L'équipe de Richard Pancost s'est intéressée aux hopanoïdes, des substances chimiques sécrétées par des bactéries capables de survivre sur de très longues périodes et présentes dans un marécage découvert au cours des travaux de construction du Channel Tunnel Rail Link, entre la sortie du tunnel sous la Manche et Londres. Ils ont découvert que la composition de ces hopanoïdes changeait fortement au moment de la transition Paléocène-Eocène, notamment le ratio entre deux isotopes du carbone (C29 et C31). Selon ces chercheurs, cette anomalie serait très probablement liée à une forte augmentation de la concentration atmosphérique en méthane. Etant donné que le méthane se dégrade très vite dans l'atmosphère et que cette anomalie se prolonge sur plusieurs milliers d'années, cette augmentation ne résulte vraisemblablement pas du relargage initial de méthane lors de la formation des océans. En fait, selon Richard Pancost, "les substances chimiques découvertes [supposent] un relargage de méthane par le marécage sur une longue période, qui a été causé par une élévation de la température". L'intensité du réchauffement laisse donc à penser que les émissions de méthane en provenance du marécage ont agi en tant que feedback positif sur le mécanisme de changement climatique.
Etant donnée l'énorme quantité de carbone actuellement stockée dans les zones marécageuses à travers le monde, cette découverte devrait amener les différents pays à s'interroger sur le déclenchement possible d'un effet rétroactif du même type dans un futur très proche. En effet, le réchauffement actuel devrait rendre les zones tempérées et polaires beaucoup plus chaudes et humides, ce qui pourrait favoriser la mise en place de conditions de développement bactérien anaérobique dans ces régions, avec pour conséquence une augmentation des émissions de méthane. Cependant, les chercheurs de Bristol restent très prudents sur d'éventuelles extrapolations entre un phénomène ayant eu lieu dans des conditions très différentes il y a plusieurs dizaines de millions d'années, et la situation actuelle.
Etant donnée l'énorme quantité de carbone actuellement stockée dans les zones marécageuses à travers le monde, cette découverte devrait amener les différents pays à s'interroger sur le déclenchement possible d'un effet rétroactif du même type dans un futur très proche. En effet, le réchauffement actuel devrait rendre les zones tempérées et polaires beaucoup plus chaudes et humides, ce qui pourrait favoriser la mise en place de conditions de développement bactérien anaérobique dans ces régions, avec pour conséquence une augmentation des émissions de méthane. Cependant, les chercheurs de Bristol restent très prudents sur d'éventuelles extrapolations entre un phénomène ayant eu lieu dans des conditions très différentes il y a plusieurs dizaines de millions d'années, et la situation actuelle.
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