Les droits de l'Homme sont devenus des victimes collatérales dans de nombreux pays, où toute l'attention se porte sur les problèmes financiers pressants, note l'organisation internationale dans ce rapport.
Les travailleurs migrants en Chine, les populations autochtones en Amérique latine, et des millions de personnes en Afrique portent déjà le fardeau de la répression par les pouvoirs publics locaux lorsqu'ils essaient de dénoncer les privations croissantes qu'ils subissent, note Amnesty.
Pendant que les faillites des grands établissements financiers polarisent les regards, ceux qui se trouvent tout en bas de la pyramide économique souffrent le pire, note la secrétaire générale de l'ONG, Irène Khan. "Il y a un effet domino, et ceux qui sont les plus vulnérables au bout de la chaîne ressentent le poids". Des sujets comme les inégalités, l'insécurité et l'oppression passent à la trappe, regrette-t-elle.
"C'est plus difficile, bien plus dur, de parler de la mortalité maternelle quand les grandes banques de Wall Street vacillent" souligne la militante.
Le rapport annuel d'Amnesty sur les violations des droits humains dans le monde s'intéresse à l'impact du ralentissement économique dans des pays comme la Chine, où des millions de travailleurs migrants venus des campagnes ont été mis à la rue du fait de la chute des exportations. Les autorités maintiennent une chape sur les médias et continuent à harceler ou emprisonner ceux qui mettent en cause les politiques publiques, note le groupe.
En Amérique Latine, Amnesty retient que la situation, "déjà critique" de nombreux groupes autochtones risque de s'aggraver avec la crise.
En Afrique, l'ONG constate que le coût croissant de la vie a entraîné des émeutes sur tous le continent, qui ne rencontrent que la répression en réponse. Au Mali, en Tunisie, au Cameroun, au Zimbabwe, en Afrique du Sud, la dégradation de l'économie a conduit à des violations des droits humains.
Khan souligne que l'impact est différent selon les pays.
Les décideurs, aux Etats-Unis, ont la tête ailleurs, ils sont plus préoccupés de sauver l'économie que de défendre les questions de droits de l'Homme dans le monde. Cependant, la communauté internationale espère encore dans le gouvernement de Barack Obama, et l'invite à placer ces sujets en bonne place sur son agenda.
"La crise crée des opportunités" rappelle Irène Khan, qui estime que le combat pour le redressement économique n'atteindra pas tous ses objectifs si les droits humains sont oubliés. "En ignorant une crise pour en traiter une autre, on n'en résoudra aucune" augure-t-elle.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Les travailleurs migrants en Chine, les populations autochtones en Amérique latine, et des millions de personnes en Afrique portent déjà le fardeau de la répression par les pouvoirs publics locaux lorsqu'ils essaient de dénoncer les privations croissantes qu'ils subissent, note Amnesty.
Pendant que les faillites des grands établissements financiers polarisent les regards, ceux qui se trouvent tout en bas de la pyramide économique souffrent le pire, note la secrétaire générale de l'ONG, Irène Khan. "Il y a un effet domino, et ceux qui sont les plus vulnérables au bout de la chaîne ressentent le poids". Des sujets comme les inégalités, l'insécurité et l'oppression passent à la trappe, regrette-t-elle.
"C'est plus difficile, bien plus dur, de parler de la mortalité maternelle quand les grandes banques de Wall Street vacillent" souligne la militante.
Le rapport annuel d'Amnesty sur les violations des droits humains dans le monde s'intéresse à l'impact du ralentissement économique dans des pays comme la Chine, où des millions de travailleurs migrants venus des campagnes ont été mis à la rue du fait de la chute des exportations. Les autorités maintiennent une chape sur les médias et continuent à harceler ou emprisonner ceux qui mettent en cause les politiques publiques, note le groupe.
En Amérique Latine, Amnesty retient que la situation, "déjà critique" de nombreux groupes autochtones risque de s'aggraver avec la crise.
En Afrique, l'ONG constate que le coût croissant de la vie a entraîné des émeutes sur tous le continent, qui ne rencontrent que la répression en réponse. Au Mali, en Tunisie, au Cameroun, au Zimbabwe, en Afrique du Sud, la dégradation de l'économie a conduit à des violations des droits humains.
Khan souligne que l'impact est différent selon les pays.
Les décideurs, aux Etats-Unis, ont la tête ailleurs, ils sont plus préoccupés de sauver l'économie que de défendre les questions de droits de l'Homme dans le monde. Cependant, la communauté internationale espère encore dans le gouvernement de Barack Obama, et l'invite à placer ces sujets en bonne place sur son agenda.
"La crise crée des opportunités" rappelle Irène Khan, qui estime que le combat pour le redressement économique n'atteindra pas tous ses objectifs si les droits humains sont oubliés. "En ignorant une crise pour en traiter une autre, on n'en résoudra aucune" augure-t-elle.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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