Laurent Blanc, défense légitime
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France l'a montré à Bordeaux: certes, il aime le «beau jeu», mais les Girondins ont souvent gagné en étant peu spectaculaires. Depuis la nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur, la France du foot s'est mise à espérer que son équipe nationale joue enfin. Raymond Domenech n'ayant jamais été capable de donner un fond de jeu aux Bleus depuis la retraite de Zinedine Zidane, Laurent Blanc réussira-t-il là où son prédécesseur a échoué? Le passé peut nous éclairer. Avant de diriger l'équipe de France, le Cévenol a mené un Bordeaux technique, voire parfois offensif, au titre de champion de Ligue 1 en 2009. Décrypter le jeu bordelais peut donner au moins des indications sur le futur visage des Bleus. Des Bordelais techniques mais compacts. Lors de la saison 2008/2009, achevée par le titre de champion de Ligue 1, les Girondins avaient notamment aligné onze victoires consécutives. Dont la superbe victoire 4-0 contre le PSG; une rencontre où la possession de balle girondine s'était pleinement concrétisée au tableau d'affichage. Le 27 novembre 2009, Jean-Marc Furlan, l'ex-entraîneur de Nantes, Strasbourg et Troyes, saluait le jeu bordelais sur son blog, Vu du banc: «Le football pratiqué par l'équipe de Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset est le plus complet de la Ligue 1. Leur animation est basée sur la possession du ballon. A cet égard, cette équipe ressemble au style des meilleures équipes espagnoles. Je l'avais évoqué dans une note précédente, peu de championnats en Europe possèdent cette identité, basée sur la possession du ballon et la recherche d'un football d'une grande variété, à touches réduites et sur l'art du déplacement et de la passe dans les intervalles.» Mais à y voir de plus près, cette équipe affichait alors deux visages bien différents: un premier, plutôt offensif en Ligue 1; et un second, bien plus prudent, contre les meilleures équipes d'Europe. (Slate.fr)
Ce qu'il faut savoir sur la Biélorussie avant le match
C'est la première fois ce vendredi que la France affronte la Biélorussie dans un match de football. Un drôle de nom, un drôle de sélectionneur... voici cinq choses à savoir sur cette équipe. Faut-il dire équipe de Biélorussie ou du Belarus? Voilà une question d'importance. Depuis quelques années, la seconde dénomination taille des croupières à la première. Les autorités françaises utilisent officiellement Biélorussie quand ce pays indépendant depuis l'explosion de l'URSS souhaiterait être reconnu comme le Bélarus ou la République de Bélarus, comme c'est déjà le cas à l'ONU dans les documents en français. La Biélorussie (on a choisi) compte une dizaine de millions d'habitants. Elle est habituellement considérée comme le pays le plus autoritaire de l'Europe et son président, Alexandre Loukachenko, comme un despote. Un sélectionneur au passé trouble. L'Allemand Bernd Stange, 62 ans, préside au destinée de l'équipe biélorusse depuis l'été 2007. Il répète depuis des années qu'il ne fait pas de politique et que le sport doit rester indépendant. A une autre époque de sa vie, Bernd ne l'était pourtant pas tout à fait, indépendant. Coach de feu l'équipe de la République démocratique allemande de 1984 à 1988, il a joué les taupes dans le monde du football pour la Stasi, répertorié sous le nom de code "IM (pour Inoffizieller Mitarbeiter, soit informateur non-officiel) Kurt Wegner". Ces dix dernières années, il a entraîné l'équipe de Perth en Australie, puis Oman, l'Irak et les Chypriotes de l'Apollon Limassol. Un bon mercenaire du football, en somme. Hleb n'est pas là pour rire. Ce lointain cousin de l'humoriste post-colonialiste Michel Leeb (OK, ce n'est pas vrai) est le seul joueur connu de l'équipe. Alexander a joué trois ans (2005 à 2008) à Arsenal, le plus Français des clubs anglais depuis qu'Arsène Wenger en est l'entraîneur. (L'Express.fr)
Equipe de France : la méthode Blanc ou le risque du péril jeune ?
Vendredi, l'équipe de France va disputer son premier match des éliminatoires de l'Euro 2012, contre la Biélorussie, avec un groupe étonnamment jeune (voir notre portfolio), âgé de 25 ans et comptant dix sélections en moyenne. Rarement les Bleus se sont présentés à une campagne de qualification avec une équipe si peu expérimentée : en 2006, avant le premier match des éliminatoires de l'Euro 2008, le onze tricolore comptait 49 sélections en moyenne ; 26, en 2008, au coup d'envoi des éliminatoires de la Coupe du monde. Si ce rajeunissement peut inquiéter à l'heure de démarrer un rendez-vous capital, Francis Gillot, l'entraîneur de Sochaux, le trouve logique : 'On est tombés dans un groupe plutôt facile. C'est le moment d'aguerrir des jeunes espoirs, qui ont quand même de l'expérience au niveau national. Laurent Blanc prend un risque mais il n'y a sans doute pas meilleur moment pour le prendre.' Le coach doubiste ajoute : 'Sa sélection me semble cohérente. Surtout qu'on ne peut pas dire que son choix soit très large...' PEDRETTI PAS SÉLECTIONNÉ .Anelka, Evra et Ribéry ont été suspendus par la Fédération française de football, Gourcuff ne peut pas jouer en raison du carton rouge qu'il a reçu lors du dernier match du Mondial, Nasri est blessé. Pour son premier match officiel, le nouveau sélectionneur des Bleus, désireux d'imposer sa griffe et de mettre en place une nouvelle ossature, n'a pas toutes les cartes en main pour dessiner l'équipe de ses rêves. Mais tout de même... L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux a délibérément choisi de se passer d'internationaux tricolores, au vécu un peu plus fourni que le groupe actuel : des joueurs comme Squillaci, Escudé ou Pedretti, qui ont l'avantage d'avoir déjà porté le maillot bleu, n'ont pas été choisis. En attaque, Trezeguet n'a pas été relancé, et Saha, malgré ses 4 buts en 18 sélections, semble se diriger vers le banc des remplaçants, écarté par deux novices, Rémy et Hoarau, sur qui Blanc veut s'appuyer. (Le Monde.fr)
Source: Yahoo Actualités
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France l'a montré à Bordeaux: certes, il aime le «beau jeu», mais les Girondins ont souvent gagné en étant peu spectaculaires. Depuis la nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur, la France du foot s'est mise à espérer que son équipe nationale joue enfin. Raymond Domenech n'ayant jamais été capable de donner un fond de jeu aux Bleus depuis la retraite de Zinedine Zidane, Laurent Blanc réussira-t-il là où son prédécesseur a échoué? Le passé peut nous éclairer. Avant de diriger l'équipe de France, le Cévenol a mené un Bordeaux technique, voire parfois offensif, au titre de champion de Ligue 1 en 2009. Décrypter le jeu bordelais peut donner au moins des indications sur le futur visage des Bleus. Des Bordelais techniques mais compacts. Lors de la saison 2008/2009, achevée par le titre de champion de Ligue 1, les Girondins avaient notamment aligné onze victoires consécutives. Dont la superbe victoire 4-0 contre le PSG; une rencontre où la possession de balle girondine s'était pleinement concrétisée au tableau d'affichage. Le 27 novembre 2009, Jean-Marc Furlan, l'ex-entraîneur de Nantes, Strasbourg et Troyes, saluait le jeu bordelais sur son blog, Vu du banc: «Le football pratiqué par l'équipe de Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset est le plus complet de la Ligue 1. Leur animation est basée sur la possession du ballon. A cet égard, cette équipe ressemble au style des meilleures équipes espagnoles. Je l'avais évoqué dans une note précédente, peu de championnats en Europe possèdent cette identité, basée sur la possession du ballon et la recherche d'un football d'une grande variété, à touches réduites et sur l'art du déplacement et de la passe dans les intervalles.» Mais à y voir de plus près, cette équipe affichait alors deux visages bien différents: un premier, plutôt offensif en Ligue 1; et un second, bien plus prudent, contre les meilleures équipes d'Europe. (Slate.fr)
Ce qu'il faut savoir sur la Biélorussie avant le match
C'est la première fois ce vendredi que la France affronte la Biélorussie dans un match de football. Un drôle de nom, un drôle de sélectionneur... voici cinq choses à savoir sur cette équipe. Faut-il dire équipe de Biélorussie ou du Belarus? Voilà une question d'importance. Depuis quelques années, la seconde dénomination taille des croupières à la première. Les autorités françaises utilisent officiellement Biélorussie quand ce pays indépendant depuis l'explosion de l'URSS souhaiterait être reconnu comme le Bélarus ou la République de Bélarus, comme c'est déjà le cas à l'ONU dans les documents en français. La Biélorussie (on a choisi) compte une dizaine de millions d'habitants. Elle est habituellement considérée comme le pays le plus autoritaire de l'Europe et son président, Alexandre Loukachenko, comme un despote. Un sélectionneur au passé trouble. L'Allemand Bernd Stange, 62 ans, préside au destinée de l'équipe biélorusse depuis l'été 2007. Il répète depuis des années qu'il ne fait pas de politique et que le sport doit rester indépendant. A une autre époque de sa vie, Bernd ne l'était pourtant pas tout à fait, indépendant. Coach de feu l'équipe de la République démocratique allemande de 1984 à 1988, il a joué les taupes dans le monde du football pour la Stasi, répertorié sous le nom de code "IM (pour Inoffizieller Mitarbeiter, soit informateur non-officiel) Kurt Wegner". Ces dix dernières années, il a entraîné l'équipe de Perth en Australie, puis Oman, l'Irak et les Chypriotes de l'Apollon Limassol. Un bon mercenaire du football, en somme. Hleb n'est pas là pour rire. Ce lointain cousin de l'humoriste post-colonialiste Michel Leeb (OK, ce n'est pas vrai) est le seul joueur connu de l'équipe. Alexander a joué trois ans (2005 à 2008) à Arsenal, le plus Français des clubs anglais depuis qu'Arsène Wenger en est l'entraîneur. (L'Express.fr)
Equipe de France : la méthode Blanc ou le risque du péril jeune ?
Vendredi, l'équipe de France va disputer son premier match des éliminatoires de l'Euro 2012, contre la Biélorussie, avec un groupe étonnamment jeune (voir notre portfolio), âgé de 25 ans et comptant dix sélections en moyenne. Rarement les Bleus se sont présentés à une campagne de qualification avec une équipe si peu expérimentée : en 2006, avant le premier match des éliminatoires de l'Euro 2008, le onze tricolore comptait 49 sélections en moyenne ; 26, en 2008, au coup d'envoi des éliminatoires de la Coupe du monde. Si ce rajeunissement peut inquiéter à l'heure de démarrer un rendez-vous capital, Francis Gillot, l'entraîneur de Sochaux, le trouve logique : 'On est tombés dans un groupe plutôt facile. C'est le moment d'aguerrir des jeunes espoirs, qui ont quand même de l'expérience au niveau national. Laurent Blanc prend un risque mais il n'y a sans doute pas meilleur moment pour le prendre.' Le coach doubiste ajoute : 'Sa sélection me semble cohérente. Surtout qu'on ne peut pas dire que son choix soit très large...' PEDRETTI PAS SÉLECTIONNÉ .Anelka, Evra et Ribéry ont été suspendus par la Fédération française de football, Gourcuff ne peut pas jouer en raison du carton rouge qu'il a reçu lors du dernier match du Mondial, Nasri est blessé. Pour son premier match officiel, le nouveau sélectionneur des Bleus, désireux d'imposer sa griffe et de mettre en place une nouvelle ossature, n'a pas toutes les cartes en main pour dessiner l'équipe de ses rêves. Mais tout de même... L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux a délibérément choisi de se passer d'internationaux tricolores, au vécu un peu plus fourni que le groupe actuel : des joueurs comme Squillaci, Escudé ou Pedretti, qui ont l'avantage d'avoir déjà porté le maillot bleu, n'ont pas été choisis. En attaque, Trezeguet n'a pas été relancé, et Saha, malgré ses 4 buts en 18 sélections, semble se diriger vers le banc des remplaçants, écarté par deux novices, Rémy et Hoarau, sur qui Blanc veut s'appuyer. (Le Monde.fr)
Source: Yahoo Actualités
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