"L'Afrique est courtisée par toutes les puissances mondiales", a-t-il ajouté, en estimant que l'Europe était en retard car elle considérait le continent noir comme un fardeau plutôt qu'une opportunité.
L'UE est le premier partenaire commercial de l'Afrique, avec plus de 200 milliards d'euros d'échanges l'an dernier. Mais la Chine, avide de matières premières, s'est hissée à la deuxième place en 2006 avec 43 milliards d'euros et a fortement augmenté ses investissements sur le continent.
L'influence croissante de la Chine constitue l'une des plus grandes craintes de l'UE dans ses relations avec ses anciennes colonies africaines et explique en grande partie la tenue du sommet de la semaine prochaine à Lisbonne.
"La relation entre l'Europe et l'Afrique doit changer, il devrait s'agir plus que d'un changement, il doit s'agir d'une rupture", a-t-il dit lors d'une conférence à Bruxelles en exhortant les gouvernements européens à encourager en priorité leurs entreprises à commercer avec l'Afrique.
Avant ce sommet, visant à forger un nouveau "partenariat stratégique" entre l'UE et l'Afrique avec des relations politiques et commerciales accrues, il a mis en garde l'Afrique contre les risques posés par l'influence chinoise, en affirmant que l'UE était un partenaire plus sûr.
"La tentation est grande pour de nombreux dirigeants africains de céder aux sirènes de l'argent facile, sous forme de prêts qui portent le risque d'un réendettement des pays bénéficiaires", a-t-il argué, faisant référence à la Chine.
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L'UE est le premier partenaire commercial de l'Afrique, avec plus de 200 milliards d'euros d'échanges l'an dernier. Mais la Chine, avide de matières premières, s'est hissée à la deuxième place en 2006 avec 43 milliards d'euros et a fortement augmenté ses investissements sur le continent.
L'influence croissante de la Chine constitue l'une des plus grandes craintes de l'UE dans ses relations avec ses anciennes colonies africaines et explique en grande partie la tenue du sommet de la semaine prochaine à Lisbonne.
"La relation entre l'Europe et l'Afrique doit changer, il devrait s'agir plus que d'un changement, il doit s'agir d'une rupture", a-t-il dit lors d'une conférence à Bruxelles en exhortant les gouvernements européens à encourager en priorité leurs entreprises à commercer avec l'Afrique.
Avant ce sommet, visant à forger un nouveau "partenariat stratégique" entre l'UE et l'Afrique avec des relations politiques et commerciales accrues, il a mis en garde l'Afrique contre les risques posés par l'influence chinoise, en affirmant que l'UE était un partenaire plus sûr.
"La tentation est grande pour de nombreux dirigeants africains de céder aux sirènes de l'argent facile, sous forme de prêts qui portent le risque d'un réendettement des pays bénéficiaires", a-t-il argué, faisant référence à la Chine.
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