Jusqu'à récemment, ce présentateur télé de 27 ans aurait été considéré au Japon comme un homme efféminé, possiblement homosexuel. Car on attend des mâles japonais qu'ils soient des répliques des personnages de Mad Men, traqueurs de secrétaires, amateurs de soirées arrosées entre potes et adeptes convaincus de montres, de golf et de voitures dernier cri. Lire la suite l'article
Aujourd'hui, Igarashi est entré dans la catégorie (où le rejoignent nombre de jeunes hommes japonais) des soushoku danshi, soit, littéralement, des «hommes mangeurs d'herbe». Ainsi surnommés pour le peu d'intérêt qu'ils portent aux plaisirs de la chair [en japonais, le terme «sexe» se dit littéralement «relation charnelle»], ces abstinents d'un nouveau genre, amoureux du calme et contempteurs de la compétitivité, soulèvent un débat national quant aux conséquences, sur le comportement masculin, de la stagnation économique du Japon depuis le début des années 1990.
Journaux, magazines et émissions télévisées se sont emparés du phénomène. «Les hommes deviennent-ils faibles?» était ainsi le thème d'un récent débat télévisé, tandis que le site japonais NB Online tient une rubrique régulière intitulée «Les herbivores ne sont pas si terribles».
Alors que l'amitié masculine assumée et les métrosexuels tiennent aujourd'hui le haut du pavé, pourquoi tant de remous à l'Empire du soleil levant? En substance, les hommes mangeurs d'herbe inquiètent car ils sont à la convergence de deux des plus grands défis contemporains de la société japonaise : la baisse du taux de la natalité et l'atonie de la consommation. Les herbivores incarnent une rébellion silencieuse contre les valeurs viriles et matérialistes associées au Japon de l'euphorie économique des années 1980. La société de conseil... Lire la suite sur Slate.fr
Source: State via Yahoo News
Aujourd'hui, Igarashi est entré dans la catégorie (où le rejoignent nombre de jeunes hommes japonais) des soushoku danshi, soit, littéralement, des «hommes mangeurs d'herbe». Ainsi surnommés pour le peu d'intérêt qu'ils portent aux plaisirs de la chair [en japonais, le terme «sexe» se dit littéralement «relation charnelle»], ces abstinents d'un nouveau genre, amoureux du calme et contempteurs de la compétitivité, soulèvent un débat national quant aux conséquences, sur le comportement masculin, de la stagnation économique du Japon depuis le début des années 1990.
Journaux, magazines et émissions télévisées se sont emparés du phénomène. «Les hommes deviennent-ils faibles?» était ainsi le thème d'un récent débat télévisé, tandis que le site japonais NB Online tient une rubrique régulière intitulée «Les herbivores ne sont pas si terribles».
Alors que l'amitié masculine assumée et les métrosexuels tiennent aujourd'hui le haut du pavé, pourquoi tant de remous à l'Empire du soleil levant? En substance, les hommes mangeurs d'herbe inquiètent car ils sont à la convergence de deux des plus grands défis contemporains de la société japonaise : la baisse du taux de la natalité et l'atonie de la consommation. Les herbivores incarnent une rébellion silencieuse contre les valeurs viriles et matérialistes associées au Japon de l'euphorie économique des années 1980. La société de conseil... Lire la suite sur Slate.fr
Source: State via Yahoo News
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