Lorsque j'ai appris la nouvelle de ce grand débat, j'ai pensé avec candeur que nous allions nous réunir dans les quartiers, les communes et faire des suggestions, des propositions, des revendications.
Il y aurait ensuite une synthèse de nos contributions par, à titre d'exemple, le Conseil Économique Social et Environnemental ou encore par une sorte de Grenelle de la Citoyenneté réunissant tous les corps intermédiaires.
Mais voilà que le Président Macron, après des vœux aux menaces à peine voilées, nous annonce à l'avance : « je vais vous écrire ». Zut alors ! Moi qui pensais que c'était à moi de lui écrire. J'en bombais déjà le torse, m'imaginant porter un mémoire jusqu'au bureau du Maire ou, tout au moins, le glisser dans la boite aux lettres. Bien au contraire, le Président de la République commet cette erreur : ne pas organiser un pique-nique, un méchoui dans les jardins du palais présidentiel pour ces Gilets jaunes qui marchaient sur l’Élysée. Cela aurait conduit les forces de l'ordre à encadrer, non pas une manifestation, mais un regroupement.
En effet, je voyais bien la famille Macron se répartir dans des groupes abrités sous des barnums et le personnel de l’Élysée - en queue-de-pie s'il vous plaît - leur offrir des boissons, des saucisses et diverses viandes végétales cuites sur des barbecue à énergie solaire. Cela n'aurait pas coûté 10 milliards et aurait été exemplaire quant à la nécessité absolue d'amorcer le virage de la transition environnementale. Ainsi aurait-il défendu sa taxe sur le diesel.
Qu'à cela ne tienne... Ce manque d'hospitalité de notre Président a fait 1400 blessés, 10 ou 11 morts et je ne sais combien d'heures supplémentaires à payer aux forces de l'ordre. N'allez pas penser pour autant que je soutiens ce mouvement des Gilets jaunes dont seule l'extrême droite xénophobe et antisémite profite.
Il y aurait ensuite une synthèse de nos contributions par, à titre d'exemple, le Conseil Économique Social et Environnemental ou encore par une sorte de Grenelle de la Citoyenneté réunissant tous les corps intermédiaires.
Mais voilà que le Président Macron, après des vœux aux menaces à peine voilées, nous annonce à l'avance : « je vais vous écrire ». Zut alors ! Moi qui pensais que c'était à moi de lui écrire. J'en bombais déjà le torse, m'imaginant porter un mémoire jusqu'au bureau du Maire ou, tout au moins, le glisser dans la boite aux lettres. Bien au contraire, le Président de la République commet cette erreur : ne pas organiser un pique-nique, un méchoui dans les jardins du palais présidentiel pour ces Gilets jaunes qui marchaient sur l’Élysée. Cela aurait conduit les forces de l'ordre à encadrer, non pas une manifestation, mais un regroupement.
En effet, je voyais bien la famille Macron se répartir dans des groupes abrités sous des barnums et le personnel de l’Élysée - en queue-de-pie s'il vous plaît - leur offrir des boissons, des saucisses et diverses viandes végétales cuites sur des barbecue à énergie solaire. Cela n'aurait pas coûté 10 milliards et aurait été exemplaire quant à la nécessité absolue d'amorcer le virage de la transition environnementale. Ainsi aurait-il défendu sa taxe sur le diesel.
Qu'à cela ne tienne... Ce manque d'hospitalité de notre Président a fait 1400 blessés, 10 ou 11 morts et je ne sais combien d'heures supplémentaires à payer aux forces de l'ordre. N'allez pas penser pour autant que je soutiens ce mouvement des Gilets jaunes dont seule l'extrême droite xénophobe et antisémite profite.
Mais revenons à ce geste présidentiel qui consiste à nous envoyer une lettre. Ce sont ses mots : « je vous enverrai une lettre ». Notons que c'est la formule préférée des employeurs ayant le dessein de mettre en concurrence les différents candidats qu'ils ont reçus. Puisque c'est ainsi, répondons à cette missive, même pas affranchie ni sous enveloppe, de notre président jupitérien. Cependant, personne n'est dupe : il s'agit bien d'un referendum non contraignant... Une sorte de plébiscite destiné à conforter Emmanuel Macron dans son positionnement politique.
Je ne vais donc pas répondre à son insipide introduction. Pourquoi ne serions-nous pas un peuple comme les autres? Parce-que nous avons écrit sur les frontons de la République "Liberté Égalité Fraternité"? N'est-ce pas lui, le Président, qui en est le garant en veillant à ce que tous les habitants de France vivent dignement en bonne santé et en sécurité alimentaire ? C'est la réponse que je fais à la première question qui porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique.
Ma requête est donc la suivante: faire voter par le parlement une loi qui impose que le budget de la France ait comme impératif de prévoir en priorité que tous les habitants de France vivent dignement en bonne santé et en sécurité alimentaire. S'il faut, pour cela, en passer par le revenu universel de base, faisons-le! Notre République avancera alors sur le chemin de la fraternité universelle.
Pour les autres questions, pourquoi se presser, nous avons le temps de la méditation. Car votre objectif, Monsieur le Président, ne devrait pas être seulement de gouverner par le budget mais bien de faire en sorte que la disparité des revenus cesse de nous maintenir dans un conflit interindividuel permanent.
A demain monsieur le Président pour une réponse à votre sujet numéro 2. Aujourd’hui, j'ai RDV avec mon tailleur pour ne pas" être rien".
Je ne vais donc pas répondre à son insipide introduction. Pourquoi ne serions-nous pas un peuple comme les autres? Parce-que nous avons écrit sur les frontons de la République "Liberté Égalité Fraternité"? N'est-ce pas lui, le Président, qui en est le garant en veillant à ce que tous les habitants de France vivent dignement en bonne santé et en sécurité alimentaire ? C'est la réponse que je fais à la première question qui porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique.
Ma requête est donc la suivante: faire voter par le parlement une loi qui impose que le budget de la France ait comme impératif de prévoir en priorité que tous les habitants de France vivent dignement en bonne santé et en sécurité alimentaire. S'il faut, pour cela, en passer par le revenu universel de base, faisons-le! Notre République avancera alors sur le chemin de la fraternité universelle.
Pour les autres questions, pourquoi se presser, nous avons le temps de la méditation. Car votre objectif, Monsieur le Président, ne devrait pas être seulement de gouverner par le budget mais bien de faire en sorte que la disparité des revenus cesse de nous maintenir dans un conflit interindividuel permanent.
A demain monsieur le Président pour une réponse à votre sujet numéro 2. Aujourd’hui, j'ai RDV avec mon tailleur pour ne pas" être rien".