Des étudiants ont voté vendredi le déblocage d'une demi-douzaine de sites universitaires mais d'autres appellent à poursuivre le mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités.
Au lendemain de l'appel de l'Unef à une suspension du mouvement, entamé au début du mois de novembre, 27 sites restaient bloqués ou perturbés, contre 35 la veille et une cinquantaine au plus fort du mouvement, indique le premier syndicat étudiant.
Les sites d'Aix-en-Provence, Nantes, du Havre et de Paris 13, notamment, ont été débloqués, précise-t-il dans un communiqué.
Cependant, SUD-Etudiant et l'Union des étudiants communistes, qui exigent toujours le retrait de la loi Pécresse, appellent à amplifier la mobilisation, en particulier lors d'une nouvelle journée de manifestations mardi prochain.
Une nouvelle réunion de la Coordination nationale se tiendra durant le week-end à Nantes (Loire-Atlantique), a précisé un porte-parole de SUD-Etudiant.
A Paris, la coordination francilienne appelle d'ores et déjà à une manifestation mardi après-midi place de la République.
En outre, 200 militants de l'Unef en désaccord avec leur direction affirment que la loi Pécresse n'est "ni amendable, ni négociable" et exigent toujours son retrait pur et simple.
Avant d'appeler à la fin de la grève dans les universités et des blocages sur les campus, l'Unef avait consulté ses adhérents, dont 72,39% se sont prononcés pour la suspension et 20,53% contre.
Au sortir de discussions mardi avec la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, les représentants du syndicat avaient fait état d'"avancées importantes", notamment de "garde-fous sur les enjeux de la loi".
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Au lendemain de l'appel de l'Unef à une suspension du mouvement, entamé au début du mois de novembre, 27 sites restaient bloqués ou perturbés, contre 35 la veille et une cinquantaine au plus fort du mouvement, indique le premier syndicat étudiant.
Les sites d'Aix-en-Provence, Nantes, du Havre et de Paris 13, notamment, ont été débloqués, précise-t-il dans un communiqué.
Cependant, SUD-Etudiant et l'Union des étudiants communistes, qui exigent toujours le retrait de la loi Pécresse, appellent à amplifier la mobilisation, en particulier lors d'une nouvelle journée de manifestations mardi prochain.
Une nouvelle réunion de la Coordination nationale se tiendra durant le week-end à Nantes (Loire-Atlantique), a précisé un porte-parole de SUD-Etudiant.
A Paris, la coordination francilienne appelle d'ores et déjà à une manifestation mardi après-midi place de la République.
En outre, 200 militants de l'Unef en désaccord avec leur direction affirment que la loi Pécresse n'est "ni amendable, ni négociable" et exigent toujours son retrait pur et simple.
Avant d'appeler à la fin de la grève dans les universités et des blocages sur les campus, l'Unef avait consulté ses adhérents, dont 72,39% se sont prononcés pour la suspension et 20,53% contre.
Au sortir de discussions mardi avec la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, les représentants du syndicat avaient fait état d'"avancées importantes", notamment de "garde-fous sur les enjeux de la loi".
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