"Le ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi a convoqué jeudi l'ambassadeur (Clark) Randt pour protester vivement au nom du gouvernement chinois", a déclaré le porte-parole du ministère Liu Jianchao. Ce dernier a appelé les Etats-Unis "à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures chinois et à prendre des mesures concrètes pour protéger les relations sino-américaines".
Le président et le Congrès américains ont rendu mercredi un hommage sans précédent au dalaï lama, passant outre à la colère de la Chine pour honorer un "symbole universel de paix et de tolérance" selon les mots de George W. Bush. "Cet acte est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures chinoises et il a heurté gravement les sentiments du peuple chinois, tout en portant atteinte sérieusement aux relations bilatérales", a déclaré jeudi Liu Jianchao.
Pour la première fois, un président américain est apparu en public au côté du dalaï lama, malgré les protestations véhémentes de la Chine, pour laquelle le leader tibétain est un dangereux séparatiste en exil. M. Bush a remis au dalaï lama, revêtu de la robe safran et bordeaux des moines bouddhistes, la plus haute distinction civile du Congrès, au cours d'une cérémonie déployant toute la pompe américaine sous la majestueuse coupole du Capitole.
Risquant d'ajouter à l'irritation de Pékin, M. Bush et les orateurs qui l'ont précédé ont dénoncé la répression religieuse qui continue à sévir au Tibet selon les Etats-Unis, en des termes accusant plus ou moins explicitement le gouvernement chinois.
"Les Américains ne peuvent pas voir réprimer la liberté de religion et fermer les yeux ou se détourner. C'est pourquoi je continuerai à presser les dirigeants chinois d'accueillir le dalaï lama en Chine; ils se rendront compte que cet homme bon est aussi un homme de paix et de réconciliation", a déclaré M. Bush, qui avait dit auparavant son admiration pour le leader tibétain. Ils ont pressé le gouvernement chinois d'engager le dialogue avec le dalaï lama, qu'il refuse obstinément de recevoir.
Et ils ont fourni au dalaï lama une tribune exceptionnelle pour réclamer l'autonomie devant la classe politique américaine rassemblée, l'acteur Richard Gere et le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel.
"Les Américains ne peuvent pas voir réprimer la liberté de religion et fermer les yeux ou se détourner. C'est pourquoi je continuerai à presser les dirigeants chinois d'accueillir le dalaï lama en Chine; ils se rendront compte que cet homme bon est aussi un homme de paix et de réconciliation", a déclaré M. Bush, qui avait dit auparavant son admiration pour le leader tibétain.
La Chine, elle, a continué ses récriminations. Elle "éprouve un fort ressentiment" après que M. Bush eut reçu le dalaï lama dans ses appartements privés mardi, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao. Il a dénoncé ces entretiens comme une "grossière ingérence dans les affaires intérieures chinoises".
La Chine craint que les Etats-Unis ne renforcent la stature internationale du dalaï lama, prix Nobel de la paix, qui personnifie à l'étranger l'opposition au régime communiste. Elle s'inquiète de tout ce qui pourrait favoriser les menées séparatistes qu'elle lui prête alors que le Tibet est selon elle partie inaliénable de la Chine.
"Permettez-moi de saisir cette occasion pour réaffirmer de manière catégorique que je ne cherche pas l'indépendance. Je cherche une autonomie significative pour les Tibétains au sein de la République populaire de Chine", a répondu le dalaï lama, qui a fui le Tibet après la répression meurtrière d'un soulèvement contre l'autorité chinoise en 1959 et qui vit en Inde. Il a appelé Pékin à la "réconciliation".
Mais, tout en plaisantant de son anglais de "jardin d'enfants", il a appelé les dirigeants chinois à reconnaître "les graves problèmes du Tibet, les doléances sincères et les profonds ressentiments". Il s'est inquiété de la sinisation du Tibet.
La Maison Blanche s'est employée à limiter les dégâts, tâchant de concilier grands principes et intérêts diplomatiques à un moment où les Etats-Unis sont tributaires de leur partenaire chinois pour dénucléariser la Corée du Nord ou faire face au défi nucléaire iranien.
Elle a dit "comprendre les inquiétudes" du gouvernement chinois. M. Bush a informé dès septembre son homologue chinois Hu Jintao de ses intentions vis-à-vis du dalaï lama. "Ils n'ont pas aimé", a-t-il avoué lors d'une conférence de presse.
"Mais je ne crois pas que cela endommage sérieusement les relations", a-t-il dit, conscient que la Chine avait elle aussi tout intérêt à entretenir de bons rapports avec les Etats-Unis.
Source: www.courrierinternational.com
Le président et le Congrès américains ont rendu mercredi un hommage sans précédent au dalaï lama, passant outre à la colère de la Chine pour honorer un "symbole universel de paix et de tolérance" selon les mots de George W. Bush. "Cet acte est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures chinoises et il a heurté gravement les sentiments du peuple chinois, tout en portant atteinte sérieusement aux relations bilatérales", a déclaré jeudi Liu Jianchao.
Pour la première fois, un président américain est apparu en public au côté du dalaï lama, malgré les protestations véhémentes de la Chine, pour laquelle le leader tibétain est un dangereux séparatiste en exil. M. Bush a remis au dalaï lama, revêtu de la robe safran et bordeaux des moines bouddhistes, la plus haute distinction civile du Congrès, au cours d'une cérémonie déployant toute la pompe américaine sous la majestueuse coupole du Capitole.
Risquant d'ajouter à l'irritation de Pékin, M. Bush et les orateurs qui l'ont précédé ont dénoncé la répression religieuse qui continue à sévir au Tibet selon les Etats-Unis, en des termes accusant plus ou moins explicitement le gouvernement chinois.
"Les Américains ne peuvent pas voir réprimer la liberté de religion et fermer les yeux ou se détourner. C'est pourquoi je continuerai à presser les dirigeants chinois d'accueillir le dalaï lama en Chine; ils se rendront compte que cet homme bon est aussi un homme de paix et de réconciliation", a déclaré M. Bush, qui avait dit auparavant son admiration pour le leader tibétain. Ils ont pressé le gouvernement chinois d'engager le dialogue avec le dalaï lama, qu'il refuse obstinément de recevoir.
Et ils ont fourni au dalaï lama une tribune exceptionnelle pour réclamer l'autonomie devant la classe politique américaine rassemblée, l'acteur Richard Gere et le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel.
"Les Américains ne peuvent pas voir réprimer la liberté de religion et fermer les yeux ou se détourner. C'est pourquoi je continuerai à presser les dirigeants chinois d'accueillir le dalaï lama en Chine; ils se rendront compte que cet homme bon est aussi un homme de paix et de réconciliation", a déclaré M. Bush, qui avait dit auparavant son admiration pour le leader tibétain.
La Chine, elle, a continué ses récriminations. Elle "éprouve un fort ressentiment" après que M. Bush eut reçu le dalaï lama dans ses appartements privés mardi, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao. Il a dénoncé ces entretiens comme une "grossière ingérence dans les affaires intérieures chinoises".
La Chine craint que les Etats-Unis ne renforcent la stature internationale du dalaï lama, prix Nobel de la paix, qui personnifie à l'étranger l'opposition au régime communiste. Elle s'inquiète de tout ce qui pourrait favoriser les menées séparatistes qu'elle lui prête alors que le Tibet est selon elle partie inaliénable de la Chine.
"Permettez-moi de saisir cette occasion pour réaffirmer de manière catégorique que je ne cherche pas l'indépendance. Je cherche une autonomie significative pour les Tibétains au sein de la République populaire de Chine", a répondu le dalaï lama, qui a fui le Tibet après la répression meurtrière d'un soulèvement contre l'autorité chinoise en 1959 et qui vit en Inde. Il a appelé Pékin à la "réconciliation".
Mais, tout en plaisantant de son anglais de "jardin d'enfants", il a appelé les dirigeants chinois à reconnaître "les graves problèmes du Tibet, les doléances sincères et les profonds ressentiments". Il s'est inquiété de la sinisation du Tibet.
La Maison Blanche s'est employée à limiter les dégâts, tâchant de concilier grands principes et intérêts diplomatiques à un moment où les Etats-Unis sont tributaires de leur partenaire chinois pour dénucléariser la Corée du Nord ou faire face au défi nucléaire iranien.
Elle a dit "comprendre les inquiétudes" du gouvernement chinois. M. Bush a informé dès septembre son homologue chinois Hu Jintao de ses intentions vis-à-vis du dalaï lama. "Ils n'ont pas aimé", a-t-il avoué lors d'une conférence de presse.
"Mais je ne crois pas que cela endommage sérieusement les relations", a-t-il dit, conscient que la Chine avait elle aussi tout intérêt à entretenir de bons rapports avec les Etats-Unis.
Source: www.courrierinternational.com
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