Le chef des militaires mutins ont prévenu vendredi qu'ils étaient capables de déployer des chars de l'armée dans la capitale malgache là où ce serait nécessaire, ce qui pourrait confirmer la partition de l'armée. Lire la suite l'article
Le Colonel Noel Rakotonandrasana, porte-parole des militaires ayant décidé de ne plus obéir au président Marc Ravalomanana, a déclaré à l'AP que les chars avaient pris position dans la nuit dans "les casernes où cela était nécessaire". Il n'a pas donné de précisions supplémentaires, mais a nié toute volonté de marcher sur le palais présidentiel.
Si les mutins ont décidé de ne plus obéir à Ravalomanana, ils n'ont pas explicitement apporté leur soutien à son rival Andry Rajoelina. Ils affirment que leur priorité est de maintenir l'ordre pendant que les politiques résolvent leurs différents.
Aucun char n'était pourtant visible vendredi dans la capitale, où le climat était extrêmement tendu. Une radio privée appartenant à Ravalomanana a appelé ses auditeurs à se rendre au palais présidentiel pour protéger le président. Des partisans des deux camps se rassemblaient dans les rues.
Andry Rajoelina accuse Marc Ravalomanana de mal employer les deniers publics et de miner la démocratie à Madagascar. Il le rend également responsable de la mort d'au moins 25 manifestants tués par la police en février. L'opposition avait pour sa part déclenché en janvier des émeutes qui avaient coûté la vie à des dizaines de personnes.
Source: Yahoo News
Le Colonel Noel Rakotonandrasana, porte-parole des militaires ayant décidé de ne plus obéir au président Marc Ravalomanana, a déclaré à l'AP que les chars avaient pris position dans la nuit dans "les casernes où cela était nécessaire". Il n'a pas donné de précisions supplémentaires, mais a nié toute volonté de marcher sur le palais présidentiel.
Si les mutins ont décidé de ne plus obéir à Ravalomanana, ils n'ont pas explicitement apporté leur soutien à son rival Andry Rajoelina. Ils affirment que leur priorité est de maintenir l'ordre pendant que les politiques résolvent leurs différents.
Aucun char n'était pourtant visible vendredi dans la capitale, où le climat était extrêmement tendu. Une radio privée appartenant à Ravalomanana a appelé ses auditeurs à se rendre au palais présidentiel pour protéger le président. Des partisans des deux camps se rassemblaient dans les rues.
Andry Rajoelina accuse Marc Ravalomanana de mal employer les deniers publics et de miner la démocratie à Madagascar. Il le rend également responsable de la mort d'au moins 25 manifestants tués par la police en février. L'opposition avait pour sa part déclenché en janvier des émeutes qui avaient coûté la vie à des dizaines de personnes.
Source: Yahoo News
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