L'armée française a fait des prisonniers lundi et dans la nuit de lundi à ce mardi. Situation inédite dans ce conflit. L'information a été confirmée par l'état-major des armés au journal 20 minutes. Après avoir été découverts, une "demi-dizaine" de combattants se sont rendus "les mains en l'air". Ces arrestations se sont déroulées dans la vallée d'Ametattaï, dans laquelle ont eu lieu des fouilles, et qui est contrôlée par les soldats français et tchadiens. Jusqu'à présent, les soldats jdihadites préféraient mourir sous le feu ou se suicider. Les prisonniers seraient actuellement debriefés à Tessalit où l'on cherche à determiner leur indentité. Cette vérification prend du temps à cause de la neccessité de recouper les informations recueillies et les exactions qui concernent directement la France. L'opération Serval n'ayant pas le statut, d'un point de vue juridique, de guerre, l'armée française tient tout de même à appliquer le droits des prisonniers de guerre aux détenus. L'objéctif demeure leur transfert rapide entre les mains de la justice malienne. Si les prisonniers sont impliqués dans des prises d'otages français, la justice française demandera leur extradition.
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