"Nous savons où ils se trouvent (...) Nous avons établi un contact avec eux et nous discutons de leurs conditions", a déclaré un porte-parole du ministère.
Les trois Occidentaux ont été enlevés mercredi avec deux de leurs collègues soudanais à Saraf Omra, dans l'Etat du Nord-Darfour, où MSF gère une clinique et un dispensaire pour les 60.000 habitants du secteur.
Les deux Soudanais ont été vite relâchés, mais les trois étrangers sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Selon l'agence de presse catholique Misna, il s'agit de l'infirmière canadienne Laura Archer, du médecin italien Mauro D'Ascanio et d'un responsable de terrain français nommé Raphaël Méonier.
Les organisations humanitaires voient dans leur enlèvement la confirmation de leurs craintes d'une détérioration de la situation dans l'ouest du Soudan après la décision de la Cour pénale internationale (CPI), le 4 mars, de lancer un mandat d'arrêt contre le président du Soudan, Omar Hassan al Bachir.
"Les ravisseurs se déplacent parce qu'ils craignent d'être attaqués par les forces de l'ordre, mais nous ne ferons rien qui puisse les mettre en danger", a poursuivi le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères.
Contrairement à ce qu'a indiqué un journal panarabe, ils ne réclament pas la levée des poursuites intentées contre Bachir, a-t-il ajouté, sans dévoiler leur identité ou leurs exigences.
MSF a annoncé vendredi la suspension de toutes ses opérations au Darfour et le transfert à Khartoum des 30 membres de son personnel international.
"Nous sommes extrêmement inquiets pour notre équipe et pour ceux que nous tentions d'aider au Darfour", a déclaré Susan Sandars, représentante de l'organisation à Nairobi.
"Il n'y a désormais plus de services de soins, plus de capacités chirurgicales et plus de moyens de transports d'urgence pour les patients dans un état grave", a-t-elle déploré, évoquant Saraf Omra.
Khartoum a interdit à 16 ONG de travailler au Soudan après l'inculpation de Bachir. Deux branches de MSF sont concernées, mais pas MSF Belgique.
Source: Yahoo News
Les trois Occidentaux ont été enlevés mercredi avec deux de leurs collègues soudanais à Saraf Omra, dans l'Etat du Nord-Darfour, où MSF gère une clinique et un dispensaire pour les 60.000 habitants du secteur.
Les deux Soudanais ont été vite relâchés, mais les trois étrangers sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Selon l'agence de presse catholique Misna, il s'agit de l'infirmière canadienne Laura Archer, du médecin italien Mauro D'Ascanio et d'un responsable de terrain français nommé Raphaël Méonier.
Les organisations humanitaires voient dans leur enlèvement la confirmation de leurs craintes d'une détérioration de la situation dans l'ouest du Soudan après la décision de la Cour pénale internationale (CPI), le 4 mars, de lancer un mandat d'arrêt contre le président du Soudan, Omar Hassan al Bachir.
"Les ravisseurs se déplacent parce qu'ils craignent d'être attaqués par les forces de l'ordre, mais nous ne ferons rien qui puisse les mettre en danger", a poursuivi le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères.
Contrairement à ce qu'a indiqué un journal panarabe, ils ne réclament pas la levée des poursuites intentées contre Bachir, a-t-il ajouté, sans dévoiler leur identité ou leurs exigences.
MSF a annoncé vendredi la suspension de toutes ses opérations au Darfour et le transfert à Khartoum des 30 membres de son personnel international.
"Nous sommes extrêmement inquiets pour notre équipe et pour ceux que nous tentions d'aider au Darfour", a déclaré Susan Sandars, représentante de l'organisation à Nairobi.
"Il n'y a désormais plus de services de soins, plus de capacités chirurgicales et plus de moyens de transports d'urgence pour les patients dans un état grave", a-t-elle déploré, évoquant Saraf Omra.
Khartoum a interdit à 16 ONG de travailler au Soudan après l'inculpation de Bachir. Deux branches de MSF sont concernées, mais pas MSF Belgique.
Source: Yahoo News
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