Au Soudan, Bachir prête serment pour la seconde fois
Bachir fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Il dément ces accusations de massacres, viols et tortures dans la province du Darfour. Il doit désormais organiser le 9 janvier 2011 un référendum crucial sur l'autodétermination du Sud-Soudan déjà semi-autonome. La sécession du Sud est l'issue la plus probable de ce scrutin. Revêtu d'un boubou et d'un calot blanc, Bachir a prêté serment au Parlement en présence d'au moins cinq chefs d'Etat africains, dont ceux de la Mauritanie, du Tchad et de Djibouti. "Cette phase marquera un nouveau départ", a-t-il dit devant un auditoire bondé. "Pas question d'un retour à la guerre et il n'y aura pas de place pour miner la sécurité et la stabilité". Cette cérémonie d'investiture a constitué un dilemme pour les diplomates des pays de l'Union européenne. L'UE soutient en effet les efforts de la CPI pour traduire Bachir en justice tout en s'efforçant de ménager le Soudan pour que le référendum sur le Sud-Soudan se déroule dans les meilleures conditions.(reuters)
L'investiture d'El-Béchir, une cérémonie sans grands chefs d'État
Le président soudanais Omar el-Béchir, vainqueur des élections d'avril, a promis jeudi lors de son investiture de travailler au maintien de l'unité de son pays et de lancer un dialogue avec les capitales occidentales. Au pouvoir depuis 21 ans, M. Béchir attaque un nouveau mandat au moment où l'intégrité du plus grand pays d'Afrique est menacée par la volonté des ex-rebelles du Sud-Soudan d'obtenir l'indépendance lors d'un référendum prévu en janvier prochain. "Nous nous sommes engagés (...) à organiser le référendum dans le sud à la date prévue. C'est un engagement que nous ne renieront pas", a déclaré M. Béchir lors de son discours d'investiture devant le Parlement."Notre position est que nous croyons à l'unité. Nous l'appelons de nos voeux, nous nous y préparerons et nous y travaillerons", a promis le président, vêtu de la robe blanche et du turban traditionnels. Six chefs d'Etats africains ont assisté au discours d'investiture. Mais la participation occidentale était beaucoup plus discrète, le président soudanais faisant toujours l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Isolé sur la scène internationale, le président soudanais a également fait part de son intention d'ouvrir un nouveau chapitre dans ses relations avec les capitales occidentales.(AFP)
Bachir fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Il dément ces accusations de massacres, viols et tortures dans la province du Darfour. Il doit désormais organiser le 9 janvier 2011 un référendum crucial sur l'autodétermination du Sud-Soudan déjà semi-autonome. La sécession du Sud est l'issue la plus probable de ce scrutin. Revêtu d'un boubou et d'un calot blanc, Bachir a prêté serment au Parlement en présence d'au moins cinq chefs d'Etat africains, dont ceux de la Mauritanie, du Tchad et de Djibouti. "Cette phase marquera un nouveau départ", a-t-il dit devant un auditoire bondé. "Pas question d'un retour à la guerre et il n'y aura pas de place pour miner la sécurité et la stabilité". Cette cérémonie d'investiture a constitué un dilemme pour les diplomates des pays de l'Union européenne. L'UE soutient en effet les efforts de la CPI pour traduire Bachir en justice tout en s'efforçant de ménager le Soudan pour que le référendum sur le Sud-Soudan se déroule dans les meilleures conditions.(reuters)
L'investiture d'El-Béchir, une cérémonie sans grands chefs d'État
Le président soudanais Omar el-Béchir, vainqueur des élections d'avril, a promis jeudi lors de son investiture de travailler au maintien de l'unité de son pays et de lancer un dialogue avec les capitales occidentales. Au pouvoir depuis 21 ans, M. Béchir attaque un nouveau mandat au moment où l'intégrité du plus grand pays d'Afrique est menacée par la volonté des ex-rebelles du Sud-Soudan d'obtenir l'indépendance lors d'un référendum prévu en janvier prochain. "Nous nous sommes engagés (...) à organiser le référendum dans le sud à la date prévue. C'est un engagement que nous ne renieront pas", a déclaré M. Béchir lors de son discours d'investiture devant le Parlement."Notre position est que nous croyons à l'unité. Nous l'appelons de nos voeux, nous nous y préparerons et nous y travaillerons", a promis le président, vêtu de la robe blanche et du turban traditionnels. Six chefs d'Etats africains ont assisté au discours d'investiture. Mais la participation occidentale était beaucoup plus discrète, le président soudanais faisant toujours l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Isolé sur la scène internationale, le président soudanais a également fait part de son intention d'ouvrir un nouveau chapitre dans ses relations avec les capitales occidentales.(AFP)
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