En effet, le président français Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois dénoncé mercredi en Algérie le système colonial "injuste par nature", devant les étudiants de Constantine (est), et a exhorté les Algériens à "regarder vers l'avenir".
"Mais le système colonial était injuste par nature et il ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation", a-t-il poursuivi. "De part et d'autre, il y a eu des douleurs, des souffrances et des peines", a également déclaré M. Sarkozy, en présence de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.
"Je n'oublie ni ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre, ni les victimes d'une répression aveugle et brutale, ni ceux qui ont été tués dans les attentats (...) ni ceux qui ont dû tout abandonner", a-t-il insisté. "Je ne suis pas venu nier le passé, mais je suis venu vous dire que le futur est plus important", a souligné le président français, qui s'est refusé à prononcer les excuses attendues côté algérien pour les crimes imputés à la France pendant la colonisation (1830-1962).
"Ce qui compte, c'est ce que nous allons accomplir ensemble, et ce que nous allons accomplir ensemble ne dépend que de nous (...) Les fautes et les crimes du passé furent impardonnables. Mais c'est sur notre capacité à conjurer l'intolérance, le fanatisme et le racisme qui préparent les crimes et les guerres de demain que nos enfants nous jugerons", a-t-il ajouté.
Evoquant les propos du ministre algérien des Anciens combattants Mohammed-Chérif Abbas attribuant son élection à un "lobby juif", M. Sarkozy a dénoncé une nouvelle fois l'antisémitisme, qualifié "crime contre tous les hommes" et de "crime contre toutes les religions".
Les présidents Sarkozy et Bouteflika ont été accueillis à l'université Mentouri par plusieurs milliers d'étudiants, certains criant "Bouteflika, un troisième mandat!" ou "One, two, three Algérie!"
Dès son arrivée en Algérie lundi, Nicolas Sarkozy avait dénoncé "l'injustice" du colonialisme, mais sans présenter d'excuses de la France. Le ministre algérien de l'Intérieur Yazid Zerhouni avait estimé que les propos du président français constituaient un "progrès", mais que celui-ci restait insuffisant.
Un haut responsable de la présidence française a annoncé mardi soir que M. Sarkozy n'irait pas plus loin dans la repentance. "C'est une question d'honnêteté et de lucidité", a-t-il commenté. "Quand vous circulez dans Alger, vous voyez bien qu'il n'y a pas que matière à excuses", a-t-il ajouté.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
"Mais le système colonial était injuste par nature et il ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation", a-t-il poursuivi. "De part et d'autre, il y a eu des douleurs, des souffrances et des peines", a également déclaré M. Sarkozy, en présence de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.
"Je n'oublie ni ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre, ni les victimes d'une répression aveugle et brutale, ni ceux qui ont été tués dans les attentats (...) ni ceux qui ont dû tout abandonner", a-t-il insisté. "Je ne suis pas venu nier le passé, mais je suis venu vous dire que le futur est plus important", a souligné le président français, qui s'est refusé à prononcer les excuses attendues côté algérien pour les crimes imputés à la France pendant la colonisation (1830-1962).
"Ce qui compte, c'est ce que nous allons accomplir ensemble, et ce que nous allons accomplir ensemble ne dépend que de nous (...) Les fautes et les crimes du passé furent impardonnables. Mais c'est sur notre capacité à conjurer l'intolérance, le fanatisme et le racisme qui préparent les crimes et les guerres de demain que nos enfants nous jugerons", a-t-il ajouté.
Evoquant les propos du ministre algérien des Anciens combattants Mohammed-Chérif Abbas attribuant son élection à un "lobby juif", M. Sarkozy a dénoncé une nouvelle fois l'antisémitisme, qualifié "crime contre tous les hommes" et de "crime contre toutes les religions".
Les présidents Sarkozy et Bouteflika ont été accueillis à l'université Mentouri par plusieurs milliers d'étudiants, certains criant "Bouteflika, un troisième mandat!" ou "One, two, three Algérie!"
Dès son arrivée en Algérie lundi, Nicolas Sarkozy avait dénoncé "l'injustice" du colonialisme, mais sans présenter d'excuses de la France. Le ministre algérien de l'Intérieur Yazid Zerhouni avait estimé que les propos du président français constituaient un "progrès", mais que celui-ci restait insuffisant.
Un haut responsable de la présidence française a annoncé mardi soir que M. Sarkozy n'irait pas plus loin dans la repentance. "C'est une question d'honnêteté et de lucidité", a-t-il commenté. "Quand vous circulez dans Alger, vous voyez bien qu'il n'y a pas que matière à excuses", a-t-il ajouté.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
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