Aucun responsable du camp présidentiel ne s'est exprimé samedi dans la capitale Antananarivo, qui traverse la pire crise politique qu'ait connue le pays depuis l'avènement au pouvoir en 2002 du chef de l'Etat.
M. Rajoelina, qui a mené ce mouvement d'opposition depuis plusieurs mois, est apparu publiquement pour la première fois depuis le 3 mars lors d'un meeting de ses partisans réunissant environ 15.000 personnes sur la place du 13-Mai, dans le centre de la capitale.
Aucun incident n'a été relevé.
L'opposant, destitué début février de son poste de maire d'Antananarivo, vivait caché depuis le 5 mars après une tentative d'arrestation à sa résidence.
Il est apparu encadré de plusieurs militaires sur la tribune. L'actuel président de l'Assemblée nationale et ancien Premier ministre, Jacques Sylla, était également présent.
Peu avant, Roindefo Zafitsimivalo Monja, "Premier ministre" de la "Haute autorité de transition" qui remplace le gouvernement actuel selon l'opposition, avait déclaré que "le président de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat, et le gouvernement (étaient) déchus de leurs fonctions".
M. Monja était entouré des autres "ministres" nommés par l'opposition et d'une trentaine de militaires, dans la primature désertée par les représentants du gouvernement de M. Ravalomanana, a constaté.
Lisant un texte de M. Rajoelina, il a indiqué que l'opposition prenait "l'engagement d'organiser les élections présidentielle, législatives, communales dans un délai qui ne peut dépasser 24 mois".
"La Haute autorité de transition présidée par M. Rajoelina assure désormais les attributions dévolues au président de la République par la Constitution et le gouvernement de transition exerce immédiatement ses fonctions", a déclaré M. Monja.
Madagascar est plongé dans sa pire crise politique depuis l'avènement au pouvoir de M. Ravalomanana, née de son conflit avec M. Rajoelina. Plus d'une centaine de personnes sont mortes depuis le début de cette crise en janvier et le pays tourne depuis au ralenti.
L'armée, la gendarmerie et la police ont basculé cette semaine dans la défiance à M. Ravalomanana, en affirmant vouloir préserver l'unité et l'indépendance des forces armées de cette île pauvre de l'océan Indien.
"Le président de la République n'est plus à même d'exercer les attributions qui lui sont dévolues par la Constitution et (...) il est patent que les forces armées (lui) refusent l'obéissance", a ajouté samedi M. Monja.
Selon l'opposition, M. Ravalomanana "a manqué à ses obligations constitutionnelles et a commis des actes rentrant en violation du serment prêté devant la Nation", citant notamment "la tuerie contre des manifestants le 7 février" et "l'utilisation de prérogative de puissance publique au profit d'intérêts purement privés et personnels".
Au moins 28 personnes avaient été tuées le 7 février lorsque la garde présidentielle avait tiré sans sommation sur une foule de partisans de l'opposition.
M. Monja a déposé samedi ce texte devant la Haute Cour constitutionnelle (HCC) dans la capitale en lui demandant d'en "prendre acte".
A Bruxelles, la Commission européenne s'est déclarée samedi dans un communiqué "sérieusement préoccupée" par la crise, qui met selon elle "en péril la stabilité du pays".
Source: Yahoo News
M. Rajoelina, qui a mené ce mouvement d'opposition depuis plusieurs mois, est apparu publiquement pour la première fois depuis le 3 mars lors d'un meeting de ses partisans réunissant environ 15.000 personnes sur la place du 13-Mai, dans le centre de la capitale.
Aucun incident n'a été relevé.
L'opposant, destitué début février de son poste de maire d'Antananarivo, vivait caché depuis le 5 mars après une tentative d'arrestation à sa résidence.
Il est apparu encadré de plusieurs militaires sur la tribune. L'actuel président de l'Assemblée nationale et ancien Premier ministre, Jacques Sylla, était également présent.
Peu avant, Roindefo Zafitsimivalo Monja, "Premier ministre" de la "Haute autorité de transition" qui remplace le gouvernement actuel selon l'opposition, avait déclaré que "le président de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat, et le gouvernement (étaient) déchus de leurs fonctions".
M. Monja était entouré des autres "ministres" nommés par l'opposition et d'une trentaine de militaires, dans la primature désertée par les représentants du gouvernement de M. Ravalomanana, a constaté.
Lisant un texte de M. Rajoelina, il a indiqué que l'opposition prenait "l'engagement d'organiser les élections présidentielle, législatives, communales dans un délai qui ne peut dépasser 24 mois".
"La Haute autorité de transition présidée par M. Rajoelina assure désormais les attributions dévolues au président de la République par la Constitution et le gouvernement de transition exerce immédiatement ses fonctions", a déclaré M. Monja.
Madagascar est plongé dans sa pire crise politique depuis l'avènement au pouvoir de M. Ravalomanana, née de son conflit avec M. Rajoelina. Plus d'une centaine de personnes sont mortes depuis le début de cette crise en janvier et le pays tourne depuis au ralenti.
L'armée, la gendarmerie et la police ont basculé cette semaine dans la défiance à M. Ravalomanana, en affirmant vouloir préserver l'unité et l'indépendance des forces armées de cette île pauvre de l'océan Indien.
"Le président de la République n'est plus à même d'exercer les attributions qui lui sont dévolues par la Constitution et (...) il est patent que les forces armées (lui) refusent l'obéissance", a ajouté samedi M. Monja.
Selon l'opposition, M. Ravalomanana "a manqué à ses obligations constitutionnelles et a commis des actes rentrant en violation du serment prêté devant la Nation", citant notamment "la tuerie contre des manifestants le 7 février" et "l'utilisation de prérogative de puissance publique au profit d'intérêts purement privés et personnels".
Au moins 28 personnes avaient été tuées le 7 février lorsque la garde présidentielle avait tiré sans sommation sur une foule de partisans de l'opposition.
M. Monja a déposé samedi ce texte devant la Haute Cour constitutionnelle (HCC) dans la capitale en lui demandant d'en "prendre acte".
A Bruxelles, la Commission européenne s'est déclarée samedi dans un communiqué "sérieusement préoccupée" par la crise, qui met selon elle "en péril la stabilité du pays".
Source: Yahoo News
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