La chancelière allemande avait dénoncé dimanche dernier l'insuffisance des réformes entreprises par la France et l'Italie. C'est donc probablement une donneuse de leçons que les Allemands ont réélue, semblant oublier que la relative bonne santé de l'Allemagne est le fruit des réformes engagées par son prédécesseur entre 2003 et 2005.
Qualifiée par le journaliste politique Alain Duhamel, de dirigeant "d'une lenteur désespérante et d'une prudence accablante", les Européens lui attribuent volontiers une part importante de responsabilité dans la crise économique que traverse l'Europe pour ce qu'elle s'est montrée inflexible quant à la politique de rigueur qui ralentit la reprise économique du continent. C'est que la politique européenne de rigueur n'a pas encore affecté l'Allemagne qui se voit créditée, en 2014, d'une croissance de 1% et du taux de chômage le plus bas depuis 1990.
Les prévisions pour l'Allemagne ne sont pas pour autant satisfaisantes. Selon le Daily Telegraph, qu'évoquait aujourd'hui TRL, "Depuis des décennies, les erreurs en matière de politique publique se succèdent. Les impôts et les structures sociales ont engendré la chute du taux de fécondité du pays. La France peut passer pour l'homme malade de l'Europe, mais les malheurs de l'Allemagne sont plus profonds, enracinés dans son dogme mercantile, la glorification de l'épargne pour son seul intérêt et la psychologie corrosive du vieillissement".
Ainsi, la ligne politique d'Angela Merkel est simpliste: aux craintes que suscite la crise économique, elle offre la réponse rassurante de la lenteur et de la prudence, faisant de la politique, à la place de la religion, l'opium d'un peuple parmi lequel les employés précaires son nombreux. On peut ainsi être amené à estimer que c'est cette politique, strictement électoraliste, qui ralentit la reprise économique européenne. On pourrait s'attendre, de la part du dirigeant de la première puissance économique européenne, à une politique plus éclairée.
Qualifiée par le journaliste politique Alain Duhamel, de dirigeant "d'une lenteur désespérante et d'une prudence accablante", les Européens lui attribuent volontiers une part importante de responsabilité dans la crise économique que traverse l'Europe pour ce qu'elle s'est montrée inflexible quant à la politique de rigueur qui ralentit la reprise économique du continent. C'est que la politique européenne de rigueur n'a pas encore affecté l'Allemagne qui se voit créditée, en 2014, d'une croissance de 1% et du taux de chômage le plus bas depuis 1990.
Les prévisions pour l'Allemagne ne sont pas pour autant satisfaisantes. Selon le Daily Telegraph, qu'évoquait aujourd'hui TRL, "Depuis des décennies, les erreurs en matière de politique publique se succèdent. Les impôts et les structures sociales ont engendré la chute du taux de fécondité du pays. La France peut passer pour l'homme malade de l'Europe, mais les malheurs de l'Allemagne sont plus profonds, enracinés dans son dogme mercantile, la glorification de l'épargne pour son seul intérêt et la psychologie corrosive du vieillissement".
Ainsi, la ligne politique d'Angela Merkel est simpliste: aux craintes que suscite la crise économique, elle offre la réponse rassurante de la lenteur et de la prudence, faisant de la politique, à la place de la religion, l'opium d'un peuple parmi lequel les employés précaires son nombreux. On peut ainsi être amené à estimer que c'est cette politique, strictement électoraliste, qui ralentit la reprise économique européenne. On pourrait s'attendre, de la part du dirigeant de la première puissance économique européenne, à une politique plus éclairée.
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