La Birmanie a un nouveau président membre influent de la junte
Le Premier ministre du gouvernement birman sortant, Thein Sein, a été désigné vendredi par le Parlement pour prendre la tête du pays. La nomination d'un membre important de la junte au poste de président est la dernière étape du processus mis en place avec les élections de novembre. L'armée birmane, au pouvoir depuis 1962, et ses alliés détiennent plus de 80% des sièges dans les deux chambres du parlement. Le nouveau président, âgé de 65 ans, a été choisi parmi trois vice-présidents nommés jeudi. Il a remporté 408 voix, sur 659, a-t-on appris auprès d'un parlementaire de la chambre haute, Khin Shwe. "Ce n'est pas surprenant, c'est ce que nous attendions", a déclaré à la presse l'icône de la démocratie Aung San Suu Kyi. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait boycotté le scrutin de novembre, puis la LND a été dissoute en vertu d'une nouvelle loi électorale. On ignorait encore le rôle que pourrait tenir à l'avenir le chef de la junte, le général Than Shwe, qui détient le pouvoir absolu depuis 1992. Il devrait cependant conserver un rôle important. Dans le cadre de la constitution de 2008 entrée en vigueur lundi avec l'ouverture du Parlement, le président désigne notamment le chef d'état-major et plusieurs ministres. Thein Sein est un ancien général qui occupe les fonctions de Premier ministre depuis octobre 2007 et dirige le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP, pro-junte). Des membres du parti l'ont décrit comme un modéré. (AP)
Incident frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge
Des tirs ont été échangés vendredi entre soldats thaïlandais et cambodgiens sur un tronçon contesté de la frontière, a rapporté un haut responsable militaire thaïlandais, le général Thawatchai Samutsakorn. La police cambodgienne a affirmé que deux soldats cambodgiens avaient été tués et deux autres blessés. Les deux camps se sont mutuellement accusés d'avoir déclenché cet incident, survenu dans une zone fortement militarisée, non loin d'un temple. Les heurts ont débuté vers 15h00 locales (08h00 GMT) et se poursuivaient encore une heure plus tard, ont rapporté des témoins et des responsables militaires. Des incidents frontaliers de ce genre ont déjà eu lieu par le passé dans cette zone contestée, aux abords d'un temple du XIe siècle appelé Preah Vihear par les Cambodgiens et Khao Phra Viharn en Thaïlande, et revendiquée par les deux pays. La Cour internationale de justice (CIJ) a attribué ce secteur au Cambodge en 1962 mais son arrêt n'a pas déterminé à qui revenait une zone de brousse de 4,6 km2 proche des ruines. Les incidents sont survenus trois jours après l'annonce de sentences de huit et six ans de prison prononcées par un tribunal cambodgien à l'encontre de deux nationalistes thaïlandais pour espionnage dans la région frontalière. (Reuters)
Présidentielle anticipée le 3 avril au Kazakhstan
Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a fixé au 3 avril la date d'une élection présidentielle anticipée, soit 20 mois avant la fin de son mandat, au vu d'un décret publié vendredi dans le quotidien officiel Kazakhstanskaïa Pravda. Nazarbaïev, 70 ans, dirige le Kazakhstan depuis l'indépendance au tout début des années 1990 et est pratiquement certain de remporter ce scrutin après le rejet d'un projet de référendum censé l'autoriser à diriger jusqu'en 2020 cette ancienne république soviétique, première économie de l'Asie centrale. Connu sous le surnom de "Papa", Nazarbaïev, ancien sidérurgiste qui avait gravi les échelons de la hiérarchie communiste soviétique jusqu'à devenir Premier secrétaire du PC kazakh en 1989, peut se présenter à un nombre illimité de mandats dans un pays qui n'a jamais organisé une élection considérée comme libre et équitable par les observateurs internationaux. Il est peu probable que l'opposition, qui n'a pas le moindre député au parlement, puisse sérieusement défier le chef de l'Etat, avec moins de deux mois pour se préparer au scrutin. Depuis sa prise de pouvoir, Nazabaïev a attiré plus de 150 milliards de dollars d'investissements étrangers dans son pays possédant d'importantes ressources pétrolières. (Reuters)
Feux d'artifice et visites officielles pour l'année du Lapin
Les Chinois ont fêté dans la nuit de mercredi à jeudi l'année du Lapin par des feux d'artifice cacophoniques dans les rues des grandes villes, tandis que leurs dirigeants se rendaient dans les régions du Nord frappées par la sécheresse. "Nous avons consacré plus de 20.000 yuans (3.050 dollars) aux feux d'artifice que nous faisons éclater depuis une heure et demie. Il nous en reste un seul", déclarait Li Yuanpeng, employé de salon de massage âgé de 28 ans, dans le centre de Pékin. "J'espère que les affaires vont prospérer, que chaque employé aura de la chance et gagnera beaucoup d'argent." Plus de 900.000 caisses de feux d'artifice ont été vendues dans la capitale avant la veille du nouvel an chinois, qui est l'occasion de prendre en famille des repas traditionnels et de marquer minuit par des feux d'artifice dont les bouquets inondent le ciel. Le Premier ministre Wen Jiabao s'est déplacé dans la province sinistrée du Shandong, région natale du philosophe Confucius gravement touchée par la sécheresse. (Reuters)
La Bourse de Tokyo finit en hausse de 1,08%
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 1,08% vendredi, portée par l'annonce d'une fusion entre les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries, qui doit donner naissance au numéro deux mondial de la sidérurgie derrière ArcelorMittal. La cote a également été soutenue par des résultats ou des prévisions meilleures que prévu pour Hitachi et Softbank, ainsi que par les bonnes ventes de distributeurs américains en janvier. L'indice Nikkei a gagné 112,16 points à 10.543,52 points, son plus haut niveau en deux semaines, et le Topix, plus large, a pris 7,79 points (0,84%) à 935,36 points. Dans un contexte de forte concurrence en Asie et de baisse de la demande des constructeurs automobiles, Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries ont annoncé jeudi leur intention de fusionner en octobre 2012. (Reuters)
Les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal vont fusionner
Les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries ont annoncé jeudi leur intention de fusionner pour donner naissance au numéro deux mondial de la sidérurgie derrière ArcelorMittal dans un contexte de forte concurrence en Asie et de baisse de la demande des constructeurs automobiles. L'opération, qui devrait voir en principe Nippon Steel, numéro un japonais du secteur, prendre le contrôle de Sumitomo Metal, s'inscrit dans le cadre d'une forte hausse des coûts des matières premières, récemment exacerbée par les inondations en Australie. Les sidérurgistes japonais ont été particulièrement touchés par la réduction de la production au Japon des grands constructeurs automobiles Toyota et Nissan qui ont tendance à se développer sur les marchés émergents et à utiliser les produits des fabricants locaux. Les sidérurgistes nippons sont également concurrencés par le sud-coréen Posco et le numéro un chinois, Baoshan Iron & Steel. Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries prévoient de fusionner en octobre 2012. La parité de fusion n'a pas encore été fixée. "Le nouveau groupe a une chance de devenir très compétitif en Asie", commente Jeremie Capron, analyste chez CLSA. "Le nouveau groupe aura la meilleure gamme de produits dans le secteur (...) C'est unique, et le numéro un, ArcelorMittal, n'a pas une telle ligne de produits." Nippon Steel et le numéro deux japonais, JFE Holdings, ont abaissé la semaine dernière leurs prévisions pour l'exercice qui sera clos fin mars, citant la hausse des coûts du charbon à coke et du minerai de fer. En tant que numéro deux mondial, le nouveau groupe emploiera plus de 75.000 personnes et affichera une production d'acier brut de 47,8 millions de tonnes, selon les chiffres de l'an dernier, a déclaré le patron de Sumitomo Metal Industries, Hiroshi Tomono, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Cela ne représente que la moitié de la production d'ArcelorMittal mais cela place la nouvelle entité devant Baosteel. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Le Premier ministre du gouvernement birman sortant, Thein Sein, a été désigné vendredi par le Parlement pour prendre la tête du pays. La nomination d'un membre important de la junte au poste de président est la dernière étape du processus mis en place avec les élections de novembre. L'armée birmane, au pouvoir depuis 1962, et ses alliés détiennent plus de 80% des sièges dans les deux chambres du parlement. Le nouveau président, âgé de 65 ans, a été choisi parmi trois vice-présidents nommés jeudi. Il a remporté 408 voix, sur 659, a-t-on appris auprès d'un parlementaire de la chambre haute, Khin Shwe. "Ce n'est pas surprenant, c'est ce que nous attendions", a déclaré à la presse l'icône de la démocratie Aung San Suu Kyi. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait boycotté le scrutin de novembre, puis la LND a été dissoute en vertu d'une nouvelle loi électorale. On ignorait encore le rôle que pourrait tenir à l'avenir le chef de la junte, le général Than Shwe, qui détient le pouvoir absolu depuis 1992. Il devrait cependant conserver un rôle important. Dans le cadre de la constitution de 2008 entrée en vigueur lundi avec l'ouverture du Parlement, le président désigne notamment le chef d'état-major et plusieurs ministres. Thein Sein est un ancien général qui occupe les fonctions de Premier ministre depuis octobre 2007 et dirige le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP, pro-junte). Des membres du parti l'ont décrit comme un modéré. (AP)
Incident frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge
Des tirs ont été échangés vendredi entre soldats thaïlandais et cambodgiens sur un tronçon contesté de la frontière, a rapporté un haut responsable militaire thaïlandais, le général Thawatchai Samutsakorn. La police cambodgienne a affirmé que deux soldats cambodgiens avaient été tués et deux autres blessés. Les deux camps se sont mutuellement accusés d'avoir déclenché cet incident, survenu dans une zone fortement militarisée, non loin d'un temple. Les heurts ont débuté vers 15h00 locales (08h00 GMT) et se poursuivaient encore une heure plus tard, ont rapporté des témoins et des responsables militaires. Des incidents frontaliers de ce genre ont déjà eu lieu par le passé dans cette zone contestée, aux abords d'un temple du XIe siècle appelé Preah Vihear par les Cambodgiens et Khao Phra Viharn en Thaïlande, et revendiquée par les deux pays. La Cour internationale de justice (CIJ) a attribué ce secteur au Cambodge en 1962 mais son arrêt n'a pas déterminé à qui revenait une zone de brousse de 4,6 km2 proche des ruines. Les incidents sont survenus trois jours après l'annonce de sentences de huit et six ans de prison prononcées par un tribunal cambodgien à l'encontre de deux nationalistes thaïlandais pour espionnage dans la région frontalière. (Reuters)
Présidentielle anticipée le 3 avril au Kazakhstan
Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a fixé au 3 avril la date d'une élection présidentielle anticipée, soit 20 mois avant la fin de son mandat, au vu d'un décret publié vendredi dans le quotidien officiel Kazakhstanskaïa Pravda. Nazarbaïev, 70 ans, dirige le Kazakhstan depuis l'indépendance au tout début des années 1990 et est pratiquement certain de remporter ce scrutin après le rejet d'un projet de référendum censé l'autoriser à diriger jusqu'en 2020 cette ancienne république soviétique, première économie de l'Asie centrale. Connu sous le surnom de "Papa", Nazarbaïev, ancien sidérurgiste qui avait gravi les échelons de la hiérarchie communiste soviétique jusqu'à devenir Premier secrétaire du PC kazakh en 1989, peut se présenter à un nombre illimité de mandats dans un pays qui n'a jamais organisé une élection considérée comme libre et équitable par les observateurs internationaux. Il est peu probable que l'opposition, qui n'a pas le moindre député au parlement, puisse sérieusement défier le chef de l'Etat, avec moins de deux mois pour se préparer au scrutin. Depuis sa prise de pouvoir, Nazabaïev a attiré plus de 150 milliards de dollars d'investissements étrangers dans son pays possédant d'importantes ressources pétrolières. (Reuters)
Feux d'artifice et visites officielles pour l'année du Lapin
Les Chinois ont fêté dans la nuit de mercredi à jeudi l'année du Lapin par des feux d'artifice cacophoniques dans les rues des grandes villes, tandis que leurs dirigeants se rendaient dans les régions du Nord frappées par la sécheresse. "Nous avons consacré plus de 20.000 yuans (3.050 dollars) aux feux d'artifice que nous faisons éclater depuis une heure et demie. Il nous en reste un seul", déclarait Li Yuanpeng, employé de salon de massage âgé de 28 ans, dans le centre de Pékin. "J'espère que les affaires vont prospérer, que chaque employé aura de la chance et gagnera beaucoup d'argent." Plus de 900.000 caisses de feux d'artifice ont été vendues dans la capitale avant la veille du nouvel an chinois, qui est l'occasion de prendre en famille des repas traditionnels et de marquer minuit par des feux d'artifice dont les bouquets inondent le ciel. Le Premier ministre Wen Jiabao s'est déplacé dans la province sinistrée du Shandong, région natale du philosophe Confucius gravement touchée par la sécheresse. (Reuters)
La Bourse de Tokyo finit en hausse de 1,08%
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 1,08% vendredi, portée par l'annonce d'une fusion entre les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries, qui doit donner naissance au numéro deux mondial de la sidérurgie derrière ArcelorMittal. La cote a également été soutenue par des résultats ou des prévisions meilleures que prévu pour Hitachi et Softbank, ainsi que par les bonnes ventes de distributeurs américains en janvier. L'indice Nikkei a gagné 112,16 points à 10.543,52 points, son plus haut niveau en deux semaines, et le Topix, plus large, a pris 7,79 points (0,84%) à 935,36 points. Dans un contexte de forte concurrence en Asie et de baisse de la demande des constructeurs automobiles, Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries ont annoncé jeudi leur intention de fusionner en octobre 2012. (Reuters)
Les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal vont fusionner
Les japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries ont annoncé jeudi leur intention de fusionner pour donner naissance au numéro deux mondial de la sidérurgie derrière ArcelorMittal dans un contexte de forte concurrence en Asie et de baisse de la demande des constructeurs automobiles. L'opération, qui devrait voir en principe Nippon Steel, numéro un japonais du secteur, prendre le contrôle de Sumitomo Metal, s'inscrit dans le cadre d'une forte hausse des coûts des matières premières, récemment exacerbée par les inondations en Australie. Les sidérurgistes japonais ont été particulièrement touchés par la réduction de la production au Japon des grands constructeurs automobiles Toyota et Nissan qui ont tendance à se développer sur les marchés émergents et à utiliser les produits des fabricants locaux. Les sidérurgistes nippons sont également concurrencés par le sud-coréen Posco et le numéro un chinois, Baoshan Iron & Steel. Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries prévoient de fusionner en octobre 2012. La parité de fusion n'a pas encore été fixée. "Le nouveau groupe a une chance de devenir très compétitif en Asie", commente Jeremie Capron, analyste chez CLSA. "Le nouveau groupe aura la meilleure gamme de produits dans le secteur (...) C'est unique, et le numéro un, ArcelorMittal, n'a pas une telle ligne de produits." Nippon Steel et le numéro deux japonais, JFE Holdings, ont abaissé la semaine dernière leurs prévisions pour l'exercice qui sera clos fin mars, citant la hausse des coûts du charbon à coke et du minerai de fer. En tant que numéro deux mondial, le nouveau groupe emploiera plus de 75.000 personnes et affichera une production d'acier brut de 47,8 millions de tonnes, selon les chiffres de l'an dernier, a déclaré le patron de Sumitomo Metal Industries, Hiroshi Tomono, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Cela ne représente que la moitié de la production d'ArcelorMittal mais cela place la nouvelle entité devant Baosteel. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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