Entre les nouveaux droits de dédouanement et l’arrêt de la détaxe, les galeristes de la capitale britannique voient leurs frais exploser et craignent que leurs principaux clients se tournent vers Paris. Le 1er janvier 2021, une loi de libre-échange signé entre le royaume unis et l’Union Européen est mise en vigueur. Cet accord inédit devrait permettre d’éviter une rupture dans les chaînes de production et d’éviter des droits de douane. Ces dispositifs restent toujours flous pour les galeristes.
En effet, les œuvres d’art, comme toutes les autres marchandises, sont désormais soumises à des obligations de déclarations d’importation et d’exportation. Des procédures chronophages dont le coût varie de 300 à 500 euros par œuvre et mouvement.
Selon Michele Casamonti, fondateur des galeries d’art italien Tornabuoni à Paris et Londres : « Non seulement ces processus de dédouanement vont induire des frais de 30 %, mais il sera difficile d’envisager des transferts d’œuvres en quarante-huit heures depuis l’Europe vers Londres. »
Pour contourner ces formalités, certaines galeries londoniennes s’étaient pressées de stocker en 2020 une partie de leurs œuvres en Europe, notamment dans le sud de la France. Le puissant galeriste parisien Thaddaeus Ropac, qui a ouvert en 2017 une luxueuse annexe en plein cœur de Londres, a même jugé plus sûr de transférer dès 2019 sa collection personnelle à Paris.
À la paperasserie douanière, s’ajoute un nouveau motif d’inquiétude : l’annonce de la suppression de la détaxe pour tous les touristes internationaux. Une décision qui, selon Mark Dodgson, secrétaire général de l’Association britannique des antiquaires, pourrait pénaliser les marchands d’orfèvrerie et les grands joailliers.
En effet, les œuvres d’art, comme toutes les autres marchandises, sont désormais soumises à des obligations de déclarations d’importation et d’exportation. Des procédures chronophages dont le coût varie de 300 à 500 euros par œuvre et mouvement.
Selon Michele Casamonti, fondateur des galeries d’art italien Tornabuoni à Paris et Londres : « Non seulement ces processus de dédouanement vont induire des frais de 30 %, mais il sera difficile d’envisager des transferts d’œuvres en quarante-huit heures depuis l’Europe vers Londres. »
Pour contourner ces formalités, certaines galeries londoniennes s’étaient pressées de stocker en 2020 une partie de leurs œuvres en Europe, notamment dans le sud de la France. Le puissant galeriste parisien Thaddaeus Ropac, qui a ouvert en 2017 une luxueuse annexe en plein cœur de Londres, a même jugé plus sûr de transférer dès 2019 sa collection personnelle à Paris.
À la paperasserie douanière, s’ajoute un nouveau motif d’inquiétude : l’annonce de la suppression de la détaxe pour tous les touristes internationaux. Une décision qui, selon Mark Dodgson, secrétaire général de l’Association britannique des antiquaires, pourrait pénaliser les marchands d’orfèvrerie et les grands joailliers.
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