« Le procès de Charles Taylor est une étape significative vers la paix et la réconciliation en Sierra Leone et dans la région », a ajouté Ban Ki-moon.
Le Secrétaire général remercie tous les Etats pour leur assistance et leur contribution aux importants travaux du Tribunal spécial et les encourage à lui apporter un soutien continu afin de garantir le plein accomplissement de son mandat.
Plus ancienne république d'Afrique, le Libéria était tombé dans l'instabilité au début des années 80, après le coup d'Etat de Samuel Doe. En 1995, les élections présidentielles avaient vu la victoire de Charles Taylor. Une rébellion dans le nord du pays ainsi que la pression internationale pour faire cesser le soutien du Libéria à la guerre civile en Sierra Leone avaient conduit Charles Taylor à démissionner en 2003, puis à partir en exil au Nigéria.
Avant son départ pour le Nigéria, l'ancien président libérien avait signé le 18 août, un Accord de paix global avec le LURD (Libériens pour la réconciliation et la démocratie), et le MODEL (Mouvement pour la démocratique au Libéria). Cet Accord avait ouvert la voie à la formation d'un gouvernement national de transition, dirigé par un représentant de la société civile, Guy Bryant.
Près de 250.000 personnes sont mortes au cours de la guerre civile au Libéria, marquée par une grande violence contre les populations civiles, des violations graves des droits de l'homme, le recours aux enfants soldats et le pillage systématique des ressources du pays.
Charles Taylor est accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et autres violations graves du droit international humanitaire.
En mars 2006, le Tribunal spécial a approuvé une version amendée de l'acte d'accusation qui réduit le nombre des charges à 11, comprenant les actes de terrorisme, les meurtres arbitraires, le pillage, l'esclavage sexuel et l'utilisation d'enfants soldats.
Vous pouvez consulter les actus de l'ONU en ouvrant la pièce jointe:
Le Secrétaire général remercie tous les Etats pour leur assistance et leur contribution aux importants travaux du Tribunal spécial et les encourage à lui apporter un soutien continu afin de garantir le plein accomplissement de son mandat.
Plus ancienne république d'Afrique, le Libéria était tombé dans l'instabilité au début des années 80, après le coup d'Etat de Samuel Doe. En 1995, les élections présidentielles avaient vu la victoire de Charles Taylor. Une rébellion dans le nord du pays ainsi que la pression internationale pour faire cesser le soutien du Libéria à la guerre civile en Sierra Leone avaient conduit Charles Taylor à démissionner en 2003, puis à partir en exil au Nigéria.
Avant son départ pour le Nigéria, l'ancien président libérien avait signé le 18 août, un Accord de paix global avec le LURD (Libériens pour la réconciliation et la démocratie), et le MODEL (Mouvement pour la démocratique au Libéria). Cet Accord avait ouvert la voie à la formation d'un gouvernement national de transition, dirigé par un représentant de la société civile, Guy Bryant.
Près de 250.000 personnes sont mortes au cours de la guerre civile au Libéria, marquée par une grande violence contre les populations civiles, des violations graves des droits de l'homme, le recours aux enfants soldats et le pillage systématique des ressources du pays.
Charles Taylor est accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et autres violations graves du droit international humanitaire.
En mars 2006, le Tribunal spécial a approuvé une version amendée de l'acte d'accusation qui réduit le nombre des charges à 11, comprenant les actes de terrorisme, les meurtres arbitraires, le pillage, l'esclavage sexuel et l'utilisation d'enfants soldats.
Vous pouvez consulter les actus de l'ONU en ouvrant la pièce jointe:
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