René Lapouge a entamé son apprentissage du métier de joaillier en 1966 à Angers. Il rencontre Danielle qui devint son épouse et ensemble, ils créèrent leur première boutique, quelques mètres carrés l’un continuant à être salarié et Danielle tenant la petite bijouterie. René et Danielle ne font pas partie des nantis. Ils ont bâti leur patrimoine de leurs propres mains, fabriquant des bijoux, réparant des montres et ouvrant de la clé leur cœur aussi bien que ceux des autres.
Puis, voilà que la municipalité d’Angers décide de cacher leur vitrine en posant devant la bijouterie une jardinière contenant un grand arbre. René Lapouge, à plusieurs reprises, écrit au Maire, à l’adjoint chargé du commerce, au médiateur de la ville … sans résultat ni réponse. Ce n’est pas seulement humiliant : c’est tout simplement l’expression d’une mauvaise administration, d’un mépris du petit commerce, d’un manque de vigilance d’un Frédéric Béatse, maire d’Angers par défaut, emmuré qu’il est dans un silence encouragé par des courtisans avides de pouvoir et de privilèges.
René Lapouge ne fait pas de scandale. Il tourne sa colère vers lui-même, se met en grève de la faim. Je me souviens avoir longtemps hésité à lui rendre visite pour ne pas raviver en lui cette détresse que je devinais. J’ai donc laissé passer la crise. A présent que la jardinière qui obturait la devanture n’est plus.
René et Danielle Lapouge m’ont reçu avec le sourire. Nous avons surtout parlé de leur vision généreuse et humaniste du commerce et de leurs regrets de voir que la politique de la ville tend à faire fuir les petits commerçants du cœur de ville d’Angers. Nous reviendrons sur cette affaire qui a coûté aux Clés des cœurs et à M. et Mme Lapouge plus de dix milles euros et mettrons prochainement en ligne le dossier complet de ce contentieux qui démontre à quel point Frédéric Béatse, maire d’Angers, fort du soutien de la rue Solférino (le siège du PS), imposé et parachuté par les apparatchiks n’est même pas conscient de son propre isolement.
Puis, voilà que la municipalité d’Angers décide de cacher leur vitrine en posant devant la bijouterie une jardinière contenant un grand arbre. René Lapouge, à plusieurs reprises, écrit au Maire, à l’adjoint chargé du commerce, au médiateur de la ville … sans résultat ni réponse. Ce n’est pas seulement humiliant : c’est tout simplement l’expression d’une mauvaise administration, d’un mépris du petit commerce, d’un manque de vigilance d’un Frédéric Béatse, maire d’Angers par défaut, emmuré qu’il est dans un silence encouragé par des courtisans avides de pouvoir et de privilèges.
René Lapouge ne fait pas de scandale. Il tourne sa colère vers lui-même, se met en grève de la faim. Je me souviens avoir longtemps hésité à lui rendre visite pour ne pas raviver en lui cette détresse que je devinais. J’ai donc laissé passer la crise. A présent que la jardinière qui obturait la devanture n’est plus.
René et Danielle Lapouge m’ont reçu avec le sourire. Nous avons surtout parlé de leur vision généreuse et humaniste du commerce et de leurs regrets de voir que la politique de la ville tend à faire fuir les petits commerçants du cœur de ville d’Angers. Nous reviendrons sur cette affaire qui a coûté aux Clés des cœurs et à M. et Mme Lapouge plus de dix milles euros et mettrons prochainement en ligne le dossier complet de ce contentieux qui démontre à quel point Frédéric Béatse, maire d’Angers, fort du soutien de la rue Solférino (le siège du PS), imposé et parachuté par les apparatchiks n’est même pas conscient de son propre isolement.