Israël conditionne la levée de tout blocus de la bande de Gaza à des progrès immédiats des efforts déployés par l'Egypte pour obtenir la libération du militaire et il est prêt à assouplir ses objections à la liste de prisonniers palestiniens que le Hamas souhaite voir libérés en échange, ont dit ces responsables.
Les islamistes ont réclamé l'amnistie pour 1.400 détenus. Israël a été longtemps réticent concernant 450 d'entre eux, estimant que leur libération saperait la stratégie de paix du président palestinien Mahmoud Abbas en renforçant des rivaux, partisans d'une ligne dure.
Mais après son offensive de 22 jours contre le Hamas dans la bande de Gaza, Israël semble avoir assoupli sa position.
"L'idée est que nous pouvons nous permettre d'assouplir nos critères sur la libération de prisonniers, car tout bénéfice pour le Hamas sera largement éclipsé par les dégâts qu'il a subis à Gaza", a noté un responsable israélien de la sécurité.
Selon lui, le Premier ministre Ehud Olmert souhaite parvenir à un accord avant son départ, à l'issue des élections du 10 février, mais il n'est pas certain que le gouvernement israélien pourra approuver tous les noms figurant sur la liste du Hamas.
"Je crois que l'opération militaire a Gaza a créé des leviers qui pourront contribuer à accélérer le retour de Gilad Shalit (...) Je n'en dirai pas davantage", a déclaré ce jeudi Olmert à des journalistes.
Binyamin Ben-Eliezer, membre du cabinet de sécurité, a dit à la radio de l'armée israélienne qu'il n'y avait encore eu aucune nouvelle discussion sur un possible échange de prisonniers, mais il a ajouté: "Je suis de ceux qui sont prêts à payer cher pour le retour de Gilad".
Selon un responsable du Hamas proche des tractations, l'offensive israélienne à Gaza a rendu encore plus lointaine la perspective d'une libération de Shalit. "Qui sait où se trouve Shalit après tout ce qui est arrivé?", a-t-il dit.
L'émissaire israélien Amos Gilad s'est rendu jeudi au Caire pour discuter des moyens de consolider la trêve du 18 janvier qui a mis fin à l'offensive à Gaza. Selon des sources proches des services de sécurité, il évoquera le cas de Shalit au cours de ses discussions avec les Egyptiens.
Les puissances occidentales ont réclamé une plus large ouverture des points de passage de Gaza avec l'Egypte et avec Israël, mais l'Etat juif a exclu de rétablir un passage normal en l'absence d'un accord sur Shalit.
"Je peux vous dire en bon hébreu: mis à part le passage de denrées humanitaires, il n'y aura aucun point de passage ouvert sans Gilad Shalit", a martelé Ben-Eliezer.
Source: Yahoo News
Les islamistes ont réclamé l'amnistie pour 1.400 détenus. Israël a été longtemps réticent concernant 450 d'entre eux, estimant que leur libération saperait la stratégie de paix du président palestinien Mahmoud Abbas en renforçant des rivaux, partisans d'une ligne dure.
Mais après son offensive de 22 jours contre le Hamas dans la bande de Gaza, Israël semble avoir assoupli sa position.
"L'idée est que nous pouvons nous permettre d'assouplir nos critères sur la libération de prisonniers, car tout bénéfice pour le Hamas sera largement éclipsé par les dégâts qu'il a subis à Gaza", a noté un responsable israélien de la sécurité.
Selon lui, le Premier ministre Ehud Olmert souhaite parvenir à un accord avant son départ, à l'issue des élections du 10 février, mais il n'est pas certain que le gouvernement israélien pourra approuver tous les noms figurant sur la liste du Hamas.
"Je crois que l'opération militaire a Gaza a créé des leviers qui pourront contribuer à accélérer le retour de Gilad Shalit (...) Je n'en dirai pas davantage", a déclaré ce jeudi Olmert à des journalistes.
Binyamin Ben-Eliezer, membre du cabinet de sécurité, a dit à la radio de l'armée israélienne qu'il n'y avait encore eu aucune nouvelle discussion sur un possible échange de prisonniers, mais il a ajouté: "Je suis de ceux qui sont prêts à payer cher pour le retour de Gilad".
Selon un responsable du Hamas proche des tractations, l'offensive israélienne à Gaza a rendu encore plus lointaine la perspective d'une libération de Shalit. "Qui sait où se trouve Shalit après tout ce qui est arrivé?", a-t-il dit.
L'émissaire israélien Amos Gilad s'est rendu jeudi au Caire pour discuter des moyens de consolider la trêve du 18 janvier qui a mis fin à l'offensive à Gaza. Selon des sources proches des services de sécurité, il évoquera le cas de Shalit au cours de ses discussions avec les Egyptiens.
Les puissances occidentales ont réclamé une plus large ouverture des points de passage de Gaza avec l'Egypte et avec Israël, mais l'Etat juif a exclu de rétablir un passage normal en l'absence d'un accord sur Shalit.
"Je peux vous dire en bon hébreu: mis à part le passage de denrées humanitaires, il n'y aura aucun point de passage ouvert sans Gilad Shalit", a martelé Ben-Eliezer.
Source: Yahoo News
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