Dans son arrêt, la grande chambre de la Cour a constaté que, si une présumée nièce de Lucien Léger avait bien souhaité poursuivre la procédure, elle n'avait justifié ni de son lien de parenté, ni de son intérêt à agir.
Lucien Léger dénonçait devant la juridiction du Conseil de l'Europe le caractère "inhumain" de sa détention qui avait duré 41 ans. Il avait été débouté en première instance le 11 avril 2006 par la Cour de Strasbourg.
Celle-ci avait estimé que la durée de cette détention s'expliquait par la "dangerosité potentielle" du requérant et par le "risque de récidive". Elle ajoutait qu'il ne pouvait "prétendre avoir été privé de tout espoir d'obtenir un aménagement de sa peine".
De fait, Lucien léger avait finalement obtenu une libération conditionnelle le 3 octobre 2005.
Cet ancien infirmier psychiatrique avait été condamné le 7 mai 1966 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de Versailles pour l'assassinat d'un enfant de 11 ans, Luc Taron, le 27 mai 1964 dans les bois de Verrières (Essonne).
Il avait revendiqué son crime dans une cinquantaine de messages aux médias signés "l'étrangleur", dans lesquels il donnait des détails sur la mort du petit Luc, avant de nier devant la cour d'assises, position qu'il a toujours maintenue par la suite.
Il est décédé au début du mois de juillet 2008.
Me de Felice, infatigable défenseur des droits de l'homme, est mort le 27 juillet 2008 à l'âge de 80 ans.
Lucien Léger, qui était présent le 30 avril 2008 lors de l'audience de la Cour européenne des droits de l'homme consacrée à son cas, avait dénoncé les longues peines de prison devant les journalistes.
"Ou ils sont malades et il faut les soigner, ou ils sont responsables et il faut les faire sortir avec un suivi. Il faut arrêter avec ces peines sans fin", avait-t-il dit à propos de ceux qui connaissaient la situation qui fut la sienne.
Source: Yahoo News
Lucien Léger dénonçait devant la juridiction du Conseil de l'Europe le caractère "inhumain" de sa détention qui avait duré 41 ans. Il avait été débouté en première instance le 11 avril 2006 par la Cour de Strasbourg.
Celle-ci avait estimé que la durée de cette détention s'expliquait par la "dangerosité potentielle" du requérant et par le "risque de récidive". Elle ajoutait qu'il ne pouvait "prétendre avoir été privé de tout espoir d'obtenir un aménagement de sa peine".
De fait, Lucien léger avait finalement obtenu une libération conditionnelle le 3 octobre 2005.
Cet ancien infirmier psychiatrique avait été condamné le 7 mai 1966 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de Versailles pour l'assassinat d'un enfant de 11 ans, Luc Taron, le 27 mai 1964 dans les bois de Verrières (Essonne).
Il avait revendiqué son crime dans une cinquantaine de messages aux médias signés "l'étrangleur", dans lesquels il donnait des détails sur la mort du petit Luc, avant de nier devant la cour d'assises, position qu'il a toujours maintenue par la suite.
Il est décédé au début du mois de juillet 2008.
Me de Felice, infatigable défenseur des droits de l'homme, est mort le 27 juillet 2008 à l'âge de 80 ans.
Lucien Léger, qui était présent le 30 avril 2008 lors de l'audience de la Cour européenne des droits de l'homme consacrée à son cas, avait dénoncé les longues peines de prison devant les journalistes.
"Ou ils sont malades et il faut les soigner, ou ils sont responsables et il faut les faire sortir avec un suivi. Il faut arrêter avec ces peines sans fin", avait-t-il dit à propos de ceux qui connaissaient la situation qui fut la sienne.
Source: Yahoo News
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