En Israël, la peur au coin de la rue
Cette peur est amplifiée sur les réseaux sociaux par des rumeurs d’agressions en réalité inexistantes. Mais elle taraude également des ouvriers arabes israéliens et les Palestiniens qui désertent les restaurants et les chantiers où ils sont employés, de crainte d’être pris à partie par une population excédée.
Depuis une dizaine de jours, Simon R., psychologue spécialisé dans le traitement de personnes souffrant de stress post-traumatique, reçoit beaucoup plus de demandes de consultation qu’en temps normal. «Les gens sont déstabilisés, explique-t-il. Ils perdent leur assurance parce que les événements de ces derniers jours ne cadrent pas avec leur vision traditionnelle d’un Israël fort face à des Palestiniens faibles. Ils se sentent nus parce que, cette fois, la surpuissance de Tsahal et l’efficacité légendaire du Shabak ne sont d’aucune utilité.» (liberation.fr)
Nouvelles attaques palestiniennes à Jérusalem et Tel Aviv
Au total, 7 Israéliens et 27 Palestiniens, dont neuf assaillants présumés et huit enfants, ont perdu la vie. Ces violences ont été provoquées en partie par les interrogations sur l'avenir du statut de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem. (Reuters)
Israël face à l’« Intifada des couteaux »
Malgré ses dénégations, des rumeurs persistantes prêtent au premier ministre le projet de modifier le statu quo dévolu à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, appelée le Mont du Temple (de Salomon) par les juifs, qui interdit depuis 1967 à ces derniers d’y organiser des prières collectives. Il est également question de décréter « hors-la-loi » cette Fraction nord, qui serait la principale responsable de cette rumeur.
Dans le même temps, Benyamin Netanyahou a cherché à calmer les choses en interdisant à ses ministres et aux élus de la Knesset de se rendre à l’esplanade des Mosquées, contre l’avis de ses partenaires d’extrême droite au gouvernement.
Il a aussi gelé la colonisation dans les Territoires occupés, officiellement pour ne pas hérisser Washington qui veut octroyer à Israël une importante aide militaire, après l’accord sur le nucléaire iranien. (la-croix.com)
Cette peur est amplifiée sur les réseaux sociaux par des rumeurs d’agressions en réalité inexistantes. Mais elle taraude également des ouvriers arabes israéliens et les Palestiniens qui désertent les restaurants et les chantiers où ils sont employés, de crainte d’être pris à partie par une population excédée.
Depuis une dizaine de jours, Simon R., psychologue spécialisé dans le traitement de personnes souffrant de stress post-traumatique, reçoit beaucoup plus de demandes de consultation qu’en temps normal. «Les gens sont déstabilisés, explique-t-il. Ils perdent leur assurance parce que les événements de ces derniers jours ne cadrent pas avec leur vision traditionnelle d’un Israël fort face à des Palestiniens faibles. Ils se sentent nus parce que, cette fois, la surpuissance de Tsahal et l’efficacité légendaire du Shabak ne sont d’aucune utilité.» (liberation.fr)
Nouvelles attaques palestiniennes à Jérusalem et Tel Aviv
Au total, 7 Israéliens et 27 Palestiniens, dont neuf assaillants présumés et huit enfants, ont perdu la vie. Ces violences ont été provoquées en partie par les interrogations sur l'avenir du statut de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem. (Reuters)
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Malgré ses dénégations, des rumeurs persistantes prêtent au premier ministre le projet de modifier le statu quo dévolu à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, appelée le Mont du Temple (de Salomon) par les juifs, qui interdit depuis 1967 à ces derniers d’y organiser des prières collectives. Il est également question de décréter « hors-la-loi » cette Fraction nord, qui serait la principale responsable de cette rumeur.
Dans le même temps, Benyamin Netanyahou a cherché à calmer les choses en interdisant à ses ministres et aux élus de la Knesset de se rendre à l’esplanade des Mosquées, contre l’avis de ses partenaires d’extrême droite au gouvernement.
Il a aussi gelé la colonisation dans les Territoires occupés, officiellement pour ne pas hérisser Washington qui veut octroyer à Israël une importante aide militaire, après l’accord sur le nucléaire iranien. (la-croix.com)
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