Entre 150 à 200 nouveaux mots dans le dictionnaire ?
C’est une tradition une fois encore respectée depuis des années. C’est la preuve de la vitalité de la langue française à travers mots, sens, locution, et expression. Il va de soi dans la mesure où plusieurs évènements et circonstances ont obligé dans le temps à des créations de mots pour pouvoir se comprendre.
Géraldine Moinard, en sa qualité de directrice éditoriale du Petit Robert donne plus d'explications sur le processus d’intégration de mots. Comme il fallait s’y attendre, l'intégration de nouveaux mots se déroule suivant un processus bien défini qui commence par un repérage de mots dont, on suit de près l’intégration sur des années. Parmi la multitude de néologismes, quelques-uns seulement sont validés dans le temps pour être ajoutés à l’ancienne version afin d’en faire une nouvelle l’année suivante.
Géraldine Moinard, en sa qualité de directrice éditoriale du Petit Robert donne plus d'explications sur le processus d’intégration de mots. Comme il fallait s’y attendre, l'intégration de nouveaux mots se déroule suivant un processus bien défini qui commence par un repérage de mots dont, on suit de près l’intégration sur des années. Parmi la multitude de néologismes, quelques-uns seulement sont validés dans le temps pour être ajoutés à l’ancienne version afin d’en faire une nouvelle l’année suivante.
Des mots d’origine africaine dans la dernière version du Dictionnaire ?
C’est évident et à l’honneur de l’évolution de la langue française qui aujourd’hui étend ses dimensions. Elle est parlée en Afrique par des milliers de personnes qui ne sauraient restées indifférentes à son développement. Le langage ivoirien y trouve son compte à travers le mot « go » employé pendant des années dans plusieurs pays africains francophones. Désignant une jeune fille, il semble recevoir la popularité nécessaire pour se donner une place dans le dictionnaire. Il en est de même pour plusieurs autres mots d’origine africaine comme : « babtou » et « brouteur ».
On pourra parler de mots provenant du langage quotidien de la jeunesse africaine.
On pourra parler de mots provenant du langage quotidien de la jeunesse africaine.
Les réactions sont pareilles
Faudrait-il commencer par s’attendre à de telles réactions chaque fois qu’il y aura de nouveaux mots à intégrer ? L’évidence est là et se confirme à chaque nouvelle version. Les avis ne seront jamais les mêmes sur une question aussi sensible. C’est la nature même de la langue française qui, dans le fond, se veut assez facile pour une communication associant l’oralité à l’écrit. Il faut juste jeter un regard dans le passé pour remarquer que certains mots ayant fait objet de sévères critiques pendant qu’ils intégraient le dictionnaire ont fini par gagner leur place dans la communication orale comme celle écrite.
C’est très souvent une bonne guerre à laquelle seul le temps arrive à mettre fin.
C’est très souvent une bonne guerre à laquelle seul le temps arrive à mettre fin.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN