Les enjeux socio-économiques, politiques, sanitaires, environnementaux, voire géopolitiques ou moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l'échelle internationale, ainsi que des controverses. Néanmoins, depuis 2000, un consensus émerge sur le fait que les effets du réchauffement se font déjà sentir de manière significative, qu'ils devraient s'accroître à moyen et long terme et qu'ils seraient irréversibles sauf actions concertées, locales aussi bien que planétaires .
Les rapports du GIEC indiquent depuis plusieurs années que la région du lac Tchad compte parmi les zones les plus affectées par le changement climatique (GIEC, 2007). L’on peut observer ce phénomène à travers la baisse de la pluviosité, l’assèchement du lac Tchad et la raréfaction des ressources en eau. Les populations riveraines sont de plus en plus vulnérables à ces modifications survenant dans leur environnement. Au cours des derniers siècles, on a constaté une variation de sa superficie en eau libre. Depuis le XIXe et le XXe siècle, le bassin du lac Tchad a connu plusieurs épisodes de sécheresse. Les variations de la pluviométrie se sont répercutées sur les écoulements des fleuves contributeurs (Logone, Chari) et donc sur le volume en eau du lac.
La variabilité du lac Tchad est influencée ces dernières années par le changement climatique. Cependant, le recul du lac Tchad laisse un espace, confronté aux migrations massives, qui, fort heureusement, contribue grandement à la production agro-sylvo-pastorale dans la région. Il serait important dans ce contexte d’organiser l’occupation et la gestion des zones exondées afin d’en tirer les profits nécessaires des effets du changement climatique, ce d’autant plus que même les zones exondées sont entrain de se dégrader. Mais déjà les populations ont développé des stratégies endogènes pour s’adapter à cet environnement. La prise en compte de ces pratiques dans un cadre stratégique sera un atout énorme pour améliorer la résilience des populations du bassin du lac Tchad au changement climatique. C’est ainsi qu’il importe pour les États d’intégrer ces savoirs faire par la mise en place des projets de développement.
Le réchauffement observé se serait déroulé en deux phases, la première de 1910 à 1945, la seconde de 1976 à aujourd'hui. Ces deux phases sont séparées par une période de léger refroidissement. Ce réchauffement climatique planétaire semble, de plus, corrélé avec une forte augmentation dans l'atmosphère de la concentration de plusieurs gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote.
La variabilité du lac Tchad est influencée ces dernières années par le changement climatique. Cependant, le recul du lac Tchad laisse un espace, confronté aux migrations massives, qui, fort heureusement, contribue grandement à la production agro-sylvo-pastorale dans la région. Il serait important dans ce contexte d’organiser l’occupation et la gestion des zones exondées afin d’en tirer les profits nécessaires des effets du changement climatique, ce d’autant plus que même les zones exondées sont entrain de se dégrader. Mais déjà les populations ont développé des stratégies endogènes pour s’adapter à cet environnement. La prise en compte de ces pratiques dans un cadre stratégique sera un atout énorme pour améliorer la résilience des populations du bassin du lac Tchad au changement climatique. C’est ainsi qu’il importe pour les États d’intégrer ces savoirs faire par la mise en place des projets de développement.
Le réchauffement observé se serait déroulé en deux phases, la première de 1910 à 1945, la seconde de 1976 à aujourd'hui. Ces deux phases sont séparées par une période de léger refroidissement. Ce réchauffement climatique planétaire semble, de plus, corrélé avec une forte augmentation dans l'atmosphère de la concentration de plusieurs gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote.