Il y a deux types de vaccins : les vaccins préventifs et les vaccins thérapeutiques. Les vaccins thérapeutiques aident l'organisme à lutter contre une maladie déjà présente en favorisant les mécanismes de défense de l'organisme. Ceux que l'on administre aux enfants sont des vaccins préventifs destinés à immuniser contre l'infection par l'injection d'un virus dont les effets sont amoindris mais qui déclenche une réaction immunitaire suffisante pour permettre à l'organisme de se défendre efficacement s'il est envahi.
Sur les 56 vaccins mis en circulation en France, 30 ne contiennent pas d'adjuvants et 26 en contiennent. Depuis les années 90, on dénombre plusieurs catégories d'adjuvants parmi lesquels les sels d'aluminium. A quoi servent les adjuvants?
« Il existe deux sortes de réponses immunitaires. L’une est dite « innée », locale et rapide, mais elle n’est pas spécifique de l’agent infectieux à éliminer. La seconde, qui dépend de l’activation de la première, est plus lente à se mettre en marche. Mais elle est plus efficace et, surtout, spécifique du pathogène « repéré ». C’est cette seconde forme d’immunité, dite adaptative ou spécifique, qui est sollicitée par la vaccination. C’est en effet la seule qui permet d’obtenir des cellules immunitaires gardant l’agent pathogène en mémoire pendant plusieurs années.
Les adjuvants stimulent la réponse immunitaire innée nécessaire à l’activation de la réponse spécifique dont dépend le succès de la vaccination. Les vaccins vivants sont très immunogènes et se passent d’adjuvant. Mais la plupart des autres vaccins ne provoquent pas de réponse innée suffisante, d’où la nécessité d’ajouter un adjuvant. » indique l'Inserm.
La myofasciite à macrophages selon l'nserm
« Des réticences vaccinales se fondent sur la présence d’adjuvant à base de sels d’aluminium dans certains vaccins. Utilisés depuis les années 20, ces sels sont en effet associés à des cas rarissimes de myofasciite à macrophages chez des adultes, une maladie caractérisée par des lésions du muscle associées à une infiltration de macrophages imprégnés d’aluminium. Les personnes présentant ces lésions peuvent souffrir de douleurs, d’une faiblesse, de fatigue et de troubles neurologiques.
En France, environ 500 cas de myofasciite à macrophages ont été reconnus par le centre de référence à Nancy entre 2002 et 2013. Les causes de la maladie sont mal connues et les chercheurs suspectent une prédisposition génétique qui empêcherait l’élimination naturelle de l’aluminium chez les individus touchés. »
Pour apporter une réponse à ceux qui hésitent à faire vacciner leur enfant à cause des sels d'aluminium, l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) a demandé une enquête. Les résultats en sont attendus début 2016.
Source: Inserm - août 2015
Sur les 56 vaccins mis en circulation en France, 30 ne contiennent pas d'adjuvants et 26 en contiennent. Depuis les années 90, on dénombre plusieurs catégories d'adjuvants parmi lesquels les sels d'aluminium. A quoi servent les adjuvants?
« Il existe deux sortes de réponses immunitaires. L’une est dite « innée », locale et rapide, mais elle n’est pas spécifique de l’agent infectieux à éliminer. La seconde, qui dépend de l’activation de la première, est plus lente à se mettre en marche. Mais elle est plus efficace et, surtout, spécifique du pathogène « repéré ». C’est cette seconde forme d’immunité, dite adaptative ou spécifique, qui est sollicitée par la vaccination. C’est en effet la seule qui permet d’obtenir des cellules immunitaires gardant l’agent pathogène en mémoire pendant plusieurs années.
Les adjuvants stimulent la réponse immunitaire innée nécessaire à l’activation de la réponse spécifique dont dépend le succès de la vaccination. Les vaccins vivants sont très immunogènes et se passent d’adjuvant. Mais la plupart des autres vaccins ne provoquent pas de réponse innée suffisante, d’où la nécessité d’ajouter un adjuvant. » indique l'Inserm.
La myofasciite à macrophages selon l'nserm
« Des réticences vaccinales se fondent sur la présence d’adjuvant à base de sels d’aluminium dans certains vaccins. Utilisés depuis les années 20, ces sels sont en effet associés à des cas rarissimes de myofasciite à macrophages chez des adultes, une maladie caractérisée par des lésions du muscle associées à une infiltration de macrophages imprégnés d’aluminium. Les personnes présentant ces lésions peuvent souffrir de douleurs, d’une faiblesse, de fatigue et de troubles neurologiques.
En France, environ 500 cas de myofasciite à macrophages ont été reconnus par le centre de référence à Nancy entre 2002 et 2013. Les causes de la maladie sont mal connues et les chercheurs suspectent une prédisposition génétique qui empêcherait l’élimination naturelle de l’aluminium chez les individus touchés. »
Pour apporter une réponse à ceux qui hésitent à faire vacciner leur enfant à cause des sels d'aluminium, l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) a demandé une enquête. Les résultats en sont attendus début 2016.
Source: Inserm - août 2015
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