Infirmières bulgares: Karoutchi flingue la première Dame de France

Cécilia Sarkozy "pas mandatée pour négocier" a-t-il précisé lundi sur i-Télé. On le savait déjà. Pourquoi donc le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement ressent-il le besoin si pressent d'écrire "porte" sur la porte?

Roger Karoutchi semble apprécier de protéger les dames puisqu'il s'est illustré récemment dans les médias en faveur de Françoise de Panafieu (France 3 - 15 juil 2007: Municipales Paris: Karoutchi appelle à "renforcer" Mme de Panafieu - Roger Karoutchi, président du groupe Majorité présidentielle au conseil régional d'Ile-de-France, a appelé dimanche les élus parisiens UMP à "renforcer"...) ainsi qu'en faveur de Rachida Dati (Le Monde - 6 juil 2007: Les premiers pas de Rachida Dati chaperonnée par Roger Karoutchi - Dûment chaperonnée par le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, ancien sénateur (UMP) des Hauts-de-Seine, ...)

On peut cependant prévoir que Madame Sarkozy n'appréciera que très modérément cette mise au point aussi inutile que maladroite.

Cécilia Sarkozy n'est "pas mandatée pour négocier" dans l'affaire des infirmières bulgares détenues en Libye, mais souhaite participer à une action "humanitaire et sociale", a indiqué lundi sur i-Télé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.

"Ce n'est pas un rôle diplomatique au sens classique, elle ne va pas aller négocier avec la Russie sur le bouclier ou sur les missiles", a-t-il dit.
Elle "veut participer à une action humaine, humanitaire, sociale. Il y a des infirmières bulgares enfermées depuis longtemps, il y a des enfants concernés. Elle a un rôle presque humanitaire et social", a-t-il poursuivi.

"Elle n'est pas mandatée pour négocier. Elle a un rôle d'intermédiaire. Elle a été très frappée par cette affaire des infirmières bulgares, depuis longtemps. Elle en parle depuis bien avant les élections presidentielles", a indiqué le secrétaire d'Etat, qui a partagé un bureau avec Cécilia Sarkozy pendant la campagne.

"Elle s'est sentie très impliquée à la fois du sort de ces 500 enfants, du sort de ces infirmières et quand Nicolas Sarkozy lui a dit +Tu peux peut-être avoir un rôle d'intermédiaire, elle a dit banco+", a indiqué M. Karoutchi, estimant "très bien qu'une femme, femme du chef de l'Etat, aille en Libye dire: +Franchement, ca ne peut pas durer+".

Source: edicom.ch/fr/news/international/1188_4064895.html