Les miliciens armés du Hezbollah ont commencé samedi soir à se retirer des rues de Beyrouth-Ouest et du front de mer, dont ils avaient pris possession jeudi et vendredi par la force, en chassant les partisans armés du leader de la majorité sunnite au pouvoir Saad Hariri.
Peu auparavant, l'armée libanaise avait annoncé le retrait de deux mesures du gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora que le Hezbollah avait considérées comme une déclaration de guerre et elle avait invité les miliciens armés du mouvement chiite à quitter les rues de la capitale.
En réponse à cet appel, l'opposition, dont le Hezbollah est la figure de proue, a annoncé qu'elle mettrait "fin à toute présence armée à Beyrouth afin que la capitale soit dans les mains de l'armée".
Jusqu'alors, l'armée, traditionnellement chargée du maintien de l'ordre, avait reçu la consigne de ne pas intervenir dans les combats, de crainte d'une scission. Mais dans une adresse à la nation, le Premier ministre Fouad Siniora lui a confié le soin de trancher sur les décisions prises mardi par le gouvernement contre le Hezbollah. Le chef du gouvernement a en outre mis en cause la passivité des militaires lors des combats, en estimant que l'armée devait "assumer ses responsabilités nationales sans hésitation (...) jusqu'à présent".
Les chefs des factions libanaises devaient se rencontrer samedi pour tenter de trouver un accord politique, tandis que la Ligue arabe organise une réunion d'urgence dimanche au Caire.
Le coup de force des mouvements chiites semble marquer un tournant dans la crise politique que traverse le Liban, à son paroxysme depuis le départ en novembre 2007 du président pro-syrien Emile Lahoud, qui n'a toujours pas de successeur, faute d'accord entre la majorité et l'opposition.
Source: tempsreel.nouvelobs.com - lexpress.fr/ - lexpress.fr/
Peu auparavant, l'armée libanaise avait annoncé le retrait de deux mesures du gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora que le Hezbollah avait considérées comme une déclaration de guerre et elle avait invité les miliciens armés du mouvement chiite à quitter les rues de la capitale.
En réponse à cet appel, l'opposition, dont le Hezbollah est la figure de proue, a annoncé qu'elle mettrait "fin à toute présence armée à Beyrouth afin que la capitale soit dans les mains de l'armée".
Jusqu'alors, l'armée, traditionnellement chargée du maintien de l'ordre, avait reçu la consigne de ne pas intervenir dans les combats, de crainte d'une scission. Mais dans une adresse à la nation, le Premier ministre Fouad Siniora lui a confié le soin de trancher sur les décisions prises mardi par le gouvernement contre le Hezbollah. Le chef du gouvernement a en outre mis en cause la passivité des militaires lors des combats, en estimant que l'armée devait "assumer ses responsabilités nationales sans hésitation (...) jusqu'à présent".
Les chefs des factions libanaises devaient se rencontrer samedi pour tenter de trouver un accord politique, tandis que la Ligue arabe organise une réunion d'urgence dimanche au Caire.
Le coup de force des mouvements chiites semble marquer un tournant dans la crise politique que traverse le Liban, à son paroxysme depuis le départ en novembre 2007 du président pro-syrien Emile Lahoud, qui n'a toujours pas de successeur, faute d'accord entre la majorité et l'opposition.
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