Devant le Parlement danois, la "marée humaine pour une justice climatique" devait dénoncer le développement des centrales nucléaires, la mise en place de bourses d'échange d'émissions de carbone ou l'expansion des agrocarburants.
"Il faut changer le système, pas le climat", proclame une banderole rédigée en allemand. "Faites l'amour, pas du CO2", intime une pancarte anglaise.
La manifestation a offert à la capitale danoise un avant-goût du grand rassemblement prévu dans l'après-midi, en marge du sommet international qui tente de parvenir à un accord pour limiter le réchauffement de la planète.
Des ONG chargées d'environnement, de développement ou de solidarité, des partis politiques et des mouvements altermondialistes entendent ainsi peser sur l'issue des discussions, qui ont débuté lundi au Danemark.
Ils espèrent rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes pour marcher vers le Bella Centre, où se déroulent les discussions diplomatiques depuis lundi.
"La mobilisation européenne de l'année, c'est ici. Le G8 en Italie (en juillet dernier) n'a pas attiré grand monde parce que les gens attendaient Copenhague", estime un membre de l'ONG Les amis de la terre, qui coordonne la "marée humaine" de samedi matin.
De nombreux militants venus de l'Allemagne voisine ont pris place dans le cortège matinal sous un pâle soleil mais on trouve également des Britanniques, des Sud-Coréens, des Mexicains ou l'ancien leader altermondialiste José Bové, heureux du mélange des causes, humanitaires, paysannes ou solidaires.
"Le climat, ce n'est pas que le réchauffement, c'est une question de modèle de développement et ça concerne tout le monde. Il faut reconstruire un monde différent", explique le député européen aux journalistes.
De nombreuses "délégations des peuples" sont venues participer au "Klimaforum", le sommet alternatif sur le climat organisé pendant deux semaines à Copenhague en parallèle des négociations officielles.
Avec ces rassemblements, "peut-être que les grandes nations vont entendre les peuples", espère Partemba, sherpa népalais venu au Danemark pour parler de la fonte des glaciers himalayens.
Cela crée des lacs dont les rives menacent de lâcher et de détruire villages et cultures en contrebas, raconte-t-il. "Il est grand temps de s'occuper des générations futures, de respecter la nature et l'Himalaya", ajoute le guide.
Source: Reuters via Yahoo News
"Il faut changer le système, pas le climat", proclame une banderole rédigée en allemand. "Faites l'amour, pas du CO2", intime une pancarte anglaise.
La manifestation a offert à la capitale danoise un avant-goût du grand rassemblement prévu dans l'après-midi, en marge du sommet international qui tente de parvenir à un accord pour limiter le réchauffement de la planète.
Des ONG chargées d'environnement, de développement ou de solidarité, des partis politiques et des mouvements altermondialistes entendent ainsi peser sur l'issue des discussions, qui ont débuté lundi au Danemark.
Ils espèrent rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes pour marcher vers le Bella Centre, où se déroulent les discussions diplomatiques depuis lundi.
"La mobilisation européenne de l'année, c'est ici. Le G8 en Italie (en juillet dernier) n'a pas attiré grand monde parce que les gens attendaient Copenhague", estime un membre de l'ONG Les amis de la terre, qui coordonne la "marée humaine" de samedi matin.
De nombreux militants venus de l'Allemagne voisine ont pris place dans le cortège matinal sous un pâle soleil mais on trouve également des Britanniques, des Sud-Coréens, des Mexicains ou l'ancien leader altermondialiste José Bové, heureux du mélange des causes, humanitaires, paysannes ou solidaires.
"Le climat, ce n'est pas que le réchauffement, c'est une question de modèle de développement et ça concerne tout le monde. Il faut reconstruire un monde différent", explique le député européen aux journalistes.
De nombreuses "délégations des peuples" sont venues participer au "Klimaforum", le sommet alternatif sur le climat organisé pendant deux semaines à Copenhague en parallèle des négociations officielles.
Avec ces rassemblements, "peut-être que les grandes nations vont entendre les peuples", espère Partemba, sherpa népalais venu au Danemark pour parler de la fonte des glaciers himalayens.
Cela crée des lacs dont les rives menacent de lâcher et de détruire villages et cultures en contrebas, raconte-t-il. "Il est grand temps de s'occuper des générations futures, de respecter la nature et l'Himalaya", ajoute le guide.
Source: Reuters via Yahoo News
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