Jean-Marc Malgarini, un Colmarien de 51 ans et Robert Chung, surnommé "Bob", un médecin franco-chinois de 72 ans, sont mis en examen pour avoir "sollicité, accepté ou obtenu" des relations sexuelles avec des prostituées de moins de 15 ans.
Malgarini, contremaître de profession, se serait rendu une trentaine de fois en Thaïlande et au Cambodge entre début 2003 et juin 2007 où il a fait la connaissance du docteur. Aux enquêteurs il avait déclaré s'y rendre pour "faire la fête".
Tous deux avaient l'habitude de se rendre au Cambodge dans un "village bordel", le "K11" près de Pnom Penh, et dans des hôtels où, pour ramener des souvenirs de vacances, ils filmaient leurs ébats avec les jeunes filles.
Sur les séquences filmées, quelque 50 victimes ont été dénombrées dont six âgées de moins de 10 ans.
Les investigations ont démarré en septembre 2007 après l'interpellation de Jean-Marc Malgarini, dit "Colmar", dans le cadre de l'opération surnommée "Koala" destinée à arrêter 21 utilisateurs français d'un site internet pédophile italien.
Le Dr Chung avait été arrêté peu après à Roissy à son retour en France avec l'aide de Jean-Marc Malgarini. Placé sous mandat de dépôt, comme son acolyte, Robert Chung, un médecin nutritionniste radié de l'ordre des médecins, a ensuite été placé sous contrôle judiciaire contre caution.
Selon le droit pénal classique, la juridiction française ne peut intervenir, mais la compétence est universelle dans le cas de tourisme sexuel, une mesure exceptionnelle pour protéger les enfants mais qui ne permet pas de poursuivre aux assises sur la qualification de viol.
L'enquête a fait un détour par le Cambodge, où sur commission rogatoire du juge d'instruction français, à partir des vidéos, trois victimes ont pu être retrouvées et entendues qui se souvenaient des deux hommes.
Les associations Thémis, Enfance et partage et Enfance majuscule se sont constituées partie civile.
"C'est peu fréquent d'en arriver à ce stade de la recherche", a indiqué Me Anne-Carole Dreyfus, avocate de l'association Thémis "mais il n'y aura pas de victimes présentes".
Au procès, "il s'agira (en tant que partie civile) de prévenir et d'informer le public autant mineur que majeur sur la dangerosité de tels voyages", a-t-elle ajouté.
L'avocate de Jean-Marc Malgarini, Me Romy Lochert entend, elle, demander une analyse juridique des infractions reprochées. Selon Me Lochert, "beaucoup de choses sont dites dans ce dossier mais pas démontrées".
Les deux hommes sont également poursuivis pour importation et détention d'images pédo-pornographiques. Ils encourent 7 ans d'emprisonnement.
Source: Yahoo News
Malgarini, contremaître de profession, se serait rendu une trentaine de fois en Thaïlande et au Cambodge entre début 2003 et juin 2007 où il a fait la connaissance du docteur. Aux enquêteurs il avait déclaré s'y rendre pour "faire la fête".
Tous deux avaient l'habitude de se rendre au Cambodge dans un "village bordel", le "K11" près de Pnom Penh, et dans des hôtels où, pour ramener des souvenirs de vacances, ils filmaient leurs ébats avec les jeunes filles.
Sur les séquences filmées, quelque 50 victimes ont été dénombrées dont six âgées de moins de 10 ans.
Les investigations ont démarré en septembre 2007 après l'interpellation de Jean-Marc Malgarini, dit "Colmar", dans le cadre de l'opération surnommée "Koala" destinée à arrêter 21 utilisateurs français d'un site internet pédophile italien.
Le Dr Chung avait été arrêté peu après à Roissy à son retour en France avec l'aide de Jean-Marc Malgarini. Placé sous mandat de dépôt, comme son acolyte, Robert Chung, un médecin nutritionniste radié de l'ordre des médecins, a ensuite été placé sous contrôle judiciaire contre caution.
Selon le droit pénal classique, la juridiction française ne peut intervenir, mais la compétence est universelle dans le cas de tourisme sexuel, une mesure exceptionnelle pour protéger les enfants mais qui ne permet pas de poursuivre aux assises sur la qualification de viol.
L'enquête a fait un détour par le Cambodge, où sur commission rogatoire du juge d'instruction français, à partir des vidéos, trois victimes ont pu être retrouvées et entendues qui se souvenaient des deux hommes.
Les associations Thémis, Enfance et partage et Enfance majuscule se sont constituées partie civile.
"C'est peu fréquent d'en arriver à ce stade de la recherche", a indiqué Me Anne-Carole Dreyfus, avocate de l'association Thémis "mais il n'y aura pas de victimes présentes".
Au procès, "il s'agira (en tant que partie civile) de prévenir et d'informer le public autant mineur que majeur sur la dangerosité de tels voyages", a-t-elle ajouté.
L'avocate de Jean-Marc Malgarini, Me Romy Lochert entend, elle, demander une analyse juridique des infractions reprochées. Selon Me Lochert, "beaucoup de choses sont dites dans ce dossier mais pas démontrées".
Les deux hommes sont également poursuivis pour importation et détention d'images pédo-pornographiques. Ils encourent 7 ans d'emprisonnement.
Source: Yahoo News
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