration. Nous avons évité le spectre d'une nouvelle plongée dans la récession. Le marché de l'aviation civile a retrouvé la croissance grâce à l'Asie, aux compagnies à bas coûts et aux marchés émergents", a dit à des journalistes John Leahy, directeur commercial d'Airbus. "Les cours du pétrole sont le seul point négatif à l'horizon", a-t-il ajouté. Ajusté des annulations, le total des nouvelles commandes d'Airbus ressort à 574 avions, pesant un total de 74 milliards de dollars (toujours sur la base de prix catalogue) contre 530 pour Boeing, ce qui donne au fabricant européen une part de marché de 52%. Pour la huitième année de suite, Airbus a livré plus d'avions que Boeing en 2010, franchissant en outre la barre des 500 unités pour la première fois de son histoire. (Reuters)
UMP et PS accueillent fraîchement la candidate FN de 2012
L'élection de Marine Le Pen à la présidence du Front national a été accueillie fraîchement dimanche par les responsables politiques de droite et de gauche. Créditée de 16,5% à 18% dans les sondages, la fille de Jean-Marie Le Pen veut "assécher" l'UMP et constitue une menace pour les prétendants à l'Elysée, en particulier Nicolas Sarkozy. "Attention danger !", a dit l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, la jugeant "probablement" plus dangereuse que son père "parce que l'emballage est plus avenant". "Les thèses principales sont extrêmement violentes. Elle voudrait que l'Etat face la guerre aux musulmans", a-t-il dit sur Radio J. La réalité c'est un anti-musulmanisme virulent doublé du voeu d'une France-bunker contre l'Europe, ce qui aboutirait à des catastrophes économiques totales, a-t-il ajouté. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a rejeté l'idée d'une alliance entre l'UMP et le FN dans le futur et jugé qu'"il n'y a pas de changement entre Jean-Marie Le Pen et sa fille". "C'est toujours la même extrême droite, c'est toujours le même Front national", un parti marqué par "l'incapacité à proposer la moindre solution face aux problèmes que rencontrent les Français", a-t-il dit sur Europe 1. Ségolène Royal, candidate du PS à la présidentielle de 2007, a souligné qu'avec Marine Le Pen, "on a là maintenant un parti en ordre de marche, avec une candidate, avec un projet". (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
L'abandon à la dernière minute par Paris de son soutien à l'ancien président tunisien Ben Ali illustre la pression qui s'exerce sur la France pour qu'elle rompe avec des années de soutien aveugle à certains dirigeants étrangers. La France, comme le reste du monde, a été prise de court quand les troubles en Tunisie ont finalement précipité le départ de Zine al Abidine Ben Ali vendredi. Après une réunion d'urgence au sommet de l'Etat, Paris a décidé de lui refuser son hospitalité. La volte-face a été rapide après le long soutien de l'ancienne puissance coloniale au régime, dont la stabilité politique protégeait les intérêts économiques français et la répression des groupes fondamentalistes faisait de la Tunisie un rempart laïc. Les analystes politiques s'interrogent désormais sur l'éventuel effet d'entraînement de ce changement de régime sur d'autres pays de la région et le président Nicolas Sarkozy est pressé de renouveler la diplomatie française en Afrique du Nord et le monde arabe. "Il y a un risque de contagion", dit Christian Bouquet, spécialiste de l'Afrique du Nord et professeur de géopolitique à l'université Bordeaux III. "Il est clair que la France va être obligée d'avoir une position éthiquement plus correcte par rapport aux droits de l'homme, à la liberté d'expression, et donc probablement commencer à réfléchir sur ce qu'elle va dire désormais sur l'Algérie et, tant qu'on y est, sur le Maroc." (Reuters)
Jacques Servier cité à comparaître en correctionnelle
Servier, fondateur et président du laboratoire Servier, le fabricant du Médiator, est appelé à comparaître devant la 15e chambre du TGI de Nanterre le 11 février, rapporte le Figaro dimanche soir. Le quotidien précise que la comparution de Jacques Servier, 88 ans, est la conséquence de la citation directe déposée par deux avocats parisiens, dont le premier représente plusieurs familles de victimes au pénal et le second représente une victime du Médiator. La citation concerne également les laboratoires Servier et Biopharma, qui a commercialisé le médicament suspendu en France depuis novembre 2009, mais également des personnes physiques, le directeur général délégué et pharmacien responsable de la firme. Les plaignants attaquent Servier pour avoir "délibérément trompé les patients consommateurs de Médiator sur la nature, l'espèce et les qualités substantielles, la composition" du médicament. Dans un rapport accablant, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) affirme que le fabricant du Médiator a "anesthésié" les acteurs du médicament pour dissimuler les risques liés à cet anorexigène. Le rapport affirme que le Médiator aurait dû être retiré de la vente dès 1999, soit dix ans avant sa suspension officielle. Soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, il aurait même dû être, selon l'Igas, remis en cause dès 1995 lorsqu'a été établie la dangerosité d'anorexigènes du même type. (Reuters)
Viavoice: Sarkozy baisse d'un point et Fillon de trois
Nicolas Sarkozy et François Fillon voient la proportion d'opinions positives à leur égard baisser d'un et trois points respectivement en un mois, selon un sondage Viavoice à paraître lundi dans Libération. Le président Nicolas Sarkozy recueille ainsi 34% d'opinions positives et le Premier ministre François Fillon 47%. A l'inverse, 62% des sondés ont une opinion négative du chef de l'Etat (+1 point) et 47% une opinion négative du chef du gouvernement (+3). Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international et possible candidat à la primaire pour désigner le candidat socialiste à la présidentielle de 2012, arrive en tête d'une liste de personnalités avec 54% d'opinions positives et 34% d'opinions négatives. (Reuters)
Meurtre devant la discothèque de Marseille
Deux filles de 18 et 17 ans en garde à vue depuis samedi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une adolescente de 16 ans, poignardée samedi devant une discothèque de Marseille, seront déférées lundi matin au parquet de la ville, a-t-on appris dimanche de source policière. La première, qui avait été interpellée peu après les faits, devrait répondre d'"homicide volontaire". La seconde, qui s'est constituée prisonnière dans l'après-midi, est soupçonnée d'avoir participé, dans des conditions encore troubles, à l'agression physique qui a causé la mort de la mineure de 16 ans.
L'adolescente a été poignardée de deux coups de couteau, dont un mortel, portés dans la région cardiaque, au terme d'une rixe devant une discothèque du quartier Saint-Victor, proche du Vieux-Port. Le maire PS de secteur, Patrick Mennucci, avait demandé la fermeture au moins momentanée de l'établissement, ce qui a eu lieu. (AP)
Jean-Marie Le Pen ironise sur l'origine juive d'un journaliste
Jean-Marie Le Pen a déclaré dimanche que l'origine juive du journaliste de France 24 expulsé samedi soir d'une réunion du Front national à Tours ne se voyait pas sur sa carte de presse ou sur son nez. Reprochant aux télévisions d'avoir diffusé l'information en boucle, le président d'honneur du FN a affirmé que Mickaël Szames avait été simplement expulsé, et non frappé comme il l'a déclaré. Puis il a ajouté : "Il a dit que c'était parce qu'il était juif qu'il avait été expulsé. Ca ne se voyait ni sur sa carte de presse, ni sur son nez, si j'ose dire." "Quelqu'un qui a violé les règles élémentaires, il était normal qu'il soit expulsé. Il n'a pas été frappé. C'est une provocation, c'est tout", a ajouté le dirigeant d'extrême droite lors d'un point de presse. A la suite de cet incident, France 24 a décidé de ne plus poursuivre la couverture du congrès du FN, qui s'achève dimanche à Tours, ont rapporté des journalistes de la chaîne. Mickaël Szames a expliqué dimanche avoir été molesté par des membres du service d'ordre la veille au soir pour s'être présenté à la soirée de gala du parti, qui était fermée à la presse. Il a pu pénétrer sans problème dans l'enceinte du Palais des congrès de Tours où se déroulait la soirée, "et même discuter avec Marine Le Pen et son père". (Reuters)
Renault licencierait les trois cadres soupçonnés d'espionnage
Il a envoyé des lettres de licenciement aux trois cadres qu'il soupçonne d'espionnage industriel, et l'un d'eux l'a reçue samedi matin à son domicile, a déclaré son avocat. Le constructeur automobile, qui a porté plainte contre X dans cette affaire d'espionnage présumé, avait reçu mardi les trois salariés mis en cause pour un entretien préalable à licenciement pour faute lourde. La loi imposait ensuite à l'entreprise un délai de réflexion d'au moins 48 heures avant l'officialisation du licenciement. "La lettre est arrivée. Le licenciement prend effet à réception du courrier", a déclaré au téléphone Xavier Thouvenin, avocat de Michel Balthazard, ancien directeur de l'amont et des projets et membre du comité de direction du groupe. L'avocat a ajouté que Renault reprenait dans son courrier l'accusation de transfert d'informations stratégiques en échange de pots-de-vin, des faits que son client nie toujours "catégoriquement". Il a précisé que, dans la lettre de licenciement, le constructeur dit avoir acquis la "conviction" que des informations ont été données. "Ils n'ont pas la certitude, c'est très différent", a souligné Xavier Thouvenin, avant d'ajouter qu'il allait saisir prochainement le conseil des Prud'hommes. Thibault de Montbrial, avocat d'un autre cadre mis en cause, Matthieu Tenenbaum, directeur adjoint du programme véhicules électriques, a déclaré pour sa part que son client n'avait pas reçu sa lettre. (Reuters)
Airbus remporte la bataille des commandes
Airbus a battu Boeing sur le fil dans la bataille des commandes de nouveaux avions en 2010, exercice également marqué par un nombre de livraisons record, a déclaré lundi l'avionneur européen, filiale à 100% d'EADS. Cette dernière, qui attribue ses performances commerciales à une forte reprise du marché dans les pays émergents et dans le segment des compagnies à bas coûts, a fait état de 644 commandes pour l'année dernière, pour un total de plus de 84 milliards de dollars aux prix catalogue, contre 625 pour son rival américain. A fin novembre 2010, Airbus était encore à la traîne de Boeing en la matière. "Ces chiffres montrent que la situation économique est en voie d'amélioration. Nous avons évité le spectre d'une nouvelle plongée dans la récession. Le marché de l'aviation civile a retrouvé la croissance grâce à l'Asie, aux compagnies à bas coûts et aux marchés émergents", a dit à des journalistes John Leahy, directeur commercial d'Airbus. "Les cours du pétrole sont le seul point négatif à l'horizon", a-t-il ajouté. Ajusté des annulations, le total des nouvelles commandes d'Airbus ressort à 574 avions, pesant un total de 74 milliards de dollars (toujours sur la base de prix catalogue) contre 530 pour Boeing, ce qui donne au fabricant européen une part de marché de 52%. Pour la huitième année de suite, Airbus a livré plus d'avions que Boeing en 2010, franchissant en outre la barre des 500 unités pour la première fois de son histoire. (Reuters)
UMP et PS accueillent fraîchement la candidate FN de 2012
L'élection de Marine Le Pen à la présidence du Front national a été accueillie fraîchement dimanche par les responsables politiques de droite et de gauche. Créditée de 16,5% à 18% dans les sondages, la fille de Jean-Marie Le Pen veut "assécher" l'UMP et constitue une menace pour les prétendants à l'Elysée, en particulier Nicolas Sarkozy. "Attention danger !", a dit l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, la jugeant "probablement" plus dangereuse que son père "parce que l'emballage est plus avenant". "Les thèses principales sont extrêmement violentes. Elle voudrait que l'Etat face la guerre aux musulmans", a-t-il dit sur Radio J. La réalité c'est un anti-musulmanisme virulent doublé du voeu d'une France-bunker contre l'Europe, ce qui aboutirait à des catastrophes économiques totales, a-t-il ajouté. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a rejeté l'idée d'une alliance entre l'UMP et le FN dans le futur et jugé qu'"il n'y a pas de changement entre Jean-Marie Le Pen et sa fille". "C'est toujours la même extrême droite, c'est toujours le même Front national", un parti marqué par "l'incapacité à proposer la moindre solution face aux problèmes que rencontrent les Français", a-t-il dit sur Europe 1. Ségolène Royal, candidate du PS à la présidentielle de 2007, a souligné qu'avec Marine Le Pen, "on a là maintenant un parti en ordre de marche, avec une candidate, avec un projet". (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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