M. Topolanek a affirmé mercredi que ces affaires intérieures n'affecteraient pas la présidence européenne. Il pourrait d'ailleurs être chargé par le président de former le nouveau cabinet. La Commission européenne s'est également dite convaincue que la République tchèque pourrait résoudre ses problèmes de politique intérieure "d'une façon qui assure l'entier fonctionnement de la présidence du Conseil". Elle n'a pas mentionné le sort du traité de Lisbonne.
Interrogé à la télévision mercredi soir, M. Topolanek a accusé le président Vaclav Klaus, eurosceptique convaincu, et son allié le maire de Prague, Pavel Bem, d'avoir contribué à la chute de son gouvernement.
M. Klaus a en effet démissionné de la présidence honoraire du Parti civique démocrate (ODS; droite libérale) de M. Topolanek pour dénoncer la politique trop pro-européenne à son goût du Premier ministre. Lors du vote de la motion de censure mardi, deux membres de l'ODS ont voté avec l'opposition pour faire tomber le gouvernement.
C'est la première fois qu'un gouvernement tchèque est renversé depuis la naissance du pays, issu de la partition de la Tchécoslovaquie en deux Etats distincts, la République tchèque et la Slovaquie, en 1993. Le cabinet de coalition de M. Topolanek avait été nommé en janvier 2007 après plusieurs mois d'âpres négociations entre gauche et droite. Mais l'opposition reprochait depuis plusieurs mois déjà au gouvernement Topolanek d'avoir mal réagi à la crise économique mondiale, en n'approuvant un plan de relance d'un montant de 70 milliards de couronnes tchèques (2,5 milliards d'euros) qu'en février dernier.
Le président Klaus doit désormais désigner un nouveau Premier ministre pour former un gouvernement. Il pourrait choisir le sortant, Mirek Topolanek, afin d'assurer un statu quo jusqu'à la fin de la présidence tchèque de l'UE le 30 juin. Si trois tentatives s'avèrent infructueuses, des élections anticipées doivent être convoquées.
Il est déjà arrivé par le passé qu'un gouvernement tombe dans un pays exerçant la présidence du Conseil de l'UE, la dernière fois remontant à 1996 avec l'Italie. Mais la crise à Prague survient alors que la République tchèque est, avec l'Irlande qui doit organiser un nouveau référendum, le seul des 27 Etats-membres à ne pas encore avoir achevé le processus de ratification de la réforme institutionnelle de l'UE, indispensable à son entrée en vigueur.
La Chambre des députés a voté le traité de Lisbonne, mais le Sénat doit se prononcer en avril et le président Klaus doit encore signer le texte auquel il s'est jusqu'ici opposé, au nom de la souveraineté nationale.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a exclu d'ôter la présidence de l'UE à Prague, même après la sortie de Mirek Topolanek sur les plans de relance de l'économie américaine, qu'il a qualifiés mercredi de "chemin qui mène à l'enfer". Et ce, à quelques jours de la visite en République tchèque du président américain Barack Obama la semaine prochaine, pour des entretiens avec les responsables européens divisés sur les réponses à apporter à la crise, et pour de nouvelles discussions sur le projet Bush très contesté de bouclier antimissile en République tchèque et en Pologne.
Source: Yahoo News
Interrogé à la télévision mercredi soir, M. Topolanek a accusé le président Vaclav Klaus, eurosceptique convaincu, et son allié le maire de Prague, Pavel Bem, d'avoir contribué à la chute de son gouvernement.
M. Klaus a en effet démissionné de la présidence honoraire du Parti civique démocrate (ODS; droite libérale) de M. Topolanek pour dénoncer la politique trop pro-européenne à son goût du Premier ministre. Lors du vote de la motion de censure mardi, deux membres de l'ODS ont voté avec l'opposition pour faire tomber le gouvernement.
C'est la première fois qu'un gouvernement tchèque est renversé depuis la naissance du pays, issu de la partition de la Tchécoslovaquie en deux Etats distincts, la République tchèque et la Slovaquie, en 1993. Le cabinet de coalition de M. Topolanek avait été nommé en janvier 2007 après plusieurs mois d'âpres négociations entre gauche et droite. Mais l'opposition reprochait depuis plusieurs mois déjà au gouvernement Topolanek d'avoir mal réagi à la crise économique mondiale, en n'approuvant un plan de relance d'un montant de 70 milliards de couronnes tchèques (2,5 milliards d'euros) qu'en février dernier.
Le président Klaus doit désormais désigner un nouveau Premier ministre pour former un gouvernement. Il pourrait choisir le sortant, Mirek Topolanek, afin d'assurer un statu quo jusqu'à la fin de la présidence tchèque de l'UE le 30 juin. Si trois tentatives s'avèrent infructueuses, des élections anticipées doivent être convoquées.
Il est déjà arrivé par le passé qu'un gouvernement tombe dans un pays exerçant la présidence du Conseil de l'UE, la dernière fois remontant à 1996 avec l'Italie. Mais la crise à Prague survient alors que la République tchèque est, avec l'Irlande qui doit organiser un nouveau référendum, le seul des 27 Etats-membres à ne pas encore avoir achevé le processus de ratification de la réforme institutionnelle de l'UE, indispensable à son entrée en vigueur.
La Chambre des députés a voté le traité de Lisbonne, mais le Sénat doit se prononcer en avril et le président Klaus doit encore signer le texte auquel il s'est jusqu'ici opposé, au nom de la souveraineté nationale.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a exclu d'ôter la présidence de l'UE à Prague, même après la sortie de Mirek Topolanek sur les plans de relance de l'économie américaine, qu'il a qualifiés mercredi de "chemin qui mène à l'enfer". Et ce, à quelques jours de la visite en République tchèque du président américain Barack Obama la semaine prochaine, pour des entretiens avec les responsables européens divisés sur les réponses à apporter à la crise, et pour de nouvelles discussions sur le projet Bush très contesté de bouclier antimissile en République tchèque et en Pologne.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
La BCE optimiste sur un retour de l'inflation à 2% en 2025
-
Crise en Géorgie : Les manifestations pro-UE s'intensifient, Bruxelles hausse le ton
-
Géorgie : Les manifestations pro-européennes réprimées, plus de 220 arrestations
-
Élection présidentielle en Roumanie : Marcel Ciolacu reconnaît sa défaite face à des résultats inattendus
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus