Abhisit a annoncé devant le parlement cette décision qui, a-t-il dit, "montre que nous sommes sincères lorsque nous souhaitons la réconciliation".
L'abrogation du décret instaurant l'état d'urgence devrait être formalisée dans la journée par une publication dans la Gazette royale, a précisé Satit Wonghnongtaey, ministre au cabinet du chef du gouvernement.
L'état d'urgence était imposé depuis 12 jours dans la capitale thaïlandaise et les secteurs alentour, après de violentes manifestations organisées par les "chemises rouges" fidèles à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra.
Les partisans de Thaksin, déposé par un coup d'Etat en 2006, ont occupé les rues pendant trois semaines et le siège du gouvernement à Bangkok pendant plusieurs jours pour réclamer la démission d'Abhisit, élu en décembre après la chute d'un gouvernement pro-Thaksin.
Deux personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans ces mouvements de protestation qui ont accouché des plus graves violences observées dans les rues thaïlandaises depuis 16 ans.
Quelques mois après la paralysie provoquée par les manifestations du camp opposé à Thaksin, les "chemises jaunes" qui avaient notamment bloqué les deux principaux aéroports du pays, ce mouvement menaçait une économie chancelante.
Les manifestations ont en outre contraint le gouvernement à annuler le sommet de l'Asean élargie qui devait se tenir dans la cité balnéaire de Pattaya pour raisons de sécurité.
Devant le parlement, Abhisit a annoncé qu'une commission indépendante enquêterait sur les violences survenues en marge du sommet de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est et à Bangkok.
Trois chefs de file des "chemises rouges" ont déjà été arrêtés et la police en recherche d'autres.
Le Premier ministre a en outre proposé la création d'un groupe de travail chargé d'étudier les possibilités d'amender la Constitution, adoptée en 2007 par un gouvernement soutenu par les militaires après le renversement de Thaksin.
Source: Yahoo News
L'abrogation du décret instaurant l'état d'urgence devrait être formalisée dans la journée par une publication dans la Gazette royale, a précisé Satit Wonghnongtaey, ministre au cabinet du chef du gouvernement.
L'état d'urgence était imposé depuis 12 jours dans la capitale thaïlandaise et les secteurs alentour, après de violentes manifestations organisées par les "chemises rouges" fidèles à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra.
Les partisans de Thaksin, déposé par un coup d'Etat en 2006, ont occupé les rues pendant trois semaines et le siège du gouvernement à Bangkok pendant plusieurs jours pour réclamer la démission d'Abhisit, élu en décembre après la chute d'un gouvernement pro-Thaksin.
Deux personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans ces mouvements de protestation qui ont accouché des plus graves violences observées dans les rues thaïlandaises depuis 16 ans.
Quelques mois après la paralysie provoquée par les manifestations du camp opposé à Thaksin, les "chemises jaunes" qui avaient notamment bloqué les deux principaux aéroports du pays, ce mouvement menaçait une économie chancelante.
Les manifestations ont en outre contraint le gouvernement à annuler le sommet de l'Asean élargie qui devait se tenir dans la cité balnéaire de Pattaya pour raisons de sécurité.
Devant le parlement, Abhisit a annoncé qu'une commission indépendante enquêterait sur les violences survenues en marge du sommet de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est et à Bangkok.
Trois chefs de file des "chemises rouges" ont déjà été arrêtés et la police en recherche d'autres.
Le Premier ministre a en outre proposé la création d'un groupe de travail chargé d'étudier les possibilités d'amender la Constitution, adoptée en 2007 par un gouvernement soutenu par les militaires après le renversement de Thaksin.
Source: Yahoo News
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