L'appel de Barack Obama à un gel total de la colonisation n'avait pas vraiment étonné. Steven J. Rosen, ancien directeur de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le tout-puissant lobby juif à Washington, le prédisait dans un article paru dès janvier. En revanche, la fermeté affichée par le président américain et sa volonté de mettre sur la place publique ce différend avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a surpris.
«Je ne sais pas ce que le Président gagne en critiquant explicitement Israël, d'autant que le contentieux sur les colonies entre les Etats-Unis et Israël est vieux de quarante ans. Si Obama obtient des concessions des pays arabes, l'ouverture d'un bureau commercial saoudien à Tel-Aviv par exemple, alors cela vaut peut-être la peine, mais il est trop tôt pour le dire», commente Martin Raffel, vice-président du Jewish Council for Public Affairs, une organisation regroupant les principales associations juives américaines. Si ce spécialiste ne met pas en cause l'engagement d'Obama pour la sécurité d'Israël, il reconnaît que l'«incertitude» prévaut dans la communauté juive.
Priorité absolue. «Critiquer ouvertement Israël, c'est simplement hors de question pour la majorité des juifs américains. Nous, nous pensons au contraire que les amis sont là pour vous dire la vérité, même quand elle est difficile», se démarque Isaac Luria, président des campagnes de Jstreet, le nouveau lobby juif de gauche, qui se dit allié d'Israël mais estime que la création d'un Etat palestinien aux côtés de l'Etat hébreu est une priorité absolue. Il soutient aussi la position d'Obama sur les colonies, qui «sapent la légitimité d'Israël sur la scène... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
«Je ne sais pas ce que le Président gagne en critiquant explicitement Israël, d'autant que le contentieux sur les colonies entre les Etats-Unis et Israël est vieux de quarante ans. Si Obama obtient des concessions des pays arabes, l'ouverture d'un bureau commercial saoudien à Tel-Aviv par exemple, alors cela vaut peut-être la peine, mais il est trop tôt pour le dire», commente Martin Raffel, vice-président du Jewish Council for Public Affairs, une organisation regroupant les principales associations juives américaines. Si ce spécialiste ne met pas en cause l'engagement d'Obama pour la sécurité d'Israël, il reconnaît que l'«incertitude» prévaut dans la communauté juive.
Priorité absolue. «Critiquer ouvertement Israël, c'est simplement hors de question pour la majorité des juifs américains. Nous, nous pensons au contraire que les amis sont là pour vous dire la vérité, même quand elle est difficile», se démarque Isaac Luria, président des campagnes de Jstreet, le nouveau lobby juif de gauche, qui se dit allié d'Israël mais estime que la création d'un Etat palestinien aux côtés de l'Etat hébreu est une priorité absolue. Il soutient aussi la position d'Obama sur les colonies, qui «sapent la légitimité d'Israël sur la scène... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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