Des hommes armés avaient pris en otage vendredi soir une Irlandaise, Sharon Commins, 32 ans, et une Ougandaise, Hilda Kawuki, 42 ans, travaillant pour l'association humanitaire.
Flora Hillis, directrice de l'antenne locale de Goal, a annoncé que tout le personnel de l'ONG avait quitté la localité de Kutum et que la police avait entamé des recherches.
"Tout le personnel se trouve à Al Fasher (la capitale du Nord-Darfour). Il est impossible de reprendre nos activités d'une manière normale tant que la situation ne sera pas résolue", a-t-elle dit.
"Les forces de sécurité et la police se sont lancées sur la piste qu'aurait empruntée la voiture des ravisseurs", a-t-elle ajouté.
Pour l'instant, Goal n'a reçu aucun message des ravisseurs et ne dispose d'aucune information sur la situation des otages.
Un porte-parole de l'Armée de libération du Soudan, particulièrement implantée dans la région de Kutum, a nié l'implication de l'ALS dans cet enlèvement et a accusé les milices soutenues par le gouvernement.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a rejeté cette accusation affirmant faire tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver les otages.
"Le gouvernement du Soudan n'a rien à gagner dans ce genre d'affaire", a dit Ali Youssef Ahmed, chef du protocole au ministère. "Le gouvernement suit cela avec attention et essaie d'identifier les ravisseurs."
Il s'agit du troisième enlèvement de membres d'organisations humanitaires au Darfour depuis le mois de mars, date à laquelle la Cour pénale internationale (CPI) avait lancé un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omal el Bachir pour crime de guerre.
Les ONG affirment que leurs conditions de travail se sont détériorées depuis l'émission du mandat de la CPI, le gouvernement soudanais les accusant de mener des opérations de renseignement au profit des pays occidentaux.
Deux groupes d'humanitaires avaient été enlevés au Dafour en mars et en avril avant d'être libérés sains et saufs.
Source: Reuters via Yahoo News
Flora Hillis, directrice de l'antenne locale de Goal, a annoncé que tout le personnel de l'ONG avait quitté la localité de Kutum et que la police avait entamé des recherches.
"Tout le personnel se trouve à Al Fasher (la capitale du Nord-Darfour). Il est impossible de reprendre nos activités d'une manière normale tant que la situation ne sera pas résolue", a-t-elle dit.
"Les forces de sécurité et la police se sont lancées sur la piste qu'aurait empruntée la voiture des ravisseurs", a-t-elle ajouté.
Pour l'instant, Goal n'a reçu aucun message des ravisseurs et ne dispose d'aucune information sur la situation des otages.
Un porte-parole de l'Armée de libération du Soudan, particulièrement implantée dans la région de Kutum, a nié l'implication de l'ALS dans cet enlèvement et a accusé les milices soutenues par le gouvernement.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a rejeté cette accusation affirmant faire tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver les otages.
"Le gouvernement du Soudan n'a rien à gagner dans ce genre d'affaire", a dit Ali Youssef Ahmed, chef du protocole au ministère. "Le gouvernement suit cela avec attention et essaie d'identifier les ravisseurs."
Il s'agit du troisième enlèvement de membres d'organisations humanitaires au Darfour depuis le mois de mars, date à laquelle la Cour pénale internationale (CPI) avait lancé un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omal el Bachir pour crime de guerre.
Les ONG affirment que leurs conditions de travail se sont détériorées depuis l'émission du mandat de la CPI, le gouvernement soudanais les accusant de mener des opérations de renseignement au profit des pays occidentaux.
Deux groupes d'humanitaires avaient été enlevés au Dafour en mars et en avril avant d'être libérés sains et saufs.
Source: Reuters via Yahoo News
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